Chère Elisa…il est parti sans un mot.

In Humeurs
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Chère Elisa,

Je t’écris à mon tour aujourd’hui, alors que jamais je n’aurais pensé le faire. J’ai lu tous les « Chère Elisa » avec bienveillance et empathie. A chaque fois je me suis retrouvée un peu, ou imaginée dans telle ou telle situation.

Aujourd’hui je t’écris parce qu’il y a 10 jours mon amoureux m’a quittée. Je t’écris parce qu’il est parti sans un mot, ou à peine, il est parti pour retrouver une autre femme dont j’ignorais totalement l’existence, je t’écris parce que je me retrouve seule, sans lui, mais avec une magnifique petite fille qui aura deux ans dans deux semaines.  Je t’écris parce que je souffre terriblement d’avoir perdu mon amour, mon grand et bel amour, d’avoir perdu une famille, de devoir affronter toutes ces choses qui m’attendent et que je ne veux pas vivre seule.

Je suis bien entourée, on me dit d’être forte, pour ma fille, que je suis une fille incroyable, que je ne mérite pas ça. Mais je m’en fous de tout ça, la seule chose que je veux c’est le retrouver lui, ses bras et ses mots tout doux dans mon oreille.

J’ai un boulot avec des horaires contraignants, pas d’argent, et tellement peur. Je sais que tu as vécu une séparation toi aussi avec un petit enfant, je vois maintenant ta famille épanouie et je me demande si j’aurai ton courage.

Jamais je n’aurais pensé être un jour mère célibataire, faire une croix sur cette idée simple et heureuse que j’ai de la famille.

Jamais je n’aurais pensé qu’il pourrait me faire tant de mal, qu’il pourrait cesser de m’aimer.

Aujourd’hui il faut que je me relève, pour ma fille, mais l’envie n’est pas là.

Ces mots sont bien futiles, je sais, j’imagine toutes ces femmes qui vivent la même chose, ou bien pire, et qui ne prennent pas le temps de se plaindre et de se faire plaindre sur les internets  !

Mais peut être y trouverais je un réconfort, une expérience qui me donnera plus de force.

Tu es très belle Elisa, tes enfants sont magnifiques et ont l’air tellement heureux. Merci pour cette petite fenêtre que tu nous offres vers du joli, merci pour tes mots toujours bien choisis, merci pour ta pudeur toujours présente.

Sans te connaître, je t’embrasse,

Raphaëlle

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Chère Raphaëlle,

Je suis vraiment désolée de lire ton témoignage, chaque histoire d’amour qui se termine est toujours douloureuse mais je pense que c’est ce choc, lorsque l’on ne s’y attend pas du tout, qui doit être encore plus douloureux.

Tout d’abord, tu n’as pas à t’excuser, d’avoir besoin de raconter ton histoire, mais surtout tes peurs face à ce nouvel avenir qui t’attend.

Poser ses mots, ses idées, entendre des personnes qui ont vécu des histoires similaires, peut être, à mon sens, salvateur.

Nous sommes souvent pris dans des quotidiens effrénés et j’adore cette idée de pouvoir être solidaire ici, de se soutenir alors que parfois, le quotidien ne nous permet pas de nous asseoir et de nous confier.

Sincèrement, je ne pense pas que tu doives espérer un retour du père de ta fille. Cela arrivera peut être, nul ne le sait, mais y placer de trop grands espoirs pourrait rendre ta réalité encore plus dure. Et malheureusement, pour atténuer ces peines de coeur, je ne connais rien de mieux que de laisser au temps, le temps de faire son oeuvre.

Je crois que ton énergie doit se tourner sur l’organisation de ton quotidien. Etre parent célibataire est extrêmement dur, notamment lorsque les moyens financiers sont limités et les horaires peu propices à gérer tout, toute seule.

Oui j’ai connu cela plusieurs années, qu’est ce qui m’a sauvée? Dans un premier temps, je me suis créée une bulle confortable et dans laquelle je me sentais bien: un tout petit appartement, arrangé exactement comme je l’aimais et dans lequel j’ai pu écouter la musique qui me plaisait sans avoir la contrainte de l’autre. J’ai réappris ces soirées juste pour moi, une fois Jules couché. J’ai pris ces moments pour lire où regarder des films que j’aimais. J’ai mangé des pizzas au lit dans des pyjamas en pilou pilou, tout en me jurant de ne plus jamais faire rentrer un homme dans ma vie.

J’ai trouvé un groupe de mères célibataire vivant dans ma ville, l’entre aide a immédiatement fonctionné: échange de vêtements, rotation de gardes ou de sorties d’écoles. J’étais proche d’une maman infirmière, nous travaillions en décalé: elle gardait Jules le samedi et moi je m’occupais de son fils tous les matins.

On s’est fait toutes ensemble des soirées Bridget Jones, avec des boîtes de sardines sur des baguettes coupées en deux, mais mon dieu qu’est ce qu’on a rit!

Je sais que tu trouveras ce courage car malheureusement tu n’auras pas le choix, mais je crois que le mieux est tout de même de se faire rapidement un réseau (internet offre de nombreuses possibilités).

Il y a aussi, et c’est important de le savoir, des soutiens aux mères seules, je te recommande de te tourner vers une assistante sociale (tu peux prendre rendez vous auprès de ta mairie), elle peut monter un dossier avec toi pour un logement à prix modéré, te trouver un moyen de garde pour ton enfant etc…

Peu à peu ta vie va s’installer. tu ne seras plus jamais la même, mais tu seras plus forte et tu oublieras tes craintes.

Et puis un jour, immanquablement, le bonheur reviendra et ça je peux te le promettre!

Je t’embrasse très fort, j’espère que de nombreux témoignages viendront te donner ce petit plus de courage dont tu as besoin.

A bientôt

Elisa

47 Comments

  1. Quelle émotion de lire cette lettre, 10 jrs c’est tous frais et que cela doit être douloureux, j’espère que tu pourras trouver du réconfort dans ce que je vais te raconter.
    Je suis tombée enceinte à 20 ans, vu mon âge et le peu de ressource que j’avais à l’époque je (nous) me suis posée la question de le garder, le père m’a « convaincu » on s’aimait on était heureux, il voulait fonder une famille. Et puis six mois plus tard il c’est volatilisé, plus de nouvelles rien. Ça m’a fait un vrai choque et je suis retournée vivre chez mes parents, à partir de la j’ai reconsidéré ma vie autrement et tellement loin de ce que j’imaginais.
    Ma famille m’a été d’un grand secour ainsi qu’un certain nombre d’ami sans enfant qui me faisait du baby sitting de temps en temps. Aujourd’hui je suis en couple depuis 5 ans et l’on forme une joyeuse famille recomposée avec 3 enfants.
    J’aimerai te donner du courage et beaucoup d’espoir, j’espère que de savoir que d’autres sont passés par la te fera du bien. Douces pensées

  2. Chère Raphaëlle, je suis tellement désolée pour toi – ces 10 derniers jours ont du être si durs pour vous deux. Même si vous n’êtes plus ensemble, vous serez toujours un couple de parents. Cette petite fille qui vous unit est le plus joli témoignage de votre amour.

    As-tu pu exprimer à son papa tout ce que tu ressens ? Parfois, poser des mots sur sa douleur permet de l’apaiser, ne fusse qu’un peu.

    Dans ce tunnel, je pense qu’il faut apprécier chaque petite lueur qui illumine une journée et avancer un pas après l’autre, sans se poser trop de questions. L’anniversaire de ta fille est dans deux semaines, alors même si j’imagine que c’est très difficile, te centrer sur ce joli moment pourra peut-être t’aider à accepter l’arrivée du lendemain, puis du jour d’après. Mais le point commun de tous les tunnels, c’est qu’ils ont toujours une sortie, même si on ne la voit pas tout de suite.

    J’aimerais pouvoir t’envoyer de la force pour chaque jour, prends soin de toi.

  3. Raphaëlle,

    Tu es bien entourée, c’est un trésor inestimable. Le père de ma fille est partie pour une autre il y a 9 ans. Je me souviens que j’ai raconté toujours la même chose à mes copines, elles ont été là, juste pour m’écouter et elles sont toujours là aujourd’hui. Je te rassure, je vais très bien, je suis épanouie. Parle, laisse sortir tes émotions et tes peurs, tes pensées. N’hésite pas à demander de l’aide (CAF – Allocation de parent isolé; CMP – Centre Médico Psychologique pour des consultations psy, c’est gratuit, des fois c’est plus facile de parler à qqn de neutre).

    Une séparation est un deuil et c’est dur mais je te rassure, le mauvais s’estompe avec le temps.

    Ecoute-toi,ton corps, ton coeur. Fais-toi confiance surtout!!!!

    Je trouve le plus dur dans la situation de parent séparé est de faire en sorte que son enfant ait une relation ‘normale’ avec son papa. De réagir en maman bienveillante et pas en ex-conjoint blessé. Ta fille a besoin de vous deux pour se contruire. Tu peux lui dire avec des mots simples que Papa n’est pas là pour l’instant que vous avez des problèmes de grandes personnes et surtout que ce n’est pas sa faute à elle. Que tu es très triste que Papa ne soit pas là, elle le voit de toute façon et elle a besoin que des mots soient poser sur ce qui se passe.

    Tu avanceras petit à petit et c’est ce ‘petit à petit’ qui est important, doucement mais surement!!!

    Je suis Laure du Chère Elisa n° 3 du 22 février 2016, j’ai encore avancé depuis, j’ai un travail que j’aime et aussi un beau projet pour encore l’améliorer. Je viens d’aménager dans une maison toute neuve que je prends beaucoup de plaisir à décorer et SURTOUT ma fille va très bien, je dis toujours ‘Elle va le mieux qu’elle peut avec ses 2 parents séparés’. Aujourd’hui je peux même parler avec le papa, un peu, mais c’est déjà ça.

    Je t’embrasse bien fort!!! Laure

  4. Coucou les filles,
    Le papa de mon fils m’a aussi quittée quelques semaines avant son 2e anniversaire.
    J’étais bien entendu effondrée, mais à la fois reconnnaissante qu’il ne m’ait pas laissée seule avant. Mes parents sont décédés, donc je n’aurais pas pu me tourner ou retourner chez eux.
    J’ai très mal supporté la solitude.
    J’ai néanmoins eu le soutien de ma belle-mère qui avait elle aussi élevée en grande partie seule ses 2 garçons.
    Il faut effectivement avancer au jour le jour, trouver de la force dans les sourires de ta petite fille. Elle sera ta plus grande force pour continuer.
    Après, si tu es comme moi, ce sera difficile de pardonner à ton homme. Même s’il revient, ce ne sera jamais plus comme avant.
    Finalement, le papa de mon fils n’a pas trouvé le bonheur avec sa nouvelle compagne. Elle l’a trompée et lui a brisé le coeur. Ils se sont séparés.
    Il est tombé malade et est mort quand mon fils avait 3 ans.
    Aujourd’hui, mon fils a 11 ans. Il va bien. J’essaie d’entretenir le souvenir de son papa. Plus le temps passe, plus les mauvais souvenirs s’ estompent et il ne reste que les bons.
    J’ai fait la rencontre de mon compagnon actuel 3 ans après le décès de son papa.
    Ce n’est pas simple tous les jours entre nous, mais ils ont une belle relation mon fils et lui. C’est ce qui compte le plus pour moi.
    Bon courage à toi. Tu n’es pas seule. Ce que tu vis est l’une des pires épreuves de la vie, mais avec le temps, on se relève.

  5. Je n’ai pas de conseils à te donner mais je te souhaite juste beaucoup de courage. Oui, tu vas y arriver comme le dit Elisa. Ça va être dur, mais tu découvriras en toi la force pour faire face, au jour le jour, pour toi et pour ta fille. Je viens de me rompre une relation toxique après beaucoup d’années et c’est exactement ce que j’ai decouvert: une force que je ne soupçonnais pas. Tu vas y arriver, comme le dit Elisa, et tu seras bien plus forte après. Courage

  6. Chère Raphaëlle

    J’ai 37 ans. Il y a 15 ans je suis tombée enceinte de ma petite Manon. Grossesse désirée après 5 ans d’amour avec le papa. Puis à 5 mois de grossesse il a filé.. pour une autre.. les débuts ont été très difficiles financièrement et mentalement. J’avais 22 ans. Je travaillais déjà mais je gagnais peu le plus dur fut de confier mon bébé à cette fille que je considérais comme une voleuse. J’ai pris sur moi pour manon. Petit à petit j’ai avancé. Manon est ado et un peu difficile en ce moment mais notre histoire est unique. Aujourd’hui je m’entends bien avec le papa. J’ai refait ma vie il y a 10 ans avec l’homme de ma vie un homme fabuleux comme Élisa à l’epoque je ne voulais pas.. j’ai un petit Armand qui va avoir deux ans bientôt et la vie est parfois compliqué mais si belle aussi. C’est normal d’avoir mal normal de pleurer lorsque Manon me voyait craquer car oui cela arrivait je lui expliquais. Fais toi aider. Si tu veux on peut s’appeler en passant par Élisa. J’ai été très entourée il ne faut pas hésiter à crier au secours je me permets de t’embrasser belle journée

  7. Bonjour Raphaelle,
    Tes mots sans artifices m’ont touché. Tu t’es ouvert dans ce court billet.. Personnellement je n’ai jamais vécu de séparation. Et comme toi et comme pour beaucoup, la famille représente énormément pour moi. Mais je sais avec certitude que si j’étais amené à vivre la meme chose je réagirais comme toi. J’aurais peur.. Beaucoup de mamans célibataires disent avoir fini par retrouver gout à la vie et même ont appris à mieux se connaitre ainsi et à plus s’affirmer. Alors je te souhaite tout mon courage….et encore plus de courage encore..

    Elisa,
    Je te suis sur instagram et lis avec plaisir tes billets sur ton blog.. comment dire? Tout respire le bonheur cela fait du bien de te lire.. Et quelle belle idée de créer cet espace ou chacun chacune peut venir se confier..

    Belle journée à vous deux 🙂 Et raphaelle, n’hesites pas à nous donner des nouvelles..

  8. Bonjour
    Un amie vient de m envoyer un lien vers ce témoignage, ton temoignage.
    Pourquoi ? Car je marche seule dans paris vers la mairie car mon mari m a dit vouloir divorcé dimanche. Ce dimanche. Apres 10 jours où il avait subitement coupe la communication. Nous avons deux choupettes de 4 ans et 18 mois. J ai 37 ans. Lui aussi. Avec la fatigue la vie parisienne le stress nous nous étions éloigné et je criais beaucoup car je gérais beaucoup, je ne savais pas comment dire ma frustration autrement ( îl voyage beaucoup). Il gagne beaucoup et moi j avais pris un travail de fonctionnaire pour les horaires et aller chercher Les filles. Il me dit que ca date d il y a 6 ans que notre relation S est détériorée, qu il a redonné plusieurs fois des chances à notre couple ( îl ne m a rien dit ou alors pas assez clairement car je ne m en souviens pas). C est sa réponse quand je lui dis que je l aime et qu il faudrait laisser une chance à notre famille. J ai vu une médiatrice familiale. Il accepté d y aller la semaine prochaine mais dans le but Que j accepté sa décision. Il dort sur le canapé depuis dimanche. Nous avions laisse notre intimité s envoler donc les deux dernières semaines il avait eu des élans vers moi dans son sommeil. Je ne peux le rattraper car il m a rejeté deux fois A ce niveau la. Pourtant je pense lui plaire physiquement toujours j ai en plus perdu 6 kg en 2semaines. ( dur les kg de bébé 2). Mon message est archi confus. Pas joliment écrit comme celui de Raphaëlle. Je suis tellement perdue. Je l aime toujours. J ai appelé ma belle mere pour qu elle lui dise de nous redonner une chance. Pour les filles. Il m a dit dimanche  » garde L appartement ( location), je vais en prendre un autre . On va faire la garde alternée. » Avec ses horaires c est impossible . Il plane. Par contre il annulé toutes nos sorties avec nos amis. La médiatrice m a dit de refuser ou d y aller seule. C est vrai il va me couper d eux sinon. Je pense qu il ne leur a pas encore dit. Voilà voila je suis en arrêt maladie car j ai fait un malaise mardi au travail. La honte. Il ne le sait pas.
    Je vous embrasse toutes. Aurelie

    • Aurelie, il y a beaucoup de souffrance dans tes mots, j’en ai de la peine pour toi. Je te souhaite beaucoup de courage. Ne reste pas seule et fais-toi aider à surmonter cette épreuve. Nous ne nous connaissons pas et je n’ai aucun connaissance particulière à t’apporter, sinon une oreille bienveillante. Si tu as envie de m’écrire, n’hésite pas. Courage à toi.

  9. Bonjour Raphaëlle, je suis très émue en te lisant. Ce qui m’a frappé, c’est la phrase qu’Elisa a choisi comme titre : « Il est parti sans un mot ». Pour moi c’est la pire des ruptures. Bien sur, quand on quitte quelqu’un, souvent il n’y a pas d’explication spéciale ou de révélation fracassante à faire. Mais abandonner une femme que l’on a aimé, la mère de son enfant, mérite au minimum qu’on lui formule son choix, sa décision. Il n’y a rien de pire que de ne pas avoir entendu ces mots (aussi douloureux soient-ils sur le moment), car les mois passent et on l’on continue de se demander « Pourquoi ? Qu’ai je fait ? Si j’avais dit ceci ou cela serait il revenu ? Peut être m’aime t il encore ? Il est parti pour de mauvaises raisons. Il doit penser ci ou ça, il faut que je m’explique », c’est un labyrinthe mental dont il est très difficile de sortir. Je trouve que comme d’habitude les conseils d’Elisa sont parfaits, sains et pragmatiques : ne te laisse pas enfermer dans le toxique espoir d’un retour, exige une discussion (tu la mérites), et puis tourne la page. Les premiers mois vont être longs, envahis de douleur et de sa présence, mais un beau jour tu te diras « Tiens, je n’y ai pas pensé ce matin », et ce jour là sera un grand jour à célébrer, entourée de tous ceux qui t’aiment !! Très bon courage , bises affectueuses !

  10.  » Le bonheur, en partant, m’a dit qu’il reviendrait. »
    Jacques Prévert

  11. Chère Elisa, chère Raphaëlle,

    Vos mots sont tellement justes et raisonnent si concrètement dans ma tête. ..Ces mots qui réussissent à faire remonter des émotions que l’on croyait si bien enfouies…
    Un peu la même histoire que les autres témoignages, deux bouts de choux d’à peine 2 et 4 ans, faire le deuil de la famille tout juste éclos de son œuf, faire le deuil de son amour aussi, se dire que s’il n’y avait pas eu d’enfants ça aurait été mieux, moins douloureux, moins difficile, et en même temps, mon dieu quelle bonheur qu’elles soient là! Faire le deuil des projets, vivre au jour le jour, faire le deuil des hommes aussi (tous des S^%^*§!:/£ !!!! )… Et oui tu seras forte pour ton petit, puis pour toi, parce que tout compte fait, la vie ne réservera pas que de mauvaise surprise! Et surtout, tu ne seras pas forte tous les jours, et ce sont ces moments où tu sentiras ton entourage proche de toi, qui te permettront de voir ce rayon de soleil …
    Les nuages passeront, avec le temps…

  12. Chère Raphaëlle ton témoignage est très touchant … Je me reconnais tout à fait dans ton histoire et je vois qu’il y en a plein d’autres… le père de mon fils m’a quitter lorsqu’il avait 9 mois… oui je sais c’est très tôt mais je ne m’y attendais pas de tout! C’était un peu tendu certe mais je pensais que tout s’arrangerait il était tellement fier et heureux de devenir père. Et puis le pire me tombe dessus alors que mon bébé etait si petit… complètement effondrée je me suis dis je n’allais jamais m’en remettre … et puis étant très bien entourée (ma famille et aussi mon ex belle mère m’ont beaucoup soutenue, aidé) je me suis sentie beaucoup mieux. J’ai passé des soirées avec mes copines inoubliables qui m’ont fait énormément de bien! Les filles et Elisa ont raison il faut laisser le temps au temps … il aide vraiment à se recentrer sur soi sur son enfant car de toute façon on a pas le choix, un petit être qui n’a rien demandé est la et il nous donne aussi la force de se relever. Je terminerai avec cette belle citation :
    On ne sait jamais à quel point on est fort jusqu’au jour où être fort reste la seule option. Johnny deep
    Très bonne journée
    Lydiane (74)

  13. Bonjour,
    le fait que tu ne sois pas la seule à vivre cette situation n’enlève rien à ta douleur, ne culpabilise pas de souffrir. Sache que tu es plus forte que ce que tu pense. Concentre toi sur les petits bonheurs, les petits plaisirs, les petites victoires…( je me souviens encore de ma fierté la première fois que j’ai conduis sur le périph seule après ma rupture, oui je suis capable de conduire!!!)

  14. Bonjour Raphaelle,

    Je suis très triste pour toi.. et encore une fois choquée par la lacheté des hommes et la facon qu’ils choississent pour QUITTER… mal elevés, sans coeur? quelle explication pour justifier ça? comment est ce qu’ils peuvent dormir tranquillement quand ils font ça. Je disais toujours que tout peut arriver dans la vie.. un autre amour etc. Mais il doit y avoir des REGLES à respecter: parler en face, supporter les sanglots et des roulements par terre, la conversation.. il faut pas quitter son ex femme pareil.. je suis pas d’accord. Perso, j’ai vecu les 2 séparations ( sans avoir un enfants) et à chaque fois l’homme partait par texto. Donc je me demande aujourd’hui.. que faire?

    Si tu as besoin d’aide , parler, garder la pétite ou se voir , je te laisse mon mail: barsls@hotmail.com

  15. Chère Raphaëlle,
    Comme je te comprends, comme cette douleur est inimaginable… Le choc… le après… le qu’est-ce que je vais faire… Le pourquoi…
    Ne sois pas dure envers toi même, surtout, ne te culpabilise pas!!
    Prends les jours les uns derrière les autres, ne pense pas à trop loin, c’est trop dur de s’imaginer une nouvelle vie quand on souffre.
    Je ne veux pas me poser en donneuse de leçon, juste partager ce qui m’a aidé, quant au mois de mai j’ai pris un 38tonnes en pleine face. Prends-toi un carnet et tous les soirs, ou quand tu en ressens le besoin, écris. Ecris ce que tu penses comme tu le penses (tu apprécieras aussi de le relire quand tu iras mieux), tout ce qui te fait souffrir, mais aussi ce qui te donne un peu de joie.
    Ecris ce que tu voudrais dire au papa, tout, tu lui diras, ou pas, mais le jour où tu lui diras tu te sentiras plus forte.
    Si tu en as le courage, sur un autre petit carnet, tous les soirs écris les 3 choses qui t’ont donné un peu le sourire dans la journée, au début ce n’est pas facile, puis après on apprécie de faire ce point sur sa journée, et sur ses progrès !
    Une rupture, c’est comme un deuil, il y a les fameuses 7 phases du deuil (le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation et enfin la reconstruction), tu vas passer par toutes ses étapes… Certaines plus longues que d’autres.
    Malgré tout, il te faut accepter ta tristesse, oui tu dois être forte pour ta fille, bien sûr, mais accepte de pleurer c’est nécessaire (personnellement je suis parfois, grâce à ma sœur qui prenait un peu le relais auprès de mes enfants la 1er semaine, sortie hurler dans la rue… Les gens te regardent bizarre hein… Mais personne n’a appelé les flics… Certains sont même venus me demander si j’avais besoin d’aide…).
    Les amies bien sûr, elles seront toujours là, même après, c’est le bien le plus précieux, ose prendre ces mains tendues vers toi.
    Et puis le blog d’Elisa m’a beaucoup aidé, voir sa vie maintenant, me dire que tout est possible.
    Bon courage Raphaëlle, même si ça n’aide pas, tu n’es pas la seule dans ce cas. Moi j’aurai préféré qu’il parte pour une autre, j’aurai quelqu’un à qui en vouloir… Comme quoi on est parfois un peu tordue….

  16. Oh Chère Raphaëlle…

    J’ai tourné 100 fois des mots semblables aux tiens pour les envoyer à Elisa, puis je n’en ai jamais trouvé le courage, ni l’énergie.
    J’ai un petit garçon qui a l’âge de Mia. Une famille unie, des parents mariés depuis 35 ans et encore incroyablement amoureux et tendres l’un envers l’autre : mon modèle ! Je suis une jeune femme stable et j’aspirais à construire une jolie vie avec le père de mon fils, dont j’étais éperdument amoureuse depuis presque 10 ans. Nous étions considérés comme un beau couple, admirés par nos amis pour notre liberté et nos passions communes.

    Et puis un jour, il y a maintenant un peu plus d’un an, et sans crier gare Raphaëlle, il est parti. Sans un mot. Et sans évoquer une potentielle autre femme. Il a simplement dit qu’il n’avait plus envie. Mon fils avait 15 mois, j’avais 32 ans. Le sol s’est dérobé sous mes pieds. Ma famille, ma si jolie famille, celle dont j’avais tant rêvé, est passée de l’image d’Epinal à la photo ternie, déchirée. Je suis rentrée de vacances pour ne retrouver que ses cartons du sol au plafond et ma vie en miettes… Comme j’ai eu honte, si tu savais. Pour moi, la terrible statistique parisienne du « 1 couple sur 2 se sépare ou divorce » ne pouvait concerner que le couple de mon voisin mais certainement pas le mien. Moi ? Mère célibataire ? Jamais de la vie une chose pareille n’aurait pu m’arriver. Aussi j’imagine ton désarroi, je le ressens avec toi, je t’accompagne dans cette épreuve.

    Elisa qui a vécu ce genre d’histoire le dit de la façon la plus juste : il n’y a que le temps qui puisse aider. Et puis la tolérance envers soi. Accepter que ses géniaux amis nous aident, de pleurer dans les bras de ses parents, de ses proches, de trinquer à ses désillusions et se dire que quoi qu’il advienne, cette douleur incommensurable nous prouve que l’on est vivants et que malgré la difficulté à avancer, nos enfants nous tiennent debout. Alors accroche-toi à ta petite poupée. Et donne-toi du temps.

    Merci d’avoir pris le temps d’écrire ton histoire à Élisa, te lire, vous lire, lire tous les commentaires me font tellement de bien… Si tu souhaites m’écrire, je laisse ici mon mail, je suis sûre que l’on aurait des tas de choses à se dire, et surtout beaucoup de réconfort et d’entraide de mamans à partager, alors n’hésite pas.

    Une dernière chose, Raphaëlle. Lorsque le père de mon fils m’a quittée, ma Maman m’a dit « Qu’est ce que j’aimerais avoir un an de plus », sous-entendant qu’une année aurait passé et que tout ce chagrin, toute cette incompréhension serait atténuée, digérée, intégrée… Alors laisse le temps balayer les larmes sur tes joues, parce qu’après la pluie…
    lollipopsandbubblesontumblr@gmail.com

    • Merci Clémence pour ton mot, et de te raconter pour moi. Ca me touche beaucoup. Je me reconnais dans cette déception de voir s’écrouler la famille parfaite, dans cette honte d’un tel échec. Je n’ai pas encore osé parler à la crèche de ma fille par exemple, pour cette raison. Je trouve ça tellement moche. J’espère que tu vas mieux, que le temps a fait son travail et que tu aperçois le beau temps.
      Moi je vais l’attendre tranquillement. Merci encore pour ton témoignage que je trouve très généreux.

  17. Chère Raphaëlle,

    Tes mots comme ta situation font échos à ce que j’ai pu vivre il y a plus de 2 ans , lorsqu’il est parti sans un mot, sans remord, sans compassion ni considération pour moi et ce que nous avions construit.
    Le deuil de cette amour est long mais salvateur. Accepte d’être triste, énervée, déçue etc. CA VA PASSER. Prends confiance en toi et en ta valeur.
    Tu es une femme aimable et pour toujours une maman.
    Tu recréeras une nouvelle vie jolie, tu es libre de lui donner la forme et le sens que tu voudras.

    – La route est longue mais la voie est libre –

    Raphaëlle M.

  18. Moi aussi il est parti il y a 5 ans, quand je suis rentrée de la maternité. Pas sans un mot, ça n’allait plus depuis longtemps mais pourtant avec l’accouchement, les hormones, j’ai vécu plusieurs mois dans le brouillard en espérant qu’il revienne alors que je savais que ce n’était pas la solution. Je la voulais aussi cette séparation.
    Bref aujourd’hui mes deux garçons ont grandi, je n’ai pas « refait » ma vie mais je suis heureuse et épanouie. J’ai plein de copains, copines, je profite des moments sans les enfants et avec eux aussi. Je suis bien!
    Le chemin est long, douloureux, personne ne te dira le contraire mais il est nécessaire pour toi.
    D’ici quelques temps, tu rencontreras d’autres personnes, des gens comme toi. C’est eux qui m’ont aidé. En me montrant qu’on pouvait être heureux sans un homme ou une femme, que la solidarité n’était pas vaine et que l’amour se cache partout.
    Tu es toi avant d’être un couple, maintenant tu n’es plus que toi et crois moi c’est énorme. On se redécouvre, tout ce qu’on avait enfoui pour lui ou elle rejaillit. On repense en arrière en se disant que oui ce couple ne tenait pas la route (et ce n’est pas la faute de Paris, tes enfants, ou ton job).
    L’argent ce n’est pas grave, tu vas revoir tes priorités et toucher quelques aides.

    Et puis crois moi un jour tu te réveilleras sans pleurer, sans y penser, un jour tu te réveilleras avec des envies, tu rencontreras d’autres hommes, tu auras seize ans à nouveau. Le chemin est long mais il est chouette, moi je ne le regrette pas!

  19. Raphaëlle, les mots me manquent, mais Elisa a su trouver les bons.
    Toutes mes pensées les plus chaleureuses…

  20. J’étais enceinte et heureuse de le lui annoncer. En réponse il est parti le jour même.. Il m’a rendu les clés de l’appartement et il est parti.
    J’en suis tombée malade, j’ai cru que cette vie n’était pas la mienne.
    C’était en septembre 2014.
    J’ai du tout réapprendre, même à me brosser les dents!!
    Aujourd’hui je suis fière et heureuse de mon indépendance.
    Il voit régulièrement notre enfant et lui porte tout l’amour, l’attention et la protection dont elle a besoin. Mon cœur de mère est rassurée pour toujours.
    Mon cœur de femme va mieux, même si je ne suis plus tombée amoureuse depuis, je sais que cela viendra un jour.
    Je te souhaite la force pour tout réorganisé le mieux possible dans ta vie quotidienne.
    Ne culpabilise pas d’être triste ou de pleurer, cela fait partie du processus de deuil.
    Et le soleil reviendra assurément dans ton cœur de mère et de femme.
    Une dernière chose, les enfants ont une capacité de résilience et d’adaptation incroyable!!

    Je t’embrasse,
    Claire

  21. Chère Raphaëlle,
    j’ai 38 ans , il y a 8 ans le père de ma fille m’a quitté alors que j’étais enceinte de 4 mois ( grossesse désirée obtenue par Pma) et j ai accouchée à 7 mois de grossesse.
    le choc surtout quand on s’y attend pas. j’ai cru que j allais mourir , mais à la pensée du petit être qui poussait en mois , je me suis relevée, je me suis battue heureusement qu elle était la . elle m à sauvée. … je me suis fais aider suivie psychologique, mes parents , mes copines. C était dur mais on trouve la force . on est plus forte qu’on ne le croit.
    j ai changé de région, j ai rencontré mon futur mari . aujourd’hui j ai deux autres enfants .
    aller courage la vie est belle

  22. Chère Raphaëlle,
    En lisant ces lignes (avant de voir la signature) j’ai pensé très fort à une amie de ma sœur (qui lui est très chère) qui est en train de vivre cette terrible épreuve…Cette amie est surnommée Rapha…je ne suis pas assez intime avec elle pour la contacter directement alors je me permettrai ici de lui dire que je lui envoie toute mon affection…Qu’elle est je pense une jeune femme magnifique, inspirante, pleine de créativité et de ressources…ces ressources seront sûrement enfouies pendant un temps, le temps de se reconstruire de tout cela…C’est une merveilleuse maman…je suis désolée Rapha que tu aies à vivre cela…et je t’embrasse très fort…Que ces Rapha soit 2 personnes différentes ou une seule et même personne je vous souhaite plein de courage et que le bonheur revienne dans vos vies….
    Claire (la sœur de Marie-Charlotte)

  23. Ca a été dur. Ca a été très dur.
    Mais quand je regarde ça dans le rétro, avec 10 ans de recul qu’est ce que je suis fière.
    Il va y avoir des moments très tristes, mais tu vas tenir, parce que tu n’auras pas le choix.
    Parce que ton enfant n’y est pour rien, et que tu veux être une maman heureuse pour son bien.
    Bien sur tu feras semblant. Souvent. Et puis finalement, ça viendra, tu recommenceras à sourire, tu commenceras à ne plus être triste tous les jours et au bout du chemin tu seras de nouveau heureuse. Ca, on est nombreuses à pouvoir te le promettre !
    Je l’ai fait sans aide, sans être entourée, sans argent, sans réseau.
    Et j’ai réussi.
    Parfois notre amour de mère suffit.
    Tu peux le faire aussi.
    Bon courage !

  24. Lire vos témoignages me bouleverse. Car je pourrais être vous. J’ai 33 ans, un amoureux depuis 14 ans, 3 enfants de 6 ans, 3 ans et un merveilleux bébé de 6 mois. Et s’il rentrait un jour en me disant que c’est fini? Et s’il ne rentrait pas? J’y pense souvent, inconsciemment je m’y prépare, alors que tout va bien dans notre couple. Mais justement, dans des témoignages comme les vôtres, j’ai souvent l’impression que tout allait bien. Et puis paf c’est fini.
    Je sais que comme toutes, et comme toi Raphaëlle, je surmonterais tout ça, me réinventerais et panserais mes blessures en m’inventant une vie plus belle. Mais je suis comme toi. Ce n’est pas la vie que j’imagine. J’ai construit une famille et ça n’est pas pour la voir éclater. Je serais tellement, mais tellement, en colère s’il osait me voler la vie dont je rêve… Alors sois en colère et montre lui quelle femme inestimable il a perdu et quelle mère admirable tu es malgré sa lâcheté.
    Tous mes vœux de bonheur t’accompagne et j’embrasse ta fille qui, elle aussi, vient de voir réécrit les lignes de sa vie.

  25. Très chère Raphaëlle, je suis dans la même situation que toi depuis 3 semaines… Je n’ai pas de mot, excepté cette phrase de Jacques Prévert qui tourne en boucle dans ma petite tête, pour ma fille : « Le bonheur, en partant, m’a dit qu’il reviendrait. »
    Je t’embrasse tendrement et merci Élisa pour tes mots.

    • Merci pour ton petit mot, pour cette jolie phrase que je connaissais mais qui mérite d’être entendue au bon moment … et courage à toi aussi, je pense à toi

  26. Chère Raphaëlle
    J’ai aussi écrit à Elisa en mars dernier, déjà.
    Il est parti me laissant seule avec ma vie de 2 semaines et mon amour de 5 ans.
    Aujourd’hui, 8 mois plus tard je mentirai si je te disais que ça va. Il y a des hauts et des bas mais surtout des hauts. Quand je les regardent je me sens une Wonder Woman, une super maman de compète qui gère d’une main de maître.
    Juge aux affaires familiales fait, vente de la maison fait, déménagement fait, nouvelle vie en cours 🙂
    Mes amis et ma famille m’ont énormément soutenu et ce soir je suis chez mes parents avec mes amours parce que j’en avais envie, besoin.
    Prend les choses au jour le jour. Ne te met pas la pression. Respire, vie et surtout enivre toi de l’amour de ta puce et de ton entourage!
    Je pense fort à toi.

    Virginie

    • merci Virginie, je vais essayer d’être une Wonder Woman moi aussi, je penserai à toi 😉

  27. Bonjour Elisa, bonjour les filles,

    Merci à toutes pour vos messages, qui j’avoue, m’ont beaucoup émue et pas mal fait pleurer aussi !
    Vos témoignages me touchent, vos encouragements vont rester dans un coin de ma tête et m’aider à avancer …
    J’ai lu des choses bien tristes dans vos commentaires, des histoires dures, et ça me conforte dans l’idée de devenir une femme et une mère forte. Parce que c’est souvent, sans vouloir faire de généralités; mais avouons le, les femmes qui trinquent et qui doivent rester dignes, responsables, bien ancrées dans la vie, alors que les hommes ont tendances, avouons le encore, à fuir… Mais quelle force cela peut nous donner quand il le faut de savoir qu’on est pas seule, merci merci merci pour tout ça.
    Des bises sur vos joues à toutes

  28. Un peu la même histoire, comme bien d’autres apparemment, et aussi le sentiment de perte de ce qu’on pense être « une famille » … jusqu’au jour où une jeune femme d’une équipe de tournage m’a demandé s’ils pouvaient nous filmer moi et mes filles pendant qu’on attendait le bus car ils cherchaient « une famille » comme figurants, moi qui aurais normalement dit non j’ai accepté avec le sourire et depuis je sais qu’une famille c’est nous aussi ! Je suis fière de ce que nous sommes devenues même s’ils n’ont pas gardé notre passage dans le film ! Bon courage, le bonheur est juste devant toi, un peu en avance mais tu le rattraperas vite.

  29. Bon courage à toi Raphaëlle !!!
    Elisa a raison, laisse passer le temps et tu retrouveras le sourire.
    Entoure-toi bien d »amis pour affronter tout ça.

  30. Chère Raphaëlle,
    Ton histoire me touche beaucoup surtout ton expression » il est parti sans un mot », j’ai connu ça, 12 ans d’amour, un mariage et un bébé de 6 semaines. Puis plus rien que le vide de l’absence, la douleur de l’infidélité et la perte du sens de ma vie. J’ai cru devenir folle de désespoir. Je pense que de ne pas avoir d’explications, la brutalité d’un départ et une autre femme c’est insupportable. Prends le plus grand soin de toi pour guérir de cette épreuve, je t’envoie toute l’empathie, le courage et les pensées possibles. On souffre beaucoup mais on s’en sort plus forte et grandie. Tu retrouveras le bonheur, n’en doute pas mais ne t’accroche pas au passé et ne t’embrasse pas d’anciennes certitudes, ça rend malade et empêche d’avancer. Concentre tes efforts sur ta fille et toi-même, accepte et sollicite toute l’aide possible. Je t’embrasse de tout mon cœur. Ça va aller.

  31. Raphaëlle,
    Trois ans bientôt que je marche aux cotés de mon petit Marius sans son père. Sans tambour ni trompette, il est parti avec un « c’est comme ça.  » J’ai eu des envies de meurtre, des nuits sans sommeil, des cris, des angoisses, des larmes à n’en plus finir,… Les rituels du coucher avec mon petit, qui n’avait pas trois ans à l’époque, étaient interminables ; surtout lorsqu’il réclamait son papa ou qu’il demandait inlassablement pourquoi est-ce que son papa n’était plus là. Je me souviens combien j’étais fatiguée, usée, exténuée,…
    Mon travail passionnant m’a permis de tenir le coup et surtout de mettre, pendant au moins 8 heures par jour, ma détresse de côté. Et puis, il y a eu mes amis, ma sœur qui m’ont gérée, rassurée, écoutée, soignée,… Avec entre autres 10 kgs de moins sur la balance, 2 thérapies, des heures de yoga et de sport, je peux enfin dire que je vais bien. Je détestais qu’on me dise « tu verras, avec le temps, tout passe » mais c’est vrai. Ma plus grande fierté aujourd’hui c’est de me sentir grandie et malgré la dangerosité,à l’époque, de mon mari, je ne l’ai jamais dénigré devant notre fils. J’ai aussi beaucoup appris et enfin, je me re-centre sur l’essentiel et reprends du plaisir. Les fins de mois sont difficiles, l’organisation au quotidien est compliquée mais Marius et moi allons bien. Et là est l’essentiel…
    Je t’embrasse très fort Raphaëlle.
    Corinne

    • Merci de ne pas faire apparaître mon nom de famille dans mon commentaire stp Elisa !
      Corinne ASTOUL

  32. Raphaëlle,
    C était il y’a 4 ans, il est parti pour une autre sans vraiment donner d ‘explications alors que notre fils n’avait que quelques mois. Je ne m y attendais pas… la famille dont j avais toujours rêvée disparaissait, l homme que j aimais au plus profond de moi m abandonnait et je voyais la vie que j avais imaginée m échapper sans pouvoir la retenir, le retenir…
    Ça été dur, un vrai choc , mais le temps à fait son oeuvre. C est d ailleurs les yeux plein d’émotion que je t ‘écris aujourd hui quand je repense à ces dernières années. Il y’a c est vrai des événements qui marquent, si fort que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. Le tsunami que j ai vécu à laissé place à davantage de calme et de sérénité, une envie folle de vivre intensément chaque instant.Aujourd’hui j ai repris confiance en moi, j ai accepté de laisser un homme à nouveau partager ma vie ( et pourtant si un jour on m avait dit…)et ensemble nous avançons avec mon fils à nos côtés ! Garde confiance …
    Je t embrasse

  33. Bonjour Raphaëlle! Je te souhaites de retrouver un équilibre qui vous conviennent à toi et ta petite pour ensuite te reconstruire et pouvoir embrasser le bonheur de nouveau ! Je voulais t’apporter le regard d’une ancienne enfant et d’une plus très jeune femme maintenant. Mes parents se sont séparés lorsque j’avais 8 ans, leur relation devenait toxique et ma mère est tombée amoureuse d’un autre homme . Mon père a mit un peu de temps a trouvé ce qui lui convenait dans sa vie à lui, mais il a eu la chance de trouver l’amour de sa vie, celle qui lui a permis d’accéder à son rêve (vivre de musique), qui lui a permis d’avoir une grande famille solidaire (nous sommes 4 enfants, 2 fratries pour en former qu’une). Mon père est heureux et je ne remercierai jamais assez ma mère d’avoir trouvé il y a longtemps cet autre homme, même si de son côté elle n’a pas vécu une si belle histoire, j’ai finalement eu des parents plus épanouis séparément, merci la vie! Je te souhaite beaucoup de bonheur à venir et une reconstruction heureuse! Crois en toi, crois au lendemain…je me répète souvent cette phrase quand j’ai un coup de mou : souris à la vie et la vie te sourira. Tendres pensées 🙂

  34. Raphaelle,
    Je n’ai pas tout à fait la même histoire (c’est moi qui ai demandé la rupture aux 8 mois de mon fils car ça n’allait pas très bien entre nous et, goutte d’eau, je découvrais 1 an et demi d’infidélité…), mais oui, tout passe.
    Une bonne thérapie, des heures de Florence Floresti (jte jure, ça marche !!), draguer sur internet (oui, il m’avait bien dégommée, j’avais besoin de voir ce que je valais encore « sur le marché »…), et retrouver aussi le bonheur de ne pas dépendre d’un autre pour vivre…Il y a eu des moments difficiles c’est vrai, mais tout passe, et ça aussi passera.
    Je te souhaite plein de courage, mais ta fille t’en donnera.
    Comme l’ont déjà dit les filles, reste tolérante et aimante avec toi même. Cocoonez vous, et, quand tu en auras la force, pousse la porte d’un bon thérapeute, qui saura t’aider à mettre des mots sur ce qui s’est passé, et à dépasser tout cela.
    N’oublie pas, on y croit pas au début mais c’est tellement vrai..Tout passe, et ça aussi passera.

    Plein de pensées.
    T.

  35. Bonsoir,
    Je viens de lire votre message bouleversant, et je peux ressentir exactement la douleur que vous évoquez, ce vide immense, ce manque qui vous ronge intérieurement. J’ai vécu la même chose, il y a deux ans, au bout de 20 ans de mariage et deux enfants….. là on l’on commence à penser que l’on va vieillir ensemble…. et cette horrible nouvelle un jour……froide, glaciale, impersonnelle et impensable…. le mien est parti avec une autre aussi, pendant que nous étions en vacances……le retour, les placards vidés…… La violence de cette douleur, la vôtre, je peux la ressentir au travers de vos mots, elle m’est familière. On n’oublie pas mais on apprend à vivre avec. 10 jours, c’est court, il faut le temps pour digérer l’impensable…. les amis et la famille sont en général présents et il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, c’est bien normal…. Mais une chose est sûre, l’être humain et plus particulièrement les mères ont des ressources insoupçonnées surtout lorsqu’il s’agit de leurs enfants. Vous y arriverez, tenez bon. Courage, courage, courage, et doux câlins à la petite. J’ai 46 ans et je me surprends à penser encore au prince charmant ! Alors…….
    Séverine

  36. Chère R. Je passe de temps en temps lire les  » chere Elisa » et le tien me touche . Il y a 5 ans je suis tombée sur un sms, celui d’une autre… l impression que le sol s’ouvrait sous moi… notre couple n’était pas au beau fixe pour de nombreuses raisons mais le mensonge, la tromperie. .. je ne m’y attendais pas… 3 enfants dont une petite de 14 mois… et en congé parental. .. j’ai déménagé, reçu le soutien de mes proches… mais je devais tenir bon, pour eux… petit à petit, réapprendre à vivre… ne pas dormir la nuit à cause des soucis etc etc…. aujourd’hui j ai refais ma vie…. J ai eu un autre enfant mais je ne considére rien comme acquis. Et je dois pallier au manque du père qui n a pas montré signe de vie depuis 4ans…. on ne connaît jamais la personne dont on divorce… je te souhaite beaucoup de courage.

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