Il y a des jours moins bien que d’autres, ils sont heureusement peu nombreux:

une déception amicale, trop de boulot, les pieds en compote, la tête en feu,

comme une envie de pleurer de fatigue.

Auparavant, j’aurais tenté de donner le change, mais mes enfants m’ont appris aussi ça : le lâché prise.

Alors je rentre, j’enlève mes chaussures trop lourdes, je procrastine sur le millier de choses à faire pour le lendemain,

un bisou aux enfants qui dorment déjà, la tête dans le cou de mon amoureux, je dîne comme on goûte et je file sous la couette pour regarder lovée au chaud des séries jusqu’à m’endormir.

La maison n’est pas rangée, et après tout, tout peu attendre.

Un coup d’oeil à mon téléphone, mes copines me souhaitent une belle nuit, je suis bien entourée.

Demain tout ira mieux, je suis rentrée ou je vais toujours bien.

Douce nuit

Elisa