De mère à mère #2: le terrible two mythe ou réalité?!

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Trop souvent seule, jugée, critiquée, la mère moderne ne sait plus ou donner de la tête. Elle est soit trop parfaite,soit pas assez. Elle ne s’accorde pas assez de temps, a le tort de travailler ou au contraire d’être au foyer. Et finalement à bien y regarder quoiqu’elle fasse ce ne sera jamais bien ou assez.

Assez, justement. Arrêtons de juger et d’être si dures envers nous même, les unes envers les autres, et retrouvons cette entre aide, afin de se soutenir mutuellement. J’ai écrit cet article, forte de mon expérience et en espérant que mon vécu puisse servir à des mamans pas forcément entourées et en plein questionnement. N’hésitez pas à enrichir et commenter à votre tour ce propos.

A chacune sa manière de faire et à nous toutes les bons conseils partagés.

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Aujourd’hui, je souhaite aborder l’épineux sujet du terrible two.

Le Terrible two c’est quoi est ce? Le terrible two, c’est l’âge auquel l’enfant chéri, jusque là bambin adorable se transforme en petit monstre prêt à tester jusqu’à la mort la patience de ses parents. C’est en gros l’âge des premières contradictions, du premier détachement d’avec les parents, des premiers « caprices » (mon dieu que je n’aime pas ce mot) C’est l’âge ou l’enfant prend conscience des limites et les explore. C’est assez subit, douloureux, éprouvant et cela demande aux parents beaucoup de patience. C’est surtout une période à aborder ensemble, en accompagnement total si l’on ne veut pas y laisser quelques plumes et beaucoup de fatigue.

Le terrible two est ce seulement à deux ans? Non, cette fameuse période de contradiction et de rejet de l’autorité, n’a finalement pas d’âge. Je pense qu’on la situe aux alentours de deux ans, car pour la plupart c’est à cet âge qu’apparaissent les premières « rebellions » mais en réalité ce sont des périodes que l’on voit réapparaître de manière cyclique. A chaque gros changements, fatigue ou étape importante dans la croissance de vos enfants il peut y avoir ce que j’appelle une phase de réajustement: une période ou votre enfant cherche vos limites et a le réel besoin de voir que vous êtes là bien présent et que c’est vous qui possédez et maîtrisez l’autorité bienveillante. En deux mots, votre enfant cherche à être rassuré par votre présence et sans vouloir vous effrayer cela peut aller jusqu’à ses 18 ans ah ah!

Le terrible two grosse arnaque? Quand ils sont nourrissons, on peut se cacher derrière « c’est les dents » au moindre pleur, maintenant que votre enfant a deux ans je pense que chaque incompréhension peut être expliquée par « c’est le terrible two »…Il y a à mon sens du vrai et du faux. Certes c’est un âge plus complexe qui s’explique aussi par des connexions neurologiques qui s’établissent chez l’enfant et créent par la même des instants de nervosité mais pas que… Je crois que l’on aime bien nommer les choses pour se rassurer mais finalement c’est aussi vous, qui êtes un être complexe face à un autre être complexe, et qui n’entend pas forcément agir comme bon vous semble. Parfois ce n’est pas plus compliqué que ça. Simplifiez vous la vie, lâchez un peu prise, choisissez avec soin vos règles, celles qui sont importantes pour vous et tenez vous y fermement pour le reste détendez vous…Rien n’est grave!

Le terrible two comment j’y fais face? Dédramatisez et assumez! Pour mon premier comme j’étais la mère parfaite d’un enfant parfait (hum hum) je l’ai hyper mal vécu avant de refaire surface quelques semaines plus tard quand mon amie Cécile m’a dit cette phrase laconique et pourtant bénie des dieux « ben ton fils c’est juste un gosse quoi! » et oui voilà!!!!! Ce sont juste des enfants! Il hurle en public, vous fait une scène ou vous fait vivre le pire scénario imaginable pour un parent, j’ai nommé le drame du supermarché! ASSUMEZ! de toute manière, chaque personne qui vous regarde à ce moment précis ne se dit pas « mon dieu quelle mauvaise mère » mais plutôt « oh mon dieu la pauvre pour rien au monde je ne voudrais être à sa place », et c’est vrai c’est très dur MAIS et j’insiste sur ce point si vous assumez totalement le fait que votre enfant n’est pas un psychopathe en devenir et que non vous n’avez pas raté son éducation, tout se passera bien! Forte de mon expérience avec Jules, j’ai vraiment bien mieux abordé cette phase avec Lou. J’ai eu des ébauches de drames mais pas de drame complet, plusieurs choses: je ne m’énerve pas moi même, bon j’avoue c’est plus facile à dire qu’à faire mais ça marche! et puis avec trois enfants vous arrêtez de crier à la moindre esquisse d’agacement pour votre bien être personnel, sinon au bout d’une semaine vous finissez aphone et détestée de tous. Plaisanterie mise à part, je ne m’énerve pas car je sais que tout ça passe vite et qu’il y a plus grave. J’ai décidé d’économiser mon énergie par pur souci d’endurance. Le principal c’est de réussir à calmer votre enfant, à faire redescendre la pression et ça vous ne pouvez le faire que si vous êtes vous même apaisée. Quoiqu’il arrive, ne soyez pas effrayée par cette période, votre enfant vous aime (sinon il vous ignorerait tout simplement) et si vous avez réussi à surmonter les nuits blanches du nourrisson et les pleurs des poussées dentaires et ce même dans la douleur, cette phase n’est rien à côté.

Et en vrai après je suis tranquille? Faites moi plaisir et rayez le mot tranquille de votre vocabulaire, préférez lui apaisée, vous y trouverez plus de réconfort. Tranquille c’est fini, vous êtes mère et je ne vais pas vous mentir, en revanche si vous n’êtes plus tranquille vous êtes plein d’autres choses; à vous de trouver quoi, pour ma part: je ne suis plus tranquille mais je suis comblée, heureuse, amoureuse, aimée, émerveillée, bien occupée…Bien sûr parfois je me damnerais pour une caipirinha au bord d’une piscine, dans un bikini à m’ennuyer au soleil en lisant Glamour tout en me sentant TRANQUILLE, bien sûr! Mais cela ne dure pas longtemps et bien vite je réalise à quel point ma vie est plus riche de tout maintenant.

Pourquoi ai je l’impression que mon terrible two à moi dure quatre ans? Vous avez du constater comme le temps peut être différent selon les activités que l’on fait? Par exemple mes journées de travail durent quatre vingt douze heures alors que mes nuits à peine deux…Les week ends filent à la vitesse de la lumière… Forcément les phases plus dures paraissent bien longues. La fatigue, le travail, le stress de nos journées folles de mamans modernes n’arrangent rien. On aimerait tant tout maîtriser et en fait pas du tout. Voilà pourquoi je n’aime pas cette dénomination de terrible two. C’est déjà assez dur de vivre cette période, alors si en plus on déborde sur les trois ou quatre ans de l’enfant, on a vraiment l’impression de vivre une malédiction qui se seraient abattue juste sur nous : j’ai nommé laseulemèreaumondedontlenfantfaisaitsonterribletwoacinqansohmondieu ! Mais bon allez dire à la merveille « mais enfin chéri arrête de te rouler par terre, tu as désormais cinq ans, chausse du 28 tu ne rentres plus dans les cases hein! » Si c’était si simple….

Les astuces pour faire face à mes grands moments de solitude: sans ordre de préférence et en vrac: Lâchez prise! Après une dure journée, laissez la maison en terrain miné et préférez une soirée film/verre de vin rouge avec votre brun. Riez! de tout, de vous, de votre enfant, du cocasse de la situation! Rappelez vous les doux moments de tendresse et de câlins, ils sont à bien y regarder plus nombreux. Parlez, videz votre sac, criez si nécessaire, mais ne gardez pas de lourdeur en vous. Pleurez un coup, ça fait parfois un bien fou. En couple, serrez vous les coudes, bien sûr l’autre ne fait pas « comme il faudrait » mais vous non plus. Si vous en avez la possibilité, offrez vous le luxe d’un week end en amoureux. Mangez du chocolat. et enfin dites à votre enfant que vous l’aimez et que tout va bien se passer, par ce que c’est vrai!

Voilà, j’espère que mon expérience pourra vous être utile, merci pour vos retours.

N’oubliez pas: on fait comme on peut et c’est déjà très bien!

Je vous laisse avec ces photos de ma tribu que j’aime tant.

Je vous embrasse

Elisa

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53 Comments

  1. oh là là comme ça m’a fait du bien de te lire!!!!! je suis en plein dans cette période avec madeleine , et elle n’a que 16 mois!!!!! je l’ai déjà vécu 3 fois auparavant avec ses grands frères et soeur, mais l’âge faisant, c’est encore plus dure!!!!!!! merci d’avoir dédramatisé tout ç….quand on a le nez dedans, on a pas beaucoup de recul!!!!!!! XOXO

  2. Mais c’est exactement ça, je suis d’accord avec tout tout tout !!!! Assumer, la patience, le rêve de tranquillité ! Je suis du genre à m’énerver facilement, ce qui énerve ma fille, ce qui m’énerve..bref le fameux vilain cercle vicieux. En ce moment j’apprends à devenir une autre personne, plus sereine, plus douce, plus calme, je parle plus, je crie moins du coup je gère beaucoup mieux les situations de crise et elles passent plus vite ! Et puis plus on explique aux enfants ce qu’il va se passer et ce qu’on attend d’eux, mieux ils vont être en mesure de gérer la situation et leurs émotions car ils auront compris et n’auront pas été pris au dépourvu…Merci Elisa 😉

  3. Avec Petit bonheur c’était dur, très dur, cette phase d’affirmation. Mais petit à petit il s’apaise et moi je trouve des astuces pour l’amener à collaborer.
    Juste le temps de se remettre et Jolie douceur prend la relève. Avec l’expérience c’est plus facile de prendre du recul pour gérer calmement, de définir les limites. Je passe sur des excentricités vestimentaires (elle est allée à la crèche avec un haut de pyjama puisque cela lui tenait beaucoup à cœur!) mais je reste ferme sur l’important : le respect et la sécurité.

  4. Merci pour ce témoignage plein de sincérité et de douceur ! En effet, il faut essayer de lâcher prise et de rester zen dans la mesure du possible 🙂

  5. Merci pour ces nouveaux articles Elisa ! Je ne suis pas encore maman, à peine enceinte du premier, mais je trouille déjà pour beaucoup de choses.
    Tes articles me donnent toujours le sourire et me permettent de me dire que même si ce sera dur, ce sera la plus belle des aventures 🙂

  6. Lorsque ma mini fait une « colère », je la prends dans mes bras et lui fais un câlin, je lui dis que même si elle crie, je l’aime, ça ne change rien à mes sentiments, et là, le soufflet retombe. Elle arrête de s’en vouloir. Je crois que la culpabilité est aussi un facteur de crise allant crescendo. C’est là, en tant que parents, que nous devons intervenir, il me semble. Comprendre leurs sentiments et les aider à les gérer et pour cela, il faut du temps, ce sont en effet des enfants, seul le temps va en faire devenir des adultes. Alors profitons de ce temps pour les aider à devenir des adultes bien dans leurs baskets 😉

  7. Ah oui, les périodes de crises sont des moments durs à vivre mais passent tellement lieu quand on se rappelle de toutes les crises antérieures qu’on a traversé et qui nous ont fait grandir (et pas seulement avec les enfants, c’est valable pour toutes les crises de la vie !)
    Ce qui m’a aidée et évité de craquer dans les moments de rébellion de ma fille, ca a été de penser que la période dure, c’était sûrement aussi de nous, les parents, qu’elle venait. Le petit loup fait sa crise, ses colères, se fâche et s’oppose, mais c’est surtout quand nous en tant qu’adultes et jeunes parents qui sommes confrontés à une phase de nostalgie et de réadaptation à cet enfant qui grandit et qu’on aurait pas envie de voir grandir si vite. Alors l’enfant répond à sa manière pour nous faire bouger, et sans doute aussi nous protéger de la dépression qui nous guette à l’idée de se voir vieillir ! « Ok, maman, je deviens grand et un jour je quitterai la maison, mais tu as vu comme je suis casse-pieds, ne sois pas triste, énerve toi plutôt un bon coup ! »
    Courage à toutes les personnes qui traversent une crise, qu’elle soit d’une nature ou d’une autre… Les crises sont des moments désagréables mais féconds, attendre leur résultat et la richesse qui en découle peut aider à passer le cap !

  8. Ce message arrive au meilleur moment, merci Elisa ! Une lumière au bout du tunnel pour faire face à des personnes (la maîtresse notamment !) qui te font comprendre que tu gères franchement mal ton enfant face à ces « crises »… Merci pour ton post qui remonte le moral !

  9. Je sur-like
    surtout la définition de la mère moderne qui, quoi qu’elle fasse ne fait jamais bien, en travaillant ou non.
    Pour ce qui est du terrible two (three,for……) difficile de ne pas être d’accord mais pour moi pas très réaliste…..un peu trop utopiste a mon goût!

  10. Mon fils n’a pas fait de crise de 2 ans comme tout le monde me le prédisait par contre oui il reteste toutes les limites de façon cyclique ça je suis tout à fait d’accord. Et même parfois des limites très bien fixées et bien évidentes, c’est déstabilisant c’est sur et épuisant surtout pour moi qui n’ai aucune patience… (non je ne sais pas m’économiser donc je suis très admirative de toi!). Mais je crois qu’il faut le voir comme une periode où l’enfant a besoin d’être rassuré de nouveau. Pour moi les limites que l’on fixe c’est comme les bras que l’on ouvre, c’est cette espace sécurise et tendre qu’on crée juste pour ses enfants, pour qu’il y évolue en toute liberté et sérénité.
    Ma fille a 18 mois alors j’attends!!!

  11. Le coup de l’économie d’énergie, je pratique aussi et ça marche du tonnerre : mon petit Lion s’apaise bien plus rapidement que lorsque je monte au créneau et je me fatigue bien moins !

  12. J’ai connu cette phase a minima avec ma fille ainée, qui a maintenant 5 ans et demi, mais elle a toujours été assez autonome et montré le désir de « bien faire », donc c’était plus une phase d »affirmation de soi que de conflit. Ma plus petite, elle, fait un terrible two depuis la naissance! Elle a 2 ans et demi et adoooore nous tester, nous contredire, nous défier, s’opposer à nous! Si bien que j’ai fini par comprendre que lui lancer un défi est la seule façon d’obtenir qu’elle obéisse. Ne jamais lui imposer quoi que ce soit, lui donner d’ordre, la menacer…. Et si de temps en temps je hausse le ton d’exaspération, je lui explique toujours que je crie « parque je suis frustrée de ne pas réussir à lui faire comprendre l’importance de telle ou telle chose, mais que je l’aime quoi qu’il arrive ». Le plus drôle? A la crèche, tout le monde vante sa sagesse et son obéissance aux règles!!!

  13. super cette nouvelle rubrique !!! je n ai jamais eu de crise dans les magasins ou autres enceinte on m a offert le livre d isabelle filliozat comprendre les emotions de l enfant, lorsqu on le lit on comprends tellement de choses apres il est clair qu il ne faut pas culpabiliser quand avrc la fatigue on fait tout l inverse de ce qui est  » recommande » car il m arrive bien evidemment de gronder surtout ah oui surtout lorsque je manque moi de sommeil et me trouve beaucoup plus cool apres une bonne nuit a reflechir aussi …. non ici c est plutot du genre refus total d une de mes filles d avancer tout a coup lorsque nous sommes dans la rue avec dernierement la petite alors qu il pleuvait s est assise dans l eau et s est meme allongee dans une flaque  » mamannn c est moi qui decide je veux plus bouger  » j ai tenter le ok ciao bisous moi je rentre mais elle ne bouge pas pour autant je me contentr alors de la prendre tel un gros sac a patate et de lui dire que je suis tres tres en colere et pas contente !!! en general ca suffit pour la calmer et elle reviens me voir quelques minutes apres !!!! les chamailleries en bruit de fond est pour moi le plus durenerveusement meme si c est rare c est le truc ou j ai du mal a prendre du recul bonne soiree je vous laisse la petite derniere me demande pour la quatrieme fois de faire pipi lol

  14. J’adore ta robe Elisa. J’appréhende beaucoup la crise des 2 ans avec Laurette, vu que tous les soirs on me dit à la crèche qu’elle a un mauvais caractère!!!
    Bisettes

  15. J’aime beaucoup cette définition du terrible two. Je suis habituellement partagée sur ce sujet parce qu’il est traité de façon fermé en mettant une loupe sur les moments difficiles faisant croire que l’enfant est foncièrement mauvais.
    D’ailleurs je rajouterai à votre article que cet âge où l’enfant teste les limites et affirme son lui, est aussi ce moment où tout devient plus intéressant dans les échanges dans cette façon de penser de cet être humain en construction.
    Je vois la « crise d’adolescence  » (c’est moche comme dénomination ) un peu pareil. Un moment d’opposition d’une pensée qui se développe comme nous ne pourrons plus le faire et qui donne de grandes capacités. Je verrai si ça se confirme dans quelques années!

  16. Merci pour cet article Elisa! Quand on a le noze en plein dedans, une petite piqure de rappel pleine de bienveillance comme celle-ci rebooste!

  17. Je vous lis pdt la pause bib de la nuit ma puce à 3semained 😉
    Super article j en ai bavé ac mon grand je vais essayer l économie d energie !!!!!
    Bisous

  18. Merci Elisa merci.maman d’un bout de 8mois qui ne dors pas encore bien la nuit et qui fait actuellement ces dents dans la douleur le pauvre..je ne peux que te remercier.je te suis (dans l’ombre)depuis plusieurs années et attends impatiemment tes posts quotidiens si réonfortants.des mots simples une telle bienveillance ça inspire et montre aussi qu’on est pas la seule a vivre des moments difficiles avec la fatigue et le quotidien parfois pesant. Tu es juste inspirante dans la vie de tous les jours.merci beaucoup de permettre de tels partages.Longue continuation

  19. Tout est dit!
    Suivant mon expérience de maman de 3 kids, recharger ses batteries dès que l on peut est essentiel..
    Une maman détendue joyeuse à l’écoute = des enfants zen joyeux attentifs

  20. Le lâcher-prise.. Il faudrait que je me le fasse tatouer sur la peau pour éviter de me mettre une pression constante au quotidien ! Je pense que je vais m’imprimer ton article pour m’y replonger en cas de coups durs ! Belle journée

  21. Belle rubrique et surtout Bel esprit!
    J’avoue etre trop souvent surprise de la critique/jugement et autres petits pic des mamans envers les mamans. Avant d’etre maman moi-meme je m’imaginais un univers d’ENTRAIDE et de COMPASSION…
    Que les belles VALEURS qu’on essaie d’inculquer a nos enfants passent d’abord dans nos propres comportements! Ça fait aussi partie de l’education 🙂 Merci pour ce rappel!

    Dans mon cas les crises de mon petit tigre de 2,5 ans sont encore gerables par le jeu… Avec mon dragon de 5mois c’est deja les crises de ‘je veux tout faire comme un grand!’ Et quand les tigre et dragon rivalisent d’exigences alors là…
    Je reclame un « terrible 2 bis » please! Avec des ‘trucs et astuces’ de comment economiser son energie et garder son calme en toute circonstance 😉

    Ommmmmmm
    Et bravo pour ton blog riche et leger a la fois 😉

  22. Bonjour,

    Je redoutais ce post et puis dès les premières phrases j’ai su qu’on allait tomber d’accord!!
    Très bel article!

    Merci

  23. Hi hi, c’est comique car mon grand de 5 ans sort enfin de cette période. Il a encore des rechutes mais l’arrivée de sa petite soeur puis son 5e anniversaire l’ont vachement calmé. Et à peinse sortie de cette période avec le grand qu’on va y entrer avec la petite (qui a 13 mois). Enfin, j’ai 6 mois de répit 🙂
    Pour la crise du supermarché, j’ai un truc quand les gens te regardent : je leur fais un grand sourire et leur demande tout calmement  » vous n’avez jamais vu en enfant de 2/3/4 ans pleurer? »… En général ça les calme. Et puis quand je croise une maman désemparée face à la crise d’un enfant, je lui adresse un sourire compatissant…
    Oui mon fils est « turbulent » comme on vient encore de me le signifier après un passage à la visite médicale avec l’école, mais si on arrêtait de coller des étiquettes aux petits, tout serait tellement facile. Je retiens bien précieusement ta phrase : « ce sont juste des enfants » 😉
    Bises, et merci de nous aider à nous sentir moins seules 😉

  24. Merci Élisa ! Par ici on a un petit de 20 mois et pour l’instant ça roule ! On verra bien d’ici quelques temps !
    A la naissance de Léonard, une maman avisé m’a fait le meilleur des cadeau : le livre « Parler pour que les enfants
    écoutent, écouter pour que les enfants parlent » de Adèle Faber et Elaine Mazlish. Je le recommande à toutes les familles.
    Papas et mamans peuvent le lire à tour de rôle et commenter les nombreuses situations décrites.
    C’est un livre avec beaucoup de respect et des astuces très pratiques pour le quotidien, le but étant d’accompagner son
    enfant. Je pratique désormais sans m’en rendre compte certains des conseils expliqués et je suis plutôt contente du
    résultat.
    Par exemple, si votre enfant est très énervé et ne veux pas se calmer, on peut lui proposer une feuille et un crayon pour
    l’inciter à dessiner ce qui le chagrine. En quelques minutes l’histoire est pliée et chacun reprend ses occupations 🙂
    Si certaines connaissent ce livre, qu’en avez-vous pensé ?
    Bonne journée !

  25. « Mangez du chocolat et dites à votre enfant que tout va bien se passer parce que c’est vrai » : tu as résumé ma philosophie de vie en quelques mots ! Merci pour la belle personne que tu es, Elisa, et pour l’énergie que tu mets dans ce blog.

  26. Tout cela est tellement bien résumé … lâcher prise et tout se déroulera pour le mieux 🙂
    j’ai ri quelques fois lors de la lecture de ton texte 🙂 , tu traîtes les situations avec beaucoup d’humour , j’adore ^^
    Bonne journée et au plaisir de te lire …

  27. Merci Elisa, ça m’a fait du bien de te lire !!!
    Je vais suivre ton conseil : laisser la maison en terrain miné et regarder un bon petit film ce soir avec l’amoureux !
    Belle journée à toi 😉

  28. Bon, faut que je positive, je suis encore à la période bikini, glamour et mojito. Bisous

  29. Merci mille fois!
    Je sais tout ça, je suis mille fois d’accord, mais de le voir écrit là noir sur blanc, ça me fait un bien fou! Je suis normale, mon fils est normal même si le terrible two dure depuis plus d’un an!
    Et oui, mille fois encore, mieux vaut entendre, accepter la colère de son enfant et tenter de l’apaiser, plutôt que de rentrer dans le conflit. On en a pas toujours envie, on veut que ça marche à la baguette, mais non, se mettre à la hauteur de votre enfant, le prendre dans ses bras (sans pour autant céder au « camion qui transporte de voiture » que votre enfant vous réclame), ça marche. Peu importe ce que vont penser les gens du supermarché « il fait une crise et sa mère au lieu de le gronder, le console! ». Une fois apaisé, on peut tout lui expliquer, mais là, il est juste submergé par les émotions!

  30. Coucou Elisa, je ne commente pas souvent et je viens plutôt sur ton site pour y découvrir de jolis clichés, des bulles de bonheur, des petites idées. Je sais que derrière un blog il y a toujours l’envers du décor et j’aime justement ceux qui donnent à voir toujours le côté positif, sans se plaindre. Mais là je me devais de commenter tellement j’aime ton article. Déjà, je n’avais pas l’habitude de te lire autant, (tu nous donnes plutôt des petites phrases poétiques que j’aime par ailleurs beaucoup) mais je suis très contente de lire ton avis dans les grandes lignes, surtout sur ce sujet épineux et de voir que toi aussi tu connais des moments de doutes. Alors merci pour ce petit texte qui donne à voir que pour tout parent ce questionnement et ces moments de doutes existent et qu’on peut les surmonter. J’aime beaucoup te lire dans ce registre aussi. Bises à toi et ta tribu. (Et moi aussi parfois je rêve du transat au soleil mais ça passe ou alors je me l’autorise. C’est humain je crois ^^)

  31. merci pour cet article comme je me retrouve dans ce que tu décris c’est pas facile d’être une femme aujourd’hui et d’être jugé en permanence et incompris des personnes qui ne sont pas à notre place et qui essaient de nous donner des conseils .j’ai 29 ans et 4 enfants un garçon de 12 ans donc crise d’ado et apres 3 filles de 5,3 et bientot 2 ans alors c’est vraiment pas facile tous les jours je ne travaille pas mais mes journées sont bien remplies et j’ai du mal à lâcher prise mais je les aiment tellement !

  32. Des paroles pleines de bon sens, positives et qui permettent de relativiser.
    Je suis moi aussi passée par là, j’aborde d’ailleurs ce thème dans un de mes posts (www.parisfamily.fr/terrible-two-au-secours).
    Idéalement, il faudrait savoir rester à la fois zen et ferme face à l’enfant, faire preuve de beaucoup de patience et ne pas se soucier du regard des autres 🙂 !

  33. C’est un super article ! merci ! par contre je trouve que dans les commentaires beaucoup de mamans pronent le lâcher prise, ne pas entrer en conflit avec son enfant, lui faire un calin quand il fait un gros caprice.. ok mais est ce que de temps en temps on a qd même le droit de craquer, de s’énerver un bon coup ??? parce que à vous lire toute, j’ai l’impression d’être la sorcière de Blanche neige.. je tente de rester zen, de gérer les crises, de discuter mais parfois j’explose … rassurez moi, ça vous arrive aussi !
    (j’ai souri au commentaire qui « conseille » (désolée ce n’est pas le bon terme mais je ne trouve rien d’autre) de donner un crayon à son enfant et le faire dessiner en cas de « crise » : je peux vous dire qu’avec la mienne le crayon va vite voler dans la pièce .. mais chaque enfant est différent.

  34. Merci Elisa! D’abord pour ces conseils,mais surtout pour ta générosité!on sent que tu veux transmettre ton apaisement et vraiment aider les mamans…j’aime toujours autant te lire.encore merci

  35. J’aime le ton bienveillant de cette nouvelle rubrique! c’est apaisant de te lire:-)

  36. Hummm, j’aime beaucoup cette nouvelle rubrique ! Maman d’une grande de 3 ans et d’un petit de 1 an, tout le monde me dit tout le temps que j’ai bcp de chance car ils sont trèèès sages. Et c’est vrai qu’ils sont plutôt cools. Sauf bien sûr quand ils sont seuls avec moi. La grande reproduit beaucoup ce qu’elle voit à l’école, parfois c’est drôle, parfois un peu moins. Et quand le truc pas très cool que tu lui interdis de faire en boucle tous les jours arrive en plein dans le rush du bain-dîner-dodo, après une journée un peu stressante de boulot, dur dur de ne pas s’énerver ou de perdre raison. En général, je souffle un peu, j’essaie de changer de sujet et ça passe. Quand j’en avais qu’une, je me mettais à chantonner, ça calme les nerfs la musique et l’enfant se met à écouter au lieu de pleurer. Et sinon, je sors de la pièce, histoire de crier un bon coup (bon, cette option-là, c’est arrivé qu’une seule fois, à bout de nerfs, toute seule pendant 3 jours de suite avec eux et un repas qui devenait un champ de bataille, je les ai laissés 15sec dans la salle à manger – je les avais en visuel quand même – pour aller pousser un énorme « RAAAAAh » dans la cuisine ! Bizarre, mais ça a bien fonctionné, ça m’a calmé et mes 2 monstres se sont transformés en anges pour le reste de la soirée !!). Merci pour ces conseils, plein de bon sens et de bienveillance, c’est bon de lire ça !

  37. Merci Elisa ça me fait beaucoup de bien de lire ces mots!
    Je suis en plein dans cette période et parfois c’est difficile de prendre du recul!

  38. Merci Elisa, encore un article pationnant. Hier soir nous avons commencé notre cure de zenitude, mon mari y arrive mais pour moi c’est dur de ne pas m’énerver quand le coucher dur si longtemps et qu’on a envi de se lover dans le canapé devant juste un tout petit épisode, rien qu’un de notre série préférée du moment. Allez promis aujourd’hui j’y arrive et demain aussi. Mais avec 2 enfants rapprochés et donc ensemble dans cette fameuse passe ce n’est pas toujours évident.
    Soyons forte ensemble, merci à toutes !
    Christel

  39. C’est effectivement une bonne méthode ! En même temps, l’autorité avec zenitude posée de façon correcte petits, porte ses fruits plus tard à ce qu’il parait. Nous avons à la maison non pas 2 terribles « two » mais 2 terribles « douze » … Autrement dit, pré ados en puissance ! Et les tests à nouveaux des limites et de l’autorité ! J’ai pu lire qu’elle était d’autant plus acceptée qu’elle avait été correctement posée de façon tranquille petits. Soyons zen… il y en a pour quelques années encore !

  40. et hop je fais suivre aussitôt à une copine et me garde cet article sous le coude pour le relire d’ici à qq mois !!
    et surtt MERCI !!
    et je partage complètement ton avis sur ta phrase :  »Elle est soit trop parfaite,soit pas assez. Elle ne s’accorde pas assez de temps, a le tort de travailler ou au contraire d’être au foyer. Et finalement à bien y regarder quoi qu’elle fasse ce ne sera jamais bien ou assez »
    oh la la c’est cruellement vrai on ne sera jamais parfaite et puis TANT PIS pour ceux à qui ça ne convient pas !!

  41. J’ai vécu le terrible two avec mes jujus, garçon- fille, il y a quelques mois. Ils ont maintenant 3 ans et des brouettes. Le terrible two x 2, je le craignais comme la peste mais, dans la réalité des faits, mes petits ne faisaient pas leurs  » crises  » en même temps. Une semaine l’un , une semaine l’autre. Quelle gentille répartition! C’est marrant, ce qu’on nous avait dit à la maternité est vrai: les jumeaux savent que papa et maman en bavent plus, alors, ils se montrent coopératifs. Mais bon, du coup, le terrible two a été du non-stop;) J’ai beaucoup relativisé en me disant: super, c’est la preuve qu’ils grandissent bien! C’est vrai qu’il faut rester ferme avec l’enfant tout en l’accompagnant dans cette période, ce jonglage n’est pas évidant…… A trois ans, cela semble du passé. Toujours des refus, des exigences, mais ça c’est normal.

  42. Merci Elisa! Tu es ma sauveuse! Seule avec mes trois loulous pour deux semaines car Papa est en déplacement professionnel, le premier soir est difficile… Et puis j’ai lu ton article et ça va beaucoup mieux! Je crois que je vais le garder pour tous les moments où j’aurai un passage à vide! Merci merci! Tu es géniale!!!!

  43. Merci pour cet article qui tombe à pic ! Plein de colères pour tester depuis une petite semaine, que c’est déstabilisant !
    Mais maintenant, j’ai quelques billes de plus pour savoir comment réagir, c’est déjà un peu ce que je faisais, mais parfois c’est difficile avec la fatigue…

  44. Merci Elisa pour ces bons conseils, et ces photos si magnifiques de tes trésors ! Ici 3 enfants en bas âge… pour nos 2 premiers, on nous avait tellement parlé de ce « terrible two » qu’on attendait, non sans une certaine appréhension, les caprices et autres joies de ce moments 🙂 et puis… rien. Bon évidemment, comme tu le dis si bien, ce sont des enfants donc on a eu droit aux crises bien évidemment. Mais rien de bien terrible. Pour notre dernier (1 an actuellement), on verra bien… Quant à donner un conseil, je donnerai celui-ci : de ne jamais se contredire (avec le papa/conjoint de l’enfant) devant lui… et essayer au maximum de ne pas se disputer devant l’enfant… plus facile à dire qu’à faire 😉

  45. Merci !

    J’en ai les larmes aux yeux ! Je suis la reine de la pression : je me la mets sans cesse !
    Enfin, j’ai réussi à lâcher sur certains points tels que les repas (déjeuner + goûter) que je préparais jusqu’à ses 13 mois 1/2 pour que la nounou lui donne…. Donc voilà, je me reconnais bien dans ces mamans qui tentent d’être parfaite… Mais comme tu dis … On fait ce qu’on peut et c’est déjà bien ! Bon, je pense avoir d’autres choses à régler, ça viendra avec le temps ! En tout cas tes mots m’aident à relativiser.

  46. Merci pour ce partage, mon fils de 4 ans nous teste encore tous les jours et j’ai l’impression que ça n’en finira jamais! Tes paroles sont très rassurantes et finalement nous ne sommes pas seuls à passer par là!

  47. Merci pour cet article vraiment touchant. Je trouve votre façon d’aborder la vie vraiment belle et j’espère gérer cette période (ma fille à 16 mois) avec autant de légèreté et de joie que vous (j’y suis bien arrivée jusqu’à aujourd’hui…). Vos publications donnent le sentiment que même les expériences difficiles sont un vrai bonheur 🙂 Bravo d’être autant positive et merci, votre bonheur est communicatif, ça fait du bien!

  48. Bravo pour tout! Nous y sommes en plein depuis déjà un petit moment ! Mais comme dit le petit prince  » il faut s apprivoiser »
    Merci

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