
Bientôt la fin de l’année…
Depuis que j’ai des enfants, en âge d’être scolarisés, mon rythme s’établit de septembre à juillet.
Alors à quelques jours des vacances scolaires, j’ai fait un rapide bilan.
Depuis mon retour au travail à la rentrée dernière, j’ai accumulé un rythme intenable.
En septembre, je quitte un travail ou j’ai subi un harcèlement moral inacceptable pendant ma grossesse,
je retrouve rapidement un job aux horaires quasi incompatibles avec une vie de famille.
Je tiens bon, je dors trois heures par nuit, j’allaite Mia, je continue à chercher un meilleur job.
Parfois je pleure de fatigue, mes collègues ont dix ans de moins que moi, mais tout le monde est gentil.
Deux mois plus tard, je trouve: nouvelle équipe, nouveaux challenges, je dois à nouveau m’adapter.
Je tiens bon, je multiplie les missions en à côté. Je dors désormais 5 heures par nuit.
Janvier, j’accepte un gros boulot en web rédactionnel, deux mois intensifs.
Nous partirons en vacances cet été, ce credo m’aide à tenir.
Février, je dors six heures par nuit, je revis.
Mars, je perds une mission, on a peur de me confier des responsabilités: « vous comprenez avec trois enfants ».
Avril, j’en ai gagné quatre autres et je m’autorise un mail à ceux qui ne m’ont pas fait confiance.
Mai, mon ancien responsable, qui m’avait infligé un enfer