Chère Elisa #19

In Humeurs
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 Chère Elisa,
Il est 3h45 et ma fille de 8 mois ne dort pas depuis plus d’une heure. Je n’en peux plus mais son père ne prend pas le relais, car il a besoin de sommeil et il faut croire que moi je n’ai pas besoin de dormir.
Cela fait 8 mois que je ne dors pas, que je l’allaite , que je travaille, que je m’occupe de la grande…
Il participe, s’occupe de ses filles mais pas la nuit…
La pression monte devant les yeux de ma fille, j’ai honte d’en arriver la, de ne plus pouvoir communiquer de ne plus le soutenir. Notre amour a disparu derrière les insultes et parfois même une violence « légère »‘. Je ne sais plus quoi faire…la famille que je rêve de construire s’effondre et je ne sais pas s’il est préférable de mettre mon énergie à la reconstruire ou à être heureuse en essuyant les plâtres d une rupture.  
C’est pour mes filles que cela me prend les tripes, elles n’ont rien demandé, elles subissent les colères et les crises de nerfs.
Je suis perdue car il y a également de jolis moments mais plus de communication. Il n’a pas été élevé dans le dialogue et garde toujours tout en lui. Je ne sais pas comment lui faire prendre conscience du problème.  ‘Je pars en déplacement dans 2 jours et ça me tord le ventre de laisser mes filles, je ne suis pas sereine. Il va faire ce qu’il peut mais est ce que ce sera assez?..
 Je m excuse de vous avoir importuné avec mes soucis , les larmes ont coulées, ma pitchoune est presque endormie alors je vais essayer d’en faire autant pour ne pas flancher. 
Je vous remercie pour le bonheur que vous transmettez à travers vos photos, cela fait rêver. J aimerais être épanouie, heureuse et aussi optimiste que vous mais pour l’instant c’est pas gagné.
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Chère Claire (je change ton prénom volontairement)
Tu es au bout du rouleau et après une naissance, c’est on ne peut plus normal.
Je te rassure toutes les femmes qui te lisent ici, ont eu envie un jour, de découper leur mari en petits morceaux.
Chaque naissance a été pour moi, une immense joie mais aussi un moment difficile pour mon couple. La fatigue, étant ce que j’ai le plus de mal à gérer.
Tu as le droit d’être fatiguée, le droit d’être en colère, le droit de ne plus en pouvoir, mais surtout le droit de le dire!
Il est exact que certains hommes semblent avoir le sommeil bien lourd et que cela peut être une grosse source de rancoeur.
J’ai connu cela, et puis un jour, j’ai arrêté de râler toute seule la nuit et je l’ai secoué: notre accord, c’était:  j’allaite ok, mais tu te lèves pour aller chercher notre bébé. Puis j’ai investi dans un cocoonababy et nos deux filles ont dormi avec nous, c’est véritablement ce qui a sauvé mes nuits.
Je ne sais pas où en est ton couple, mais je crois qu’avant de penser à une séparation, il faudrait essayer de faire en sorte que tu puisses te reposer. On ne parle pas assez de la fatigue des mères, surtout lorsqu’en plus d’un bébé, il y a d’autres enfants à gérer. 
Ta famille ne s’effondre pas j’en suis certaine, en revanche je pense qu’il est temps de forcer les autres (et peut être un peu toi aussi) à te soutenir et te relayer.
Le papa des filles ne fera JAMAIS comme toi, et c’est tant mieux! Mais je te rassure il s’en sortira très bien, lorsque tu seras en déplacement. N’attends pas de perfection ou d’investissement total de sa part; en effet, ce qu’il y a de génial avec les hommes, c’est qu’ils savent bien plus que nous penser à leur survie, en donnant ce qui est nécessaire à leurs enfants, tout en préservant leur confort personnel. Sincèrement, on n’a rien de bon à tirer à se dévouer corps et âme à nos enfants sans penser un peu à nous. Il y a un exemple que je garde toujours en tête: lorsqu’il y a un souci dans un avion, on te demande de mettre ton masque à oxygène en premier avant de le mettre à tes enfants. Pourquoi? Parce que sinon tu n’es pas en état de les secourir correctement.
Avouons que nous les femmes, avons une fâcheuse tendance à vouloir tout gérer et à dicter une manière de « bien » faire au sein du noyau parental.
J’ai été moi aussi comme cela bien longtemps, et j’ai compris que ce n’était pas très grave si ma fille partait à l’école avec un look épouvantable ou des chaussettes mal assorties, et qu’il fallait que je laisse l’Amoureux faire.
Je sais que c’est facile à dire, mais fais des siestes, oublie le ménage, va chez Picard (oui c’est bien moi qui dis cela) , demande de l’aide autour de toi.
Tu auras toute la vie, pour faire correctement tout cela dans ta maison, aujourd’hui, tes priorités sont ailleurs.
Ma belle mère m’avait offert des bons pour une aide ménagère à la naissance de mon fils et cela m’avait fait bien plus plaisir que des fleurs ou du chocolat!
C’est une période très particulière que tu traverses et qui paraît sans fin, c’est le moment de parler et de choisir de se serrer les coudes. N’hésite pas à dire, à ton compagnon, ce que tu ressens et à lui exprimer que c’est maintenant, que vous devez affronter ensemble cette mauvaise passe. Et puis tu verras le temps passe, et les enfants dorment sans problème, et dans un couple on se retrouve plus forts. On réapprend à s’accorder du temps et c’est un peu une nouvelle lune de miel. Je te rassure tous les couples sont un peu au ralenti de leur vie amoureuse, pendant les premiers mois d’un enfant.
J’espère de tout mon coeur que tu dormiras bien ce soir,
je t’embrasse fort
Elisa
Je vous laisse avec ces quelques photos de l’été dernier, qui me rappellent tant de bons moments

51 Comments

  1. Tu sais Claire, mon fils va sur ses 9 mois et je divorce 1j/2 dans ma tête pour emménager dans une maison paisible rien qu’avec mon minipouce. Loin des engueulades et des cris de notre couple.
    Je suis é-pui-sée car je fais énormément pour que le quotidien soit joyeux, riche en découvertes , avec 7 premiers mois vraiment très compliqués pour mon enfant qui a eu des gros soucis de santé avec un relais homéopathique de la part de son papa qui ne nous envoyait en prime que des ondes négatives.
    J’ai perdu 6kgs de mon poids de forme, en + donc de mon poids de grossesse. Mais je tiens bon, tu sais pourquoi ?
    J’ai réussi : baby va bien, il n’est plus en danger, il est plein de vie et s’ouvre aux autres. Maintenant, je peux recommencer à penser à moi et m’éloigner car il est armé et fort.
    On a toutes nos montagnes à gravir, je trouve aussi que mon homme ne fait pas assez. Mais je sais aussi que je prends parfois beaucoup de place et qu’ils apprennent à se connaître quand je ne suis pas là (faits rarissimes et que je vis mal tant je me crois indispensable).
    Courage, prends soin de toi, le repos viendra de ça.
    Pourquoi ne pas faire un roulement un soir/2 ?
    Je t’embrasse fort

  2. Bonsoir Claire
    Te lire me tire les larmes car cette période est encore assez fraîche dans ma mémoire. ..
    Ne restes pas seule
    N’hésites pas à pleurer
    Ne culpabilises pas d’en parler
    Le papa se trompera de vêtements mais il s’en sortira. ..si si
    Prends soin de toi : sport ,photo, …. leur amour sera toujours là
    Bref je pense à toi

  3. Bonsoir Claire,

    je suis passée par là deux fois avec mes garçons, et même si on sait que ça passera, difficile de continuer à prendre sur soi quand on est au bord de l’épuisement. Pour mon deuxième garçon, j’avais acheté un cocoonababy; ainsi installé dans notre lit, on dormait déjà mieux. Je me suis fait aider pour le ménage pendant longtemps, ça me paraissait plus important que de nous offrir un restaurant ( et aujourd’hui encore, c’est le luxe que je choisirais en premier ).

    Et si tu dois partir en déplacement, c’est sans doute une vraie chance à saisir pour prendre du recul et te reposer un peu. Et ça permettra peut-être au papa de mieux comprendre pourquoi tu as besoin de lui, pourquoi il a besoin de toi et pourquoi vous devez mutuellement prendre soin de vous, de votre couple, et de votre famille.

    Je t’embrasse.

  4. Ce qui m’interpelle surtout c’est que tu parles de  » légères violences »…J’ai 3 enfants mon 1er garçon a eu des soucis de sommeil jusque sa rentrée au CP ca à eu forcément un impact sur notre vie de couple notre deuxième est arrivé quelques mois après sa naissance j’ai vécu un drame dans ma vie de femme j’étais en plein burn out ce soir là plus que jamais je n’en pouvais plus je m’étais couchée avec mon nourrisson et au moment ou je m’endormais mon 1er m’à réveillé je n’étais pas contente je l’ai grondé d elà une dispute entre mon mari et moi à éclatée c’est allé très, trop loin il à levé la main sur moi et pas qu’un peu j’ai eu la trouille de ma vie ce soir là et si j’avais un doute j’ai bien compris qu’une femme sous la violence d’un homme est physiquement impuissante…Hormis la stupeur de son geste j’ai été déçue et j’ai eu peur de l’avenir….Je ne savais pas si j’allais continuer avec lui et en même temps financièrement pas la possibillité de voler de mes propres ailes mais aussi j’ai franchement marquer le coup pour que mon mari comprenne qu’il était allé trop loin ….On à ramé pour se retrouver pendant 3 ans j’ai eu peur d’un deuxième épisode et je sui restée sur mes gardes….La finalité de tout cela c’est que la fatigue nous à bousillé mutuellement c’est compliqué de se préserver.Et moi les nuits ca à été personne pour les 3 bon la différence c’est que je suis femme au foyer donc c’était normale pour moi même si c’était dur d’assumer les nuits mais bon les eek ends ou les vacances j’aurais aimé un relais que je n’ai pas eu…Pour que ta petite fasse ses nuits il faut aussi qu’elle te sente bien et détendue souvent les bébés qui dorment mal la nuit ont des mamans un peu fragiles et appelé maman la voir c’est savoir qu’elle va bien…Je ne sais pas comment tu peux t alléger dans le quotidien mais oui les courses en ligne, ne pas repasser, quelqu’un qui te fasse le ménage. As tu une maman ou ta belle maman qui pourrait garder les petites pour un petit restau à deux….Souvent les hommes s’enferment dans le mutisme après toi seule connais ton homme et tu sais ce que tu peux attendre ou pas de lui…En tout cas ne te sens pas isolée nous sommes beaucoup dans ton cas moi avec mes 3 enfants que je gèrent non stop je suis aussi en ce moment en plein burn out sauf que mon dernier à 3 ans!!!!Pleins de bises

  5. J’ai un dicton qui m’a aidé c’est « ne pas prendre de décisions définitives lors d’un sentiment temporaire ».
    Mon fils a fait ses nuits à 18 mois, le sommeil a été quelque chose de difficile aussi bien les siestes que les nuits. J’ai perdu plus d’une fois patience, j’étais en colère contre moi, épuisée. J’avais l’impression d’être une mauvaise mère. Avec mon mari s’était parfois l’enfer. Plusieurs fois il m’a parlé de séparation, on a crié et j’ai toujours dit que je ne prendrai pas une telle décision alors que j’étais épuisée.
    Ce qui m’a aidé c’est ce blog, Elisa, ces mots, son article sur son enfance, sa façon de voir l’éducation de ses enfants. Cette tendresse qui transparaît dans les photos, les mots.
    Et j’ai lâché, la maison n’est pas toujours impeccable, les choses ne sont pas faites comme moi je les fais. Et au final tout le monde va bien. Notre couple est plus fort et pour preuve nous attendons notre deuxième bébé. C’est une mauvaise période mais la force des Mamans celles qu’elles repoussent leur limites pour leurs enfants un peu trop peut être. Plein de courage pour toi Claire.

  6. Oh comme je me retrouve après la naissance de mon deuxième enfant! J’en parlais avec une amie pas plus tard qu’hier. Elle est dans la même situation aujourd’hui. Ma solution a été de mettre mon homme au pied du mur. La nuit j’ai fait comme si je n’entendais pas car j’avais bien remarqué qu’il faisait semblant de dormir bien souvent quand bébé se réveillait, alors j’ai fait pareil. Ca a été dur d’entendre mon bébé pleurer mais une maman sait les significations des pleurs, ça n’est jamais allé trop loin et il s’est levé en râlant la première fois, puis volontiers depuis. D’ailleurs j’ai retrouvé en quelques mois un sommeil bien plus réparateur car il est arrivé qu’il se lève vite et discrètement au point que je n’ai pas été réveillée. Pour le reste pareil, je l’ai un peu mis au pied du mur. Au début je pensais que mon homme était sacrément égoïste, puis en parlant avec plusieurs amies je me suis rendue compte que la plupart des hommes sont comme ça. Pas que ça excuse le comportement, mais je me sentais moins seule, et j’ai compris que ce n’était pas contre moi en particulier. Comme le dit très justement Elisa, ils ne font pas pareil, ils ne fonctionnent pas pareil et c’est tant mieux!

    Depuis la première année un peu difficile pour moi, tout se passe mieux aujourd’hui. Notre couple a trouvé un nouvel équilibre, j’ai retrouvé mon sommeil, et j’ai surtout surtout appris à être plus souple et à déléguer (pas sans difficultés mais on y arrive) parce que avec un enfant on peut tout gérer/contrôler, mais avec deux ce n’est plus vraiment possible. Demandes évidemment à ton homme (et il faut le dire, certains ne devinent pas), à ta famille, à tes amis. Je suis sûre qu’il y a bien quelqu’un qui sera ravi de s’occuper de tes loulous une heure ou deux pour que tu te reposes, que tu prennes du temps pour toi.

  7. J’ai vécu l’épuisement à la naissance de ma deuxième petite fille . Elle n’a fait ses nuits qu’à deux ans et demi . Et sa grande sœur n’avait qu’un an et demi de plus qu’elle . Je travaillais . J’ ai failli toucher le fond .
    L’épuisement exacerbe les sentiments . Je voyais tout en noir . Je pense comme Elisa , c est une période à traverser à deux . Parle à ton mari de ta fatigue extrème . Dis lui que tu as besoin d’aide.
    Sans mon mari , à cette époque , je ne m’en serais pas sortie .
    Courage . ménage toi .

  8. Bonsoir Claire,
    Elisa a raison, un peu de repos, ne serait-ce qu’une micro-sieste, c’est tellement nécessaire !(Pendant la sieste de ta petite et un temps calme pour ton ainée …)
    Les micro siestes, même seulement de10- 15 mn, m’ont permis de tenir le cap moi aussi, et me sauvent encore aujourd’hui ! La fatigue entraine une grande fatigue nerveuse, je trouve. Et dis-toi que cette période difficile des nuits en pointillés ne durera pas toujours, tout va s’arranger et plus vite que tu ne le penses ! Courage tu vas y arriver, c’est certain !

  9. Claire,
    Elisa a raison, nous passons toute par là. J’ai une puce de 2ans et 8mois et un petit bout de 13mois… Lorsqu’il est arrivé je me suis épuisée littéralement vidée de toute force, énergie, à vouloir préserver le sommeil de tout le monde dans la maison. A tel point que j’en ai oublié le mien si précieux pour l’équilibre de la famille. Car je gère aussi mal la fatigue.
    Mon petit bout dort la nuit depuis à peine 2 mois, jusque là il se réveillait toute les heures la nuit. En janvier/février, j’ai craqué, je m’énervait tout le temps et devenait injuste envers mon aîné et mon conjoint. Il était tout les maux de la Terre réuni.
    A la fin je lui ai dit: » si tu ne peux pas gérer les nuits avec moi autant se séparer « . Un électrochoc, je ne voulais pas mais je voulais un choc brutal. Dans mon cas ça a matché on a commencé à partager les nuits je me suis reposée et tout les soucis se sont évanouis…
    Quant on te dit Claire de te reposer c’est une réalité il le faut!!! Ne te dis pas que tes enfants vont « souffrir » du fait que tu les laisses à tierce personne, dis toi qu’il seront heureux de retrouver une maman reposée et disponible.

    Retrouve le sommeil et les idées seront plus claires.
    Bon courage à toi! Tu n’es pas là seule à vivre ça.

  10. Bonjour Claire, c’est Claire… Et c’est mon vrai prénom.
    Je partage totalement ce que tu vis, même si pour moi il semble que ce soit, enfin, fini. Ma deuxième a 2 ans et demi et ne fait ses nuits que depuis 1 mois.
    Elle a eu du reflux, qui fut difficile à identifier car j’étais la seule à penser à cela et ni mon compagnon ni ma famille n’y croyaient. Elle ne dormait pas plus de 1h d’affilée, suivi systématiquement par 1h30 de pleurs, de hurlements de douleurs.
    J’ai eu beaucoup beaucoup de colère contre mon compagnon qui ne me soutenait pas, contre ma famille qui me disait « ça va passer » sans jamais me proposer de la prendre ne serait-ce qu’une nuit.
    J’ai crié, pleuré, contre mes enfants, contre mon compagnon, contre ma mère. Cela n’a servi à rien à part ajouter de la culpabilité à cette fatigue extrème.
    Si je peux me permettre quelques conseils qui m’ont aidé ou m’auraient aidé:
    – Va voir ton médecin ou le/la pédiatre et exprime ta fatigue et ta difficulté. Et demande leur le contact d’un/une psychologue. Elle ne va pas résoudre ta fatigue mais exprimer tout ça, pleurer devant quelqu’un qui ne juge pas, pour l’avoir fait, je te promets cela libère petit à petit les tensions dans le couple. Et cela te soulage un peu de cette violence que tu contiens.
    – Essaye de voir, si là où tu vis c’est possible, si tu peux prendre une nounou de nuit. C’est cher, mais cela permet de gérer les pleurs qui ne sont pas liés avec la faim pour une nuit ou deux.
    – Dors avec ton enfant. Ne plus se lever tout de suite, cela soulage aussi. Couche toi quand tu es fatiguée, même si c’est à 20h, et dis lui de gérer les enfants jusqu’au moment où il se couche. Chez moi je pouvais dormir de 20h30 à 23h30, et c’était déjà pas mal
    – Pars en déplacement et ne t’inquiète pas! Tu verras qu’il entendra quand tu ne seras pas là! Par contre attends toi à ce qu’il te dise qu’il est épuisé d’avoir du gérer seul la nuit, mais ne te fâche pas, le mien est pareil. Que veux-tu… Je pars régulièrement en déplacement, j’organise nounou ou famille pour gérer les sorties d’école, et c’est tout! Profite pour dormir, même si ce ne sera pas assez ce sera toujours ça de pris.

    Et si tu penses que ces crises ne sont pas normales, qu’il y a quelquechose, insiste auprès de ton pédiatre et fais toi confiance. Soit bienveillante vis à vis de toi, personne n’est parfait, surtout pas après 8 mois de sommeil haché.
    Dans mon cas les améliorations ont été lentes, très lentes, au point que je n’étais pas capable de les voir. Et puis je me suis réveillée un matin sans avoir été réveillée. Cela a duré 1 semaine et puis après cela a recommencé. J’étais désespérée. Je me souviens d’une nuit à souhaiter que mon corps lâche, pour que les autres voient ce que je vivais. Mais non mon corps tenait, là où mon esprit ne pouvait pas géré. Mais petit à petit les périodes de sommeil se sont ralongées et celles de pleurs ont diminué.

    Si tu veux en discuter n’hésite pas à me contacter par mail, je ne suis personne, juste une maman qui a vécu cela de près.
    Claire

  11. Ca va bien se passer bien mais il faut parler avec son mari et changer un peu de comportment. Et oui il faut se reposer autant que possible, et tant pis pour le ménage. Courage! 🙂

  12. Chère Claire
    La naissance de ma fille a été un vrai bonheur mais également une douleur pour mon couple, 2,5 ans après je crois que j’en veux toujours à mon mari pour son total détachement des tâches ménagères, des nuits , des soins de notre fille et de ses questions « mais pourquoi tu es si fatiguée tu peux dormir la journée? », il s’était vraiment creuse un gouffre entre nous et ce qui m’a fait le plus mal c’était de me dire que je ne pouvais pas compter sur lui, alors que cela avait toujours été le cas précédemment .
    Je suis à 2 semaines d’un autre accouchement et je t’avoue que ce souvenir reste gravé et je suis encore pleine d’angoisse j’ai tellement peur que cela se reproduise (ce qui serait bien pire avec 2 enfants), nous en avons bp parle et il est « prévenu » que cette fois ci je ne
    L’accepterai pas .
    Bref tout ça pour te dire que tu n’es pas seule, je pense que cette crise arrive plus souvent qu’on ne le croit (et surtout qu’on ne le montre), ce qui nous a sauvé c’est bete mais c’est le temps… Bébé fini toujours par faire ses nuits, j’ai repris un travail et me suis épanouie ailleurs, mais nous avons aussi fais des week end en amoureux ce qui a été vraiment réparateur!
    Par contre je ne referai pas les mêmes erreurs que la dernière fois, notre bébé dormira dans notre chambre, je laisse tomber le ménage et pendant un temps ma grande mangera des petits pots, je crois qu’il vaut mieux pour tout le monde que la maman sorte la tête de l’eau meme si le linge n’est pas rangé! Ce n’est pas des solutions magiques mais je suis totalement d’accord avec Elisa il faut que tu te reposes , as tu de la famille qui pourrait t’aider?
    Je suis sure qu’avec un certains lâcher prise (et pourquoi pas du cododo) tu seras un peu moins fatiguée et ce sera déjà un grand pas pour ton couple. Je te souhaite sincèrement que tout s’arrange .
    Je t’embrasse

  13. Mon fils a fait ses nuits à 14 mois.
    Comme toi j allaitais, comme toi pendant de longues nuits je me suis levée deux à trois fois par nuit pour le cajoler, le rassurer tout en assurant le lendemain le taf et la gestion de l aîné
    Quand je faisais appel à mon homme c est que j étais à bout, en pleurs après plusieurs heures de non sommeil de bébé
    Et là même en larmes j avais du mal à laisser mon homme Faire car il n avait pas le bon ton, le bon geste
    Et puis usée, fatiguée, à la recherche d une solution pour que bébé dorme je lui ai progressivement passer le relai en le reveillant plus
    Ces 14 mois ont été rudes. J en paye encore les frais en terme de fatigue physique, les engueulades ont été nombreuses et souvent incomprises de la famille qui ne comprenait pas la difficulté de faire face à des nuits sans sommeil et sans savoir quand ou comment cela cessera
    Il faut se parler avec parfois un minimum de mots car l autre n est pas toujours prêt à tout entendre
    Au final j ai peu de conseils sauf à te souvenir de l image de l homme avec lequel tu as fondé cette famille, se raccrocher à des moments heureux et se dire que cette période qui paraît interminable n est que transitoire
    Parle à tes proches même si potentiellement ils ne comprennent pas tous les tenants et aboutissants de ce que tu vis en ce moment
    Comme elisa je te dirais de lâcher du leste sur le quotidien. le ménage, le repassage ne sont pas des priorités, le sommeil grâce à qq siestes oui
    Nous ne nous connaissons pas mais c’est avec bcq de sincérité et d honnêteté que je t envoie plein de courage

  14. Bonsoir,

    Ta lettre me parle car j’ai aussi vécu cette phase d’épuisement. Un mari qui ne se lève pas la nuit car il dort trop profondément, ou bien en déplacement. J’ai passé beaucoup de nuits sur le canapé, avec mon bébé dans mes bras. Un peu dangereux, mais je m’endormais sans m’en rendre compte, et mes bras étaient le seul endroit où ma fille dormait… Je l’ai emmené chez l’ostéopathe, ce qui a bien amélioré les choses. Pour ma troisième, j’ai réussi à prendre du recul malgré la fatigue en me répétant que ces moments nous paraissent interminables, mais en réalité ça ne dure que quelques mois et que sur une vie ce n’est finalement pas si longg que ça. Facile à dire mais moi ça m’a beaucoup aidé à relativiser.
    Concernant ton mari, il faut parler et parler, c’est important ! Mais tu parles de violence, si c’est le cas il faut vraiment vous faire aider, et faire attention à ce que ça ne se reproduise pas ! Il n’a pas le droit de lever la main sur toi, la fatigue excuse aucune violence.
    Bon courage

  15. Bonsoir Claire! Je me retrouve complètement ds ce que tu vis, a ceci près que mon homme lui ne me relaie pas la nuit et pas tellement le jour non plus! Je suis en congé parental alors forcément j’en fais plus que lui, mais quand il est avec nous il se repose sur moi et attend que ça se passe. A sa décharge et comme l’ont dit plusieurs personnes, il faut dire que je prends bcp de place et que je ne le laisse pas trop faire comme il veut. Mais il faut se faire violence et accepter que ça ne soit pas parfait, du moins pas à nos yeux, quand ils s’en occupent. Je crois que si on n’accepte pas cela, la situation ne pourra pas évoluer de manière positive!
    Quand à une éventuelle séparation, tu es la seule à savoir si ça vaut encore la peine de se battre ou non. Personnellement je pense au divorce assez svt ces derniers tps mais je sais pertinemment que si j’avais de bonnes nuits de sommeil les choses seraient bien différentes et je n’y songerai pas. La fatigue altère énormément le jugement et je trouve qu’il n’y a pas de pire ennemie pour un couple!
    Je sais que c’est un conseil qui ne réconforte pas et qui ne soulage pas sur le moment mais il faut laisser faire le tps…Il y a qqs mois, c’est moi qui écrivais à Elisa alors que je me sentais au fond du trou incapable de trouver une issue et persuadée que je n’y arriverais jamais. Certaines choses ont changé, d’autres non pas encore mais je sais que petit à petit des chgts se font et tout s’imbriquent au final et un beau jour on se reveille pr constater que tiens oui ça va bcp mieux maintenant! Alors essaie de te reposer des que tu le peux et aie confiance en toi et ta famille pq vous y arriverez ensemble! Je t’embrasse bien fort et si jamais tu as envie d’échanger ce serait avec plaisir!

  16. Bonsoir Claire,
    Mon mari a été super au retour de la maternité : j’allaitais ma fille mais c’est lui qui se réveillait pour vérifier si elle chouinait pour sa tétine ou si elle avait vraiment faim et il ne me réveillait ensuite que quand elle avait faim. Ma belle-mère m’a aussi « forcée » à la prendre 1 nuit (comme toutes les mamans j’était super stressée et me sentais coupable) j’avais tiré mon lait en me couchant pour la tétée de la nuit et ma belle-mère me l’a apportée le matin pour la tétée. J’ai fait 1 nuit entière d’un sommeil profond et si réparateur !
    Autre anecdote : la sage-femme était venue à la maison après le retour de la maternité, la maison n’était pas nikel, je m’en suis excusée et elle m’a répondu « oh je m’en fiche! On s’en fiche de la vaisselle, la priorité c’est ton bébé! » Et c’est vrai! Demande de l’aide/utilise des cheques emplois services pour le ménage et concentre toi sur l’essentiel. Et comme d’autres mamans l’ont dit parle à ton mari, ils ne comprennent pas toujours à quel point on a nous aussi besoin de sommeil, ce n’est pas forcément de la mauvaise foi. Je t’embrasse!

  17. Tes mots me touchent car je suis aussi passée par là à la naissance de ma 2eme.
    Être maman , ça n’est pas toujours être joyeuse, organisé parfaitement et toujours le sourire aux lèvres…c’est aussi pleurer et dire qu’on en a assez mais on ne se l’autorise souvent pas ou pas assez. Prends du temps pour toi. Si toi tu es bien , tes enfants le ressentiront aussi et seront plus détendus. Elisa parle d’aide ménagère mais avec la Caf tu peux bénéficier de l’aide d’une TISF qui te soutiendra aussi bien pour des tâches ménagères que pour les enfants. Tout le monde ne le sait pas alors que ça peut vraiment aider des familles à passer 1 cap. Bon courage

  18. Dès le départ notre 3 eme a dormi avec nous dans son cocoonababy puis dans son couffin , je ne me levais même pas , je la prenais, la changeais et l allaitais, je dormais dès qu elle dormait la journée ( ce que je fais encore quand je sens la fatigue arriver ) et c est ce qui m a permis de récupérer et de tenir le choc des multiples réveils ( je me levais jusqu’à 10 fois par nuit ) lorsqu on la mise dans sa chambre
    Faire dormir son enfant Avec soi devrait être l un des premiers conseils que l on lit dans les guides ( et non un enfant qui dort avec ses parents les premiers mois ne va pas prendre de mauvaises habitudes )
    Je te souhaite plein de courage et vraiment prends toutes les minutes que tu peux pour dormir

  19. J’ai allaité mon fils à la demande jusqu’a 4 mois, il ne me laissait déjà pas trop dormir, grosse fatigue mais ce n’est rien avec ce qui a suivit. Durant sa première année il n’a jamais fait ses nuits et ne faisait que pleurer. La nuit on devient dingue, c’est l’horreur. Mon homme aussi dormait comme si il n’y avait que lui qui travaillait quoi. En fait mon fils souffrait d’un reflux et d’une intolérance au lait. Je passais mes nuit assise dans le canapé , mon bébé contre moi, pour qu’il ne soit pas allongé. Il faut vérifier s’il n’y a pas de problèmes de ce côté là. Il y a eu beaucoup de traitements, de l’épuisement , des pétages de plomb, la galère totale. Ses problèmes de reflux ont commencés à disparaître à partir du moment où il a marcher et surtout à partir de 18 mois. Il a connu d’autres problèmes de toux par la suite, nuits blanches vos revoilà. Aujourd’hui il a 4 ans et demi et cela ne fait que depuis le printemps qu’il ne tousse plus et dort enfin comme un bébé. On l’à soigné grâce à la méthode gesret. Si on l’avait connu plutôt il n’aurait pas pris tous ces traitements et nous aurions u des nuits sereines! Bon courage à vous, cherchez pourquoi elle pleure et trouvez les bons méthodes.

  20. Bonsoir,
    Mon dieu, que je sais de quoi tu parles. L’épuisement.
    Courage à toi, demande de l’aide extérieure. Tu peux te confier à des ami.e.s, demander à des personnes de garder ton aîné ou le bébé. Si une amie me confie son épuisement et me demande de l’aide, je l’aiderai, le plus possible.
    Essaye de dire à ton compagnon que tu es épuisée et que tu ne peux plus gérer. Trouvez des solutions ensemble.
    Je pense comme les autres que tu peux partir, il fera au mieux. Différemment c’est certain. Mais c’est bien! Tout le monde y trouvera son compte.
    C’est vrai que les hommes se protègent.
    C’est fou ça, ça me dépasse. Mais ils ont sûrement raison, hein.

    Essaye de lâcher prise sur ça. C’est dur, c’est évident. Mais prend soin de toi, de ton mental.

    Courage, tu as toutes mes pensées.
    Célia

  21. Je vis avec un papa qui ne se lève pas la nuit si mes filles se réveillent. Par contre, jamais il ne m’a reproché de les garder dans le lit avec nous pour que je dorme. C’était notre accord. Malgré ce qu’on pourrait croire, elles dorment maintenant dans leur lit sans problème et jamais ça n’a eu d’incidence sur notre vie de couple. Il y a d’autre moyen de se retrouver que dans le lit!
    Sinon, tu peux aussi installer un petit matelas près du lit de ta minette, comme ça, lorsqu’elle se réveille, tu restes près d’elle mais tu peux aussi te reposer.
    Je te souhaite de trouver très vite une solution et je suis sure que si tu arrives à te reposer, tu seras aussi plus sereine sur ta vie de couple 😉

  22. Bonjour Claire,

    En te lisant j’ai eu la sensation que tu racontais ma vie il y a quelques mois… Ma puce va avoir 1 an et ma grande 6 ans. Ce fut une année mouvementée, faites de larmes , de crises,de cris mais surtout de rire et aujourd’hui je ne retiens que cela .
    Comme te le disais Elisa demande de l’aide!!!! Ne reste pas seule .
    Moi ceux sont mes voisins qui ont juste envoyé ma grande tous les matins à l’école …tu n’imagines pas le poids en moins ! Puis quelques plats préparés et s’accorder une sieste même juste 15 min.
    L’essentiel est de dire stop et d’avoir un petit temps pour soi.
    Courage,
    Stephanie

  23. Elisa a raison il faut penser à toi aussi si tu es heureuse tes enfants seront heureux.
    Fait des siestes avec ton bébé le olus possible pour être en forme et prevoit des repas à l’avance facile et avec un peu de picard c’est une bonne idée .
    Prend du recul pour profiter de ton bébé et de ton ainé car les enfants grandissent trés vite croit la maman d’ un pré ado de bientôt 11 ans.
    Douce journée à toutes

  24. Salut Claire, je te serre dans mes bras tres fort! J’aime mes enfants mais des fois j’en ai ras le bol. Il y a deux jours, je me suis levee la nuit pour allaiter et disant : « shit et re shit ».
    Deux choses qui me semblent importantes:
    Laches: ce deplacement s’est un don du ciel. Ton mari va tres bien se debrouiller sans toi. Une maman et un papa n’apportent pas les memes choses et les enfants ont besoin de cette diversite.
    Demandes de l’aide: la famille, les amis…on a tous besoin d’aide. Quelques heures pour faire une sieste, pour prendre le temps d’aller boire un verre avec son partenaire meme si on est creuve…

    Cxxx

  25. Bonjour « Claire », tes mots me touchent car ils font échos à mon histoire personnel. Je laisse rarement de commentaire sur les courriers de lecteur que publie Elisa car je ne sais jamais quoi dire. Mais là c’est différent car je peux te le dire on s’en sort …
    Mais pas seule… Elisa a plus que raison laisse de coté tout ce qui n’est pas vital (picard n’était pas dans mon budget mais si c’est dans le tiens fonce ou demande à l’homme de cuisiner). Il faut en parler ! Parle lui en ! L’allaitement peut etre vraiment épuisant alors demande lui de t’aider de se lever au moins les nuits ou il ne travaille pas le lendemain. Et ensuite cette colère que tu ressens pour ton enfant ne lui est pas vraiment destiné, ce n’est que de l’épuisement. A la naissance de mon ainé, j’ai moi aussi eu une trés mauvaise période dont je ne suis sortie que lorsque je suis tombé enceinte accidentellement de mon second. Devant notre immobilisme à choisir, j’ai consulté au planning familiale. J’ai beaucoup parlé et le couperet est tombé ; je m’étais enfoncée dans une depression post partum. A partir de ce moment là, j’ai enfin pu deculpabilisé des émotions horribles que je ressentais. Je regrettais la naissance de ma fille en me disant que c’étiat le plus mauvais choix que j’ai jamais fait… Mais j’ai été aidé, j’ai rencontré une SF de la MPI et elle m’a vraiment écouté en pleurant avec moi et en partageant ses paquets de mouchoirs. Mes parents ont pris ma fille pour que je puisse dormir. Enfin si je te raconte tout cela, c’est surtout pour que tu parles, il te faut trouver de l’énergie pour demander de l’aide. Ce n’est pas une honte ni une défaillance … Et tu verras tu remonteras cette pente qui te semble infranchissable.
    Quand à la séparation, elle ne peut pas avoir eu lieu maintenant car tu n’es pas dans ton état « normal » et tu risquerais de le regretter même si bien sur je ne connais pas ton histoire de couple. Accroche toi et tu verras tes enfants deviendront ta force (et te donnerons de milliers de beaux moments à partager comme le fait Elisa!)

    Amicalement,
    Marie (maman de deux monstres de 2 et 3 ans, sortie de la dépression depuis 2 ans et célibataire depuis 8 mois !)
    Et gros bisous à Elisa, ton blog est toujours un régal 😉

  26. Bonjour Claire,
    J’ai allaité ma fille jusqu’à ses 13 mois la nuit et elle dormait dans un lit co-dodo près de nous pour éviter de me lever pendant que mon mari dormait et c’est normal puisque c’est moi qui allaitait.
    En revanche, depuis plusieurs mois maintenant c’est lui que se réveille pour amener la grande aux toilettes parfois plusieurs fois dans la nuit sans que je ne m’en rende compte car n’ayant plus les hormones de l’allaitement, j’ai un sommeil très lourd ! Du coup maintenant il est très fatigué et ça le rend parfois très nerveux et même s’il ne me reproche pas de ne pas me lever la nuit, je culpabilise.
    Ton bébé n’a que 8 mois et tu l’allaites, c’est une période exceptionnelle alors il faut en profiter ! C’est vrai que c’est dur de travailler la journée et de se réveiller la nuit mais tu verras cette période passe très très vite ! En attendant il faut prendre un peu de recul et faire confiance à ton mari. Tu devrais profiter de ton déplacement pour prendre soin de toi, penser à autre chose et surtout dormir une nuit complète !
    Sinon, n’hésite pas à demander de l’aide à ton entourage ou même prendre une journée de congé pour t’occuper uniquement de toi ou pour te retrouver seule avec ton mari (c’est très important, c’est une période critique mais qui ne dure pas longtemps alors il ne faut surtout pas mettre de la distance entre vous).
    Je te souhaite bon courage et beaucoup de bonheur avec ta famille. Tu verras, les choses s’arrangeront très vite par elles-même.

  27. Chère Claire. Je ne suis pas encore maman mais je vais tout de même de faire part de mon expérience. Entre mes 18 et mes 25 ans, j’ai multiplié les gardes d’enfants (y compris bébés, y compris la nuit ) jusqu’à accompagner des familles pour leurs vacances. De mon point de vue c’était formidable, vraiment et sans doute un peu plus avec le recul. Je suis partie dans des lieux superbes, je gagnais un peu d’argent et ce qui m’était demandé était de m’occuper des enfants de 20h à 9h (sauf 1 soirée / semaine qui m’appartenait) et parfois l’après-midi sur la plage. Honnêtement, pour moi qui avais l’habitude d’enchaîner les heures d’activité avec un groupe de 8 enfants en centre de loisirs, c’était le rêve et je culpabilisant presque de ne pas travailler assez. Et je n’ai compris que quelques années plus tard à quel point la prise en charge des enfants la nuit (biberons y compris) ne serait-ce qu’une semaine avait été salvateur pour ces couples qui avaient besoin de que retrouver. Comme je te l’ai dit, je me sens un peu extérieure à la maternité/la parentalité mais concernée tout de même, et de mon point de vue, les mamans se mettent beaucoup de pression. Je vois mes amies devenir des mamans formidables, et encore plus formidables à mon sens lorsqu’elles arrivent à lâcher prise, et renoncer à la perfection, l’allaitement en direct en utilisant un tirerait (ou le lait en poudre), les petits pots maison, et surtout à passer un peu de temps hors de leur maison avec leurs amies, ou leur compagnon. Bon courage et n’hésite pas à en parler, tu verras il y aura bien quelqu’un en qui vous aurez suffisamment confiance pour lui confier votre enfant ne serait qu’une nuit et pouvoir passer un peu de temps à deux.

  28. Très bon exemple (lorsqu’il y a un souci dans un avion, on te demande de mettre ton masque à oxygène en premier avant de le mettre à tes enfants), je vais l’a noté dans ma tête aussi!!
    Courage « Claire » Toutes on passe pour les mêmes choses!! mais je suis sure que tu sortiras de ce « tunnel »
    Besos

  29. Chère Claire,
    Mon aînée a fait sa première nuit a plus de deux ans, elle se réveillait jusqu’à 7 fois par nuits, besoin de contact d’être contre moi j’ai finis par la mettre dans mon lit quelques mois plus tard elle rejoignait sa chambre.
    Ma deuxième commence tout juste à faire quelques nuits et a 20 mois.
    Nombreux sont les jours où j’en veux à mon mari de ne pas être assez là pour que je puisse moi aussi dormir. Mais j’ai décidé de prendre soin de moi autant que possible : visite chez l’homéopathe pour les deux filles et moi même, j’ai dévalisé Picard et j’ai tjs une conserve de dispo dans les placards, je fais le minimum de ménage idem pour le linge tant pis! Mes enfants ont besoin d’amour pas de rangement, j’adore mon mari et il fait de son mieux mais il n’est jamais là. Alors le week-end je fais la sieste pendant que lui s’occupe des filles pendant quelques heures.
    Je garde le sourire car je sais que ces moments difficiles passeront vite et crois moi Claire ils passeront.
    Laisse la chance a ton mari de te montrer de quoi il est capable tu sera surprise les hommes sont justes incapables d’anticiper comme nous mais avec eux aussi nos enfants sont très heureux.
    Prends soin de toi

  30. Coucou Claire !
    Je crois que traverser de telles turbulences est quasi inévitable à la naissance d’un bébé.
    Personnellement, je savais, avant même de devenir mère, que le manque de sommeil serait LE truc hyper dur à gérer pour moi, et j’avais déjà prévenu mon mec : il faudra être là, sinon, je te décapiterai au bout d’une semaine^^
    Bon, ça n’a pas loupé : il n’entendait pas grand chose et je devais le secouer (il m’en parle encore, de mes prétendus coups de coude dans les côtes, mais avec le sourire !) et quand il rouspétait, j’assénais un bon « question de survie ». Je n’ai jamais eu de scrupule à le réveiller à cette époque, parce que c’était VRAIMENT une question de survie pour moi, mais aussi pour notre couple. Et il a fait avec, parce que le jour, quand on n’était plus sur les nerfs, je lui expliquais aussi qu’il était un super papa, pas de ceux qui ne savent pas faire un bib ou changer une couche, que j’étais fière de lui, fière qu’il ne se repose pas (totalement) sur moi alors que la facilité aurait été de me laisser gérer, et qu’un jour, il en tirerait les fruits dans sa relation avec sa fille.
    Et j’avais vu juste. Il est proche d’elle, il n’y a rien que je fasse qu’il ne sache faire (pas comme moi, un peu plus foutraque mais so what ?).
    Aujourd’hui, je me lève la nuit car les réveils nocturnes se font rares et que ça ne me dérange pas de le faire. Mais j’ai un truc sacré pour que tout le monde survive : une grasse mat’ à tour de rôle le weekend. En plus, c’est d’une pierre deux coups : ça fait une matinée où le papa est tranquille avec sa fille, et qu’il doit gérer seul.
    Pourquoi ne pas tenter ça dans un premier temps ?

  31. Quelle bonne chose ce déplacement! Tu vas te retrouver un peu, pouvoir faire une nuit complète et en plus le papa va apprendre à se débrouiller seul… Et tres certainement qu’il y arrivera tres bien 🙂
    Bon courage, le manque de fatigue est très dur.

  32. Chère Claire,
    ce que tu exprimes est connu de nombre d’entre nous.
    Je te dirais tout d’abord : profite de ton déplacement! leur père gérera les enfants à sa façon qui n’est peut-être pas la tienne, mais qui sera la bonne et oui il fera assez.
    J’ai toujours pris les déplacements professionnels comme quelque chose de positif. Il faut se dire que c’est l’occasion d’une bonne nuit de sommeil sans bébé qui hurle et c’est déjà ça.

    Nous avons eu des nuits sans sommeil jusqu’aux 2 ans de Rose. je ne saurais jamais ce qui a entraîné ces nuits difficiles : des problèmes de digestion sans doute, une nounou stressante peut-être aussi, une maman qui a pris l’habitude de se lever certainement. Je suis certaine qu’il y a eu une raison médicale au départ et que tout le monde est passé à côté, me renvoyant systématiquement le fait que je devais cesser de « stresser »…et comment on cesse de stresser quand on ne dort pas?
    Chez nous non plus, papa n’a pas su gérer les nuits. Il n’entendait pas. Je me sentais seule et fatiguée. J’ai consulté. J’ai réussi à retrouver ma force intérieur et Rose a fini par dormir. J’en ai pas mal parlé sur le blog si tu veux lire mes témoignages.

    Comme d’autres l’ont dit avant moi : n’hésite pas à faire part de ce problème à des professionnels : ton pédiatre? ton généraliste? voit avec qui tu te sens le plus en confiance pour en parler.
    Tu as besoin de retrouver ta confiance en toi avant de pouvoir parler avec ton homme car là tu en es au stade où seules des reproches peuvent sortir de ta bouche.

    Bon courage.

  33. Chère Claire
    Je me retrouve également dans tes mots car l’épuisement dû au manque de sommeil et le sentiment d’injustice de se voir bercer son bébé qui hurle pendant que le papa dort paisiblement c’est quelque-chose qui te prend aux tripes et au coeur .
    Moi je pleurais avec elle en faisant le tour du salon je préférais pleurer toutes mes larmes de colère et d’impuissance plutôt que de la coller contre le mur tellement j’étais à bout de nerfs .
    J en voulais tellement au papa de ne pas se lever pour me soulager tout en me disant ms non c’est normal lui il bosse … mais je faisais parfois exprès de pleurer fort pour qu’il entende sans succès …
    Ça a été très difficile l’arrivée de ma 2ème pour notre couple on s’est beaucoup disputés on ne se comprenait plus alors que pour mon premier c’était l’osmose parfaite !
    Là nous étions 2 parents au bord de la crise de nerfs !
    Toutes les nuits je me disais que j’allais arrêter d’allaiter mais le matin je changeais d’avis tellement j’aimais ce moment malgré tout .
    Je la prenais dans notre lit en faisant croire au papa le matin que je venais juste se la prendre alors que dès la 1ère tétée elle finissais avec nous 😉
    Ms ça s’est arrangé on a mangé des plats surgelés pendantpendant quelques temps on a fait le strict minimum niveau ménage il s’est beaucoup occupé de notre premier on a partagé les tâches et heureusement ma fille a fini par faire ses nuits.
    Le manque de sommeil c’est pire que tout !
    Par contre ce qui me dérange un peu dans tes mots c’est la légère violence .
    Ça c’est incompatible avec le couple pour moi il y a des limites à ne pas dépasser alors fais juste attention à toi .
    Prends soin de toi et essaie de tout déballer à quelqu’un de confiance ton médecin traitant la sage femme qui te fait ta rééducation par ex .
    Vois un ostéopathe pour ta puce c’est magique parfois .
    Travaillant comme auxiliaire à la maternité je le conseille à toutes les mamans car des fois juste une séance peut suffire à calmer les maux d’un bébé après l’accouchement.
    En tout cas parle peu importe a qui mais quelqu’un du milieu médical qui t’écoutera t’orientera et t’aidera à ne pas péter un câble.
    Je t’embrasse fort !

  34. Bonjour Claire,
    Ta lettre m’a replongé e arrière, 3 ans, 6 ans….
    Moi aussi j’étais épuisée avec le 1er, bien que mon homme se levait pou aller chercher notre petit. Il ya eu de grosses disputes, puis à 2 ans, tout allait très bien.
    2ème enfant, homme sur le canapé pendant 3 mois. Je dormais avec mon fils, je me couchais très tôt, je n’étais pas épuisée, mais fatiguée d’avoir tout le monde mon bébé agrippé à moi, et un homme « qui ne foutait rien » mais qui stressait, semblait plus fatigué que moi. De grosses disputes…..Je n’avais rien à me reprocher. Des difficultés de communication…. Jusqu’au jour dans un moment de calme, je lui ai dit que c’était lui qui avait un problème et je lui ai donné un numéro de psy pour qu’il consulte. Il n’ y est jamais allé, mais depuis ce jour, il a fait un gros travail sur lui même et fait de gros progrès. je n’y aurais jamais cru! Les enfants sont plus grands, et la vie est plus cool, les disputes devenant très rares, on communique beaucoup. Bon courage!

  35. Et concernant ton déplacement professionnel, fais confiance à ton homme. En partant 3j seule, mon cadet a fait sa première nuit complète (14 mois). Et profites en pour bien dormir la nuit!

  36. Chère Claire,
    Je ne sais pas si mon commentaire te servira, mais chaque expérience peut t’aider à y voir plus clair.
    Je te pose le contexte, nous avons déménagé lorsque mon 2eme enfant avait 3 mois. Ce déménagement impliquait pour moi du télétravail durant 7 semaines sur 8. La 8eme semaine je travaillais depuis mon entreprise, quand je dis mon, c’était la mienne, je travaille avec mes parents dans une entreprise centenaire. Je me suis infligée de réussir ce challenge de gérer cette entreprise à distance (60% de notre CA se fait à l’export) pour prouver à mes parents sceptiques, je me suis infligée de réussir à gérer mes 2 enfants en récupérant mon 1er enfant tous les midis et le gérer les après midi tout en travaillant, je me suis infligée de garder une maison propre, et d’avoir toujours le repas de prêt pour mes enfants, même si je sortais… A cela s’est rajouté pendant 12 mois des nuits entrecoupés de réveils nocturnes pouvant durer de 1h à 5h…
    Bref, je suis passé à côté de ma vie durant 2ans 1/2, ce qui me l’a fait réaliser? Mon conjoint qui me quittait car je n’étais plus la même, celle avec qui il aimait passer du temps… L’électrochoc… j’ai passé ces 2 derniers mois à m’en vouloir de ne pas avoir communiqué, à m’être laissé aller à la facilité en m’oubliant…
    Personnellement je ne voulais pas que mes enfants soient privés de leur père… Même si c’était sa décision à lui… Puis je me suis relévée, et j’ai réalisé qui je voulais être, ce dont j’avais envie… Ce que je dégageais dans mon attitude à réussi à séduire à nouveau mon conjoint… Depuis 1 semaine nous avons décidé de tenter malgré tout la dernière chance. On verra où cela nous mène.
    Mais mon seul conseil, ne t’oublie pas, ouvre toi aux autres et à ton mari. On n’est pas que des mamans ou des parents.
    La seule chose que nous devons montrer à nos enfants c’est comment être heureux, Alors soyons le toutes et tous!
    Courage à toi!!

  37. Hello Claire,

    Personnellement j’ai été préservée lors de l’arrivée de ma fille, et je n’ai pas eu de reproche de parent à faire à mon conjoint. En revanche, des reproches de femme, si et cela a généré beaucoup de tension, de colère. Tout est plus difficile à gérer quand on est fatiguée, qu’on allaite, tout ça!

    En 1- je dirais comme les autres: repose toi. Ma soeur à Londres avait pris une garde de nuit pendant 3 jours car elle ne s’en sortait plus. Pour réfléchir il te faut un état de forme minimal.
    En 2- Nous, on a pris le chemin de la thérapie de couple. On avait trouvé un livre sur une méthode qui s’appelle IMAGO. Il en existe plein bien sûr. Nous ça a vraiment vraiment fait basculer les choses du bon côté. On s’engueule parfois mais on s’arrête bien avant parce qu’on sait ce qui se passe et que dans le fond on s’aime.

    je te dis ça de mon couple avec le papa de ma fille. En revanche, j’ai divorcé du père de mon fils. Effectivement j’étais dans le schéma décrit du sacerdoce. Je m’occupais de mon petit tout le temps. MOn conjoint rentrait tard tous les soirs, et le we il avait cours de sport, chant, expo etc. Un jour j’ai laissé mon fils et je suis partie faire du shopping et il m’a reproché de l’avoir laissé une heure!! Bref, on était dans l’immaturité totale, et j’avoue qu’un jour tout ça n’a tout simplement plus été supportable.

    Voilà je te souhaite vraiment de retrouver la joie dans ta vie, pour toi et tes enfants! Je t’envoie de belles ondes.
    Sabine

  38. Bonjour « Claire », je commente rarement mais cette fois-ci le sujet me touche vraiment, et le commentaire d’Elisa aussi.
    J’ai repensé à ces articles qui m’avaient marquée : https://babyfactory.fr/couple/baby-clash-crise-de-couple-ou-comment-larrivee-dun-bebe-peut-tout-changer/ et http://mamanfloutch.com/2015/09/17/celle-qui-avait-pleure/.
    Pour moi aussi l’arrivée du 2ème enfant a été très compliquée, des réveils nocturnes à n’en plus finir et mon mari qui ne se lève jamais, ou qui hurle sur l’enfant qui ne dort pas quand enfin j’arrive à le faire sortir du lit parce que je suis au bout du rouleau…J’ai parfois eu peur qu’il leur fasse du mal…Je n’oublierai jamais les regrets d’avoir eu un deuxième si rapidement, l’épuisement, les larmes, les disputes et les hurlements devant les enfants…Je me suis de nombreuses fois dit que nous n’allions jamais réussir à continuer ensemble…
    Aujourd’hui le 2ème a 15 mois, les choses sont loin d’être parfaites, mais enfin on dort la nuit, et ça va améliore beaucoup de choses. On essaie de prendre du temps pour se parler, c’est parfois houleux mais ça aide à dissiper les malentendus. C’est vrai ce qu’on dit, les hommes si on ne dit pas les choses clairement ils ne devinent pas !
    Sinon ce qui m’a aidé c’est l’ostéopathie pour mon fils (et pour moi, qui avais le dos en vrac à force de passer mes nuits à bercer un bébé de 10 kg), prendre un peu de temps pour moi chaque jour (lire, regarder une série, passer un coup de fil à une amie…), voir une psy pour extérioriser les choses, et en faire le moins possible à la maison.
    La psy m’avait d’ailleurs dit quelque chose qui avait résonné en moi : un enfant qui ne dort pas, ça peut être qu’il s’inquiète pour sa mère…Et sa façon de la rassurer, c’est de passer du temps avec elle, même la nuit…Donc la priorité c’est TOI, et si TU vas mieux, ton bébé ira probablement mieux aussi !
    Je te souhaite bon courage, patience, les choses finiront par s’arranger…

  39. Bonjour Claire,
    Je partage également l’avis de beaucoup de ces mamans qui t’ont écrit, beaucoup de conseils sont très judicieux, mais je vais aussi me permettre de te dire: Tu as le droit également de laisser pleurer ton enfant la nuit et tu as le droit d’arrêter de le nourrir la nuit. Tu resteras toujours la même maman, aimante qui chérit sont enfant! Tu seras toujours une très bonne mère. Ton bébé est si petit à tes yeux, mais il a maintenant 8 mois. Tu as le droit de dormir sans culpabiliser, sans te lever, en le laissant pleurer. S’il est en bonne santé, dans un lit sécurisé, tu n’auras rien a te reprocher. C’est peut-être le mieux à faire pour vous deux, et pour toute ta famille. Peut-être un professionnel (pédiatre ou psychologue) pourrait t’aider dans la déculpabilisation de le laisser pleurer

    Pour te parler de mon expérience, le livre de Marie Thirion « Le sommeil, le rêve et l’enfant » nous a permis de reprendre confiance en nous et de nous lancer pour un deuxième bébé. Après un an d’insomnie car notre fils angoissait beaucoup pour s’endormir, lorsque j’ai lu dans ce livre: « il est autant inadmissible de laisser pleurer un nourrisson de 5 mois que de continuer à accepter les réveils nocturnes d’un bébé de 10 mois », j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Enfin quelqu’un m’offrait une porte de sortie à ce cauchemar, sans me poser l’étiquette de la « mauvaise mère ».

  40. Bonjour Claire, ma zoé 19 mois a fait très très tard ses nuits et il n’est pas rare que je sois réveillée une fois pour perte de doudou. Je l’ai emmené chez un microkiné et là au miracle elle a dormi sur ses deux oreilles et se réveillait en discutant en restant parfois 30 min dans son lit à discuter. J’ai un homme qui se lève bien trop rarement. Au début quasiment jamais ou 1 fois quand je me levais 6 fois et maintenant jamais. J’en ai pris mon parti mais du coup il a interdiction de dire quoi que ce soit sur les réveils nocturnes. J’ai un fauteuil dans la chambre de ma fille avec un petit pouf pour poser mes pieds un plaid et quand ma fille pleure je m’installe avec elle et quand les réveils étaient très réguliers je m’endormais souvent avec elle d’épuisement en me réveillant avec un bon mal aux c..
    Si une chose m’a aidé dans le blog d’Elisa c’est bien l’importance des relations humaines. C’est bien le plus important finalement. N’a tu pas de la famille proche qui puisse te garder tes enfants une soirée pour profiter tous les deux. Sinon le site nounou top permet de trouver des nounous autour de chez soi. Alors oui ma maison n’est pas toujours très propre, je me coucherai bien par terre au boulot pour faire une petite sieste et parfois on se dispute avec l’homme mais on se retrouve également en amoureux le soir. Je couche ma fille tôt pour avoir nos soirées en amoureux et je me couche souvent bien avant lui pour pouvoir dormir au mois 6h même avec des coupures et parfois je m’énerve car il ne m’aide pas mais je prends sur moi car il ne m’aidait pas avant bébé et à toujours été un gros dormeur donc je ne pouvais m’attendre finalement qu’à ça. Mais la journée il s’occupe très bien d’elle, il change ses couches il joue avec elle lui donne à manger. Quand il est avec elle je ne regarde que très rarement ce qu’il fait car il ne fait bien sûr pas comme moi mais finalement tampi l’important et qu’il s’en occupe. Si tu veux discuter je te laisse mon mail: noemie.pelliercuit@gmail.com Bon courage claire et savoure les petits bonheurs simples d’une journée. Finalement bout à bout il y’en a beaucoup plus qu’on le pense.

  41. Chère « Claire »,

    Mon mari est un rêveur : j’entends par là qu’il veut bien faire, mais que souvent, il ne se rend pas compte. Ni de ma fatigue, ni de tout ce qu’il faut faire pour qu’une maison tienne la route (il doit s’imaginer que le frigo se remplit tout seul et quant aux piles de linge sale, aux jouets étalés partout dans la maison ou au sol couvert de miettes, je crois qu’il ne les voit tout simplement pas). Je savais plus ou moins tout ça en l’épousant, mais à la naissance de notre fille, avec l’épuisement, c’est devenu une vraie rancoeur, qui s’est étalée dans le temps. Je faisais de mon mieux pour ne pas polluer l’atmosphère, mais entre les phases de silence crispé à me dire « il va bien finir par se rendre compte, ou par se lever au moins une fois cette nuit ! » et les phases de reproches infantilisants (« Bien évidemment, tu n’as pas jeté la poubelle »), même sans cris, c’était devenu compliqué… Vers 9 mois, ma fille a commencé à avoir de gros soucis d’endormissement : il fallait rester avec elle pendant une heure trente ou deux jusqu’à ce qu’elle s’endorme, sinon c’était des hurlements de rage pendant aussi longtemps. Je suis allée voir une pédopsychiatre, qui m’a dit « Si vous restez avec elle en vous répétant que votre soirée est fichue, que vous êtes fatiguée, qu’elle n’arrivera jamais à s’endormir seule, au fond vous ne l’aidez pas, parce qu’elle sent tout ça. Il faut lui faire confiance. » C’était dur d’abord, puis doucement, ça a fait toute la différence. Un jour je me suis dit : « Et si c’était la même chose avec lui ? ». Peut-être qu’au lieu d’attendre qu’il soit digne de confiance, il fallait lui offrir ma confiance d’abord pour qu’il en devienne digne… C’est ce que j’ai fait. C’était TRES dur d’abord. Je me suis concentrée sur les toutes petites petites choses qu’il arrivait tout de même à faire, j’ai pris le temps chaque fois de le remercier, même pour presque rien, de lui dire le bien que ça m’avait fait. Pour éviter les silences lourds et les reproches, j’ai accroché un petit tableau à craie dans son bureau, en lui disant que pour lui faciliter la tâche je noterais dessus ses missions, et qu’il le ferait comme il pouvait et quand il pouvait. Et j’ai fait de mon mieux pour me dire qu’il allait le faire. Et puis j’ai trouvé une copine qui a le même modèle, ça aide parfois de pouvoir se plaindre ensemble, surtout si c’est pour conclure qu’on les aime quand même ! Lentement mais sûrement tout a changé. Aujourd’hui, il y a toujours plein de cases non cochées sur la liste des missions, mais je peux enfin m’appuyer sur lui pour l’essentiel. Il a appris à prendre des initiatives, saisir l’aspirateur, faire des courses, préparer le sac de notre fille quand on part en week-end, sans que je demande. On est encore loin du 50/50, mais il continue de « progresser » tous les jours. Ca peut sonner un peu infantilisant (et je ne prétends pas détenir une vérité absolue, je ne parle que de mon expérience), mais je pense que lorsqu’on est nourri de la confiance de l’autre, même inconsciemment, on met toutes les chances de son côté pour devenir la meilleure version de soi.

    Tu as déjà bien du courage, on le sent à te lire : je t’en souhaite encore deux, trois, cent fois plus, et je sans te connaître je pense bien à toi.

  42. Bonjour Claire, Tu exprimes très bien ce que nous sommes si nombreuses à avoir vécu ou à vivre.
    Je suis passée par là il y a quelques années… avec le recul, je pense que chaque femme a peut-être des besoins différents donc les solutions seront différentes mais la base commune c’est quand même un gros besoin d’aide pour pouvoir dormir, prendre une vraie douche, aller faire pipi en plus de 1 seconde…
    Peux-tu demander de l’aide autour de toi? Parfois commencer par l’aide des parents/amis permet de se calmer pour ensuite exprimer les choses à l’amoureux.
    As-tu envie de continuer l’allaitement? Je suis pro allaitement. Quand il est bien vécu. Et moi, je ne l’ai pas toujours bien vécu. L’arrêter à pour l’un de mes enfant une vraie libération malgré la culpabilité de ne pas réussir à allaiter autant que je l’aurai voulu.
    As-tu des vacances en vue?
    Peux-tu confier tes petites pour quelques heures? Prendre une babysitter qui va les balader pendant ta sieste?
    Peux-tu en parler avec une sage-femme? Celle de la rééduc’ du périnée a été super pour moi.
    La PMI est un lieu où l’on ose peu aller mais vraiment, ça peut être super pour exprimer toutes tes craintes et ton épuisement!! Je t’encourage à aller y faire un tour. Si tu habites sur Nantes, il y a l’association « les pâtes au beurre » qui aide les familles épuisées.
    Ton mari va s’en sortir pendant ton déplacement. S’il est en difficulté, il saura trèèès bien réclamer de l’aide, lui! 😉 ça lui montrera aussi l’ampleur de la tâche. Profite de cette nuit seule pour dormir en étoile dans le lit autant d’heures que possible.
    Tu sais, on se met la barre haute… nous sommes à une époque où la barre est haute particulièrement pour les mères. Nos petits doivent être mieux que dans les temps mais en avance (autonomes tôt, marchant tôt, parlant tôt etc…), doivent être beaux et bien habillés, nourris au top, avoir des activités épanouissantes etc, etc, etc… le tout avec une mère mince, coiffée comme dans un magazine et souriante 24h/24. Ce n’est pas possible.
    Donc objectif 1er: dormir. Puis exprimer ce que tu ressens par « je me sens épuisée, à bout » plutôt par « tu me fais ch*** à ne pas voir que je suis épuisée » qui soulage un max mais est moins efficace. 🙂
    Quoiqu’il en soit, on en sort. Oui, oui, promis… un jour miraculeux, on refait une nuit complète. On prend un bain sans stress. On fait pipi sans flinguer son périnée.
    Je t’embrasse fort. Tu cherches des solutions, tu te poses des questions et déjà ça, ça prouve combien tu es une super maman!!

  43. Les trucs qui nous ont aidé chez nous : installer le lit du plus grand (2ans 1/2) à côté du notre du côté du papa et un autre lit à cote de moi pour bébé (matelas1 place et sommier tout simple )

    Du coup pas besoin de se lever l »allaitement se faisait sans un 1/2 sommeil et je changeais la couche juste avant de dormir et ensuite le matin (couche jetable pour la nuit plus sèche que les lavables et donc plus confortables pour bb) ça permettrais de dormir même si c’était en pointillé pendant 1 an….
    Le fait d’être tous les 4 évitait aussi que le + grand nous sollicite et il était bien comme ça,,,, on les regardait dormir… ca permettait de partager de la tendresse
    J »ai trouvé que cette organisation nous a permis de mieux supporter cette période…. la fatigue extrême parfois, était compensée par le côté cocon réconfortant,.,.
    Et ça n »à posé aucun pb qd plus grands, on les a installé dans leurs chambres

    Je te souhaite du repos, et de retrouver la sérénité
    Tu n »es pas seule , vous n’etes pas seuls : tous les couples avec des bb vivent ces moments épuisants …. qui nous emmènent au fond du supportable…. j »espère que vous vous sentirez moins en difficulté avec ces différents témoignages et que vous retrouverez du gout pour traverser ça ensemble

  44. Bonjour Claire,
    je me permets de te dire comment on est sorti de 3 ans et 3 mois de nuits hachées et j’espère que ce qui a marché miraculeusement pour nous fonctionnera également pour toi. Avec notre première, on a tout essayé (psychologue, homéopathe, ostéo, patience, cododo ….) mais on ne s’en sortait pas. Notre deuxième est arrivé et on faisait du cododo à quatre. Impossible d’avoir une soirée à deux, un petit moment de répit devant la TV pendant des mois et des mois.
    J’ai entendu ensuite parler de la « magicienne du sommeil », en fait une coach en parentalité qui pouvait nous proposer des pistes pour endormir nos enfants. Je n’ai pas hésité, nous avons pris rendez-vous et cela a été véritablement magique. En deux jours, le problème était réglé. Nous avions galéré pendant des mois et des mois, nous sommes sortis de cette impasse en suivant tout simplement les recommandations d’Aude. Je te laisse le lien de son site en espérant qu’elle fera des miracles pour toi comme elle en a fait pour nous.
    http://www.audebecquart.com/en-famille/sommeil-de-lenfant.html

    Ne te décourage pas ! Je te souhaite de trouver la clé ! Plein de courage et d’ondes positives !

  45. Je plussoie le post d’Ellen ci-dessus, faire appel a une conseillere en sommeil pourrait vous aider – je n’en ai personnellement pas fait l’experience, mais j’ai lu de nombreux commentaires positifs de parents epuises a qui cela avait change la vie. Passe l’age du nourrisson et si l’enfant a les reserves necessaires pour tenir la nuit (hors probleme de sante particulier), il devrait faire ses nuits. Pour votre bien et le sien. Je comprends a quel point tu dois etre epuisee: j’ai tres mal vecu le manque de sommeil des 3 premiers mois, et mon couple en a pris un coup. Le fait de ne pas dormir suffisamment me rendait dingue facon Godzilla. C’etait des disputes incessantes. Meme quand ma fille a commence a faire ses nuits, j’ai mis du temps a recuperer. Maintenant ca va mieux mais quand j’en garde un tel mauvais souvenir que j’envisage serieusement de faire appel a une nounou de nuit de temps en temps quand j’aurais le 2eme. Avant de songer divorce et separation, prends du temps pour toi, attends de recuperer un peu de ce manque de sommeil, tu y verras plus clair. Et ce voyage d’affaire est une tres bonne opportunite qui va te permettre de souffler un peu et certainement a ton mari de realiser a quel point c’est dur de s’occuper seul des enfants (cela a ete le cas pour le mien et c’etait seulement 24h)! Ne t’inquiete pas pour eux. Je flippais vraiment quand j’ai laisse 3 jours ma fille de 5 mois a ma soeur, et en fait tout s’est tres bien passe. Ca a ete une premiere etape pour moi qui m’a permis de realiser que les enfants vivent bien mieux qu’on ne le croit une absence temporaire des parents.

  46. Claire,
    c’est encore moi. Je viens de rendre visite à ma voisine qui a eu une petite fille il y a à peine 10 jours. Comme je m’étonnais que sa petite puce dorme tranquillement toute seule dans son berceau, elle m’a expliqué qu’elle l’avait emmaillotée et que cela avait aidé son bébé à s’endormir sereinement. Je crois que son idée peut être une piste également…

  47. Quand toute communication est rompue au sein du couple, difficile de trouver une clé d’entrée pour faire part de ses difficultés, ses besoins. Si la violence, qu’elle soit légère, verbale, morale ou physique ne laisse plus de place au Respect mutuel et à la dignité qu un couple se doit, alors toute aide ménagère, lâcher prise, siestes et compagnie risquent de ne pas suffire. J’espère, Claire, que tu trouveras en toi les ressources nécessaires pour tenir et je te souhaite de trouver des solutions.

  48. « légères » violences? tire-toi. Rien n’excuse cela. et la fatigue d’une mère n’excuse surtout pas les violence d’un homme à son égard! « Légères » violences physiques, lourdes violences psychologiques? Ca n’est pas rassurant pour toi. Si tu n’en plus, si tu te sens écrasée par ce qu’il dit, fait, ne fait pas, par la fatigue, si tu n’arrives plus à t’occuper de tes enfants à cause de tout cela, si tu sens que ce n’est pas toi, tout ça. Alors pars. Temporairement, peut être. Ce ne sont que quelques lignes écrites par une inconnue, bien sûr. Je n’aime pas la phrase « Ta famille ne s’effondre pas ». Parce que qu’est-ce qu’on en sait, nous? Il n’y a que toi qui peut répondre à cette question, savoir ce qui sera le mieux pour toi et tes enfants. Changer, en tout cas, ça oui, tu ne dois pas rester comme ça. Ecoute tes tripes.

  49. c’est très rassurant de lire ce témoignage et les réponses de femmes qui vivent la même chose, la distance avec le conjoint, les disputes, les cris, le manque de patience envers son enfant, la culpabilité, la fatigue…
    Moi j’ai du aller voir une thérapeute de couple et on a fait un pas, car il a entendu une autre parole, et pas sous forme de repproche. Quelqu’un d’extérieur à notre couple qui lui a dit que moi aussi j’avais besoin « d’un sas de décompression ».
    Oui c’est normal de manquer de patience, de s’ernerver, de crier, quand on se sent fatiguée et pas aidée.
    La thérapeute a dit aussi « soyez bienvaillants dans votre couple » (cette phrase m’a directement fait pensé à Elisa Et Dieu Créa…).
    Maintenant il est plus à l’éoute quand je dis que je suis « fatiguée » ou tout simplement pas envie, envie de me reposer, envie qu’il prenne le relai.
    Je suis comme toi très irritée quand je manque de sommeil. Je me lève avant lui et part le matin quand ma fille est encore endormie, le soir c’est la course de 19h à 20h30.
    Je me repose le week-end, en effet le « deal » c’est qu’il s’occupe de notre fille les samedis et dimanches matins pour me laisser dormir, car il a beaucoup plus d’energie le matin que moi. Et moi ça me permet de récupérer. Sinon je n’hésite plus à faire des siestes en même temps que ma fille (alors qu’au début je « profitais » de sa sieste pour faire tout ce que je n’arrivais pas à faire, Erreur !! ). Maintenant je n’hésite plus à faire la sieste, je laisse tomber le ménage, les papiers à gérer, les courses en ligne, je me repose, quitte à décaler des RDV importants ou annuler des sorties, je respecte mieux le rythme de ma fille qui dort.
    L’allaitement a été pour moi un échec car je me sentais justement trop fatiguée , et l’allaitement à la demande a été vécu comme un enfer, je me sentais « esclave de mon bébé » (voilà ce que j’ai dit à la PMI).
    J’ai la chance d’avoir un bébé qui a toujours bien dormi et fait ses nuits (depuis les biberons justement), mais avec reveils noctures parfois, et c’est toujours moi qui me lève , mais là encore si je me suis levée la nuit, je demande à ce que monsieur fasse le biberon du matin.
    Sinon pour finir oui je pense que les hommes sont égoistes. Nous les mamans faisons passer nos besoins (manger, se laver, dormir) APRES ceux de nos bébés. Pas du tout la même logique que nos hommes. Je me souviens d’une dispute avec mon compagnon car notre fille s’est levée plus tôt alors que je devais filer au travail. Moi je voulais qu’il accourt tout de suite et s’occupe d’elle immédiatement. Sa réponse : « je prends d’abord mon café et ma douche et je m’occupe d’elle après, c’est comme ça tous les matins et ça se passe très bien ! ». Voilà, nos hommes savent un peu plus penser à eux que nous…comme dit élisa « ce qu’il y a de génial avec les hommes, c’est qu’ils savent bien plus que nous penser à leur survie, en donnant ce qui est nécessaire à leurs enfants, tout en préservant leur confort personnel. »
    Par ailleurs même quand mon compagnon s’occupe de ma fille , je trouvais toujours quelque chose à lui repprocher, un repas pas assez équilibré (manque de légumes cuisinés), des vêtements mal mis (pyjama…), la cuisine laissé en bazar etc… finalement j’essaie de relativiser, parfois je pense un peu plus à moi, et je vais voir des amies, sans penser à la maison, sans appeler toutes les 5 minutes, et ça me fait un bien fou….

  50. Je suis tellement d’accord avec ta réponse Elisa !!! J’y ajoute ma touche perso : soit tu souhaites allaiter et si bébé dort mal, le cododo est la solution. Tu peux aussi décider d’arrêter ou de limiter l’allaitement au matin et au soir, parce que tu n’en peux plus, et d’essayer d’apprendre à bébé à faire ses nuits. Ca ne marche pas toujours, et surtout ça demande une bonne semaine où on est crevé, car il faut aller voir son bébé, le rassurer, le bercer, lui dire qu’il va réussir à s’endormir mais qu’il n’a pas besoin de lait et tout et tout, lui faire adopter un doudou ou une tétine en substitution, tout ça, rester avec lui s’il est en colère, le rassurer… Je dis ça juste parce qu’il ne faut pas considérer qu’arrêter l’allaitement à la demande la nuit soit un échec. En tout cas, si ton compagnon ne s’en occupe pas la nuit c’est peut-être parce que vous n’êtes pas d’accord sur ce qu’il faut faire dans ce cas, non ? Beaucoup d’hommes lâchent l’affaire s’ils ne se sentent pas écouter. Vois ce que ça va donner, ces 2 jours sans toi. Comme dit Elisa,  » ce qu’il y a de génial avec les hommes, c’est qu’ils savent bien plus que nous penser à leur survie, en donnant ce qui est nécessaire à leurs enfants, tout en préservant leur confort personnel. » Tellement vrai !!! Tu devrais même partir plus souvent si tu en as les moyens, un petit week-end en solo, ça recharge les batteries. Plein de courage

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