Chère Elisa…Une petite fleur a finalement réussi à s’installer en douceur, silencieusement, sans aucune aide, dans ce ventre meurtri, cousu, décousu

In Humeurs
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17 Comments

  1. Magnifique texte rempli d’émotions… Une jolie fleur et un petit clown: sublime revanche sur la vie qui sait se montrer si dure parfois… J’ai connu indirectement la maladie même si ce n’était pas celle-là. Une phrase d’un médecin m’avait aidée: toujours imaginer des résultats les plus positifs possibles ou une évolution la plus positive possible. Plus facile à dire qu’à faire, je sais bien… Mais cela vaut vraiment la peine d’essayer de chasser les vilaines pensées: si un jour les résultats devaient ne pas être si bons que ceux espérés, on gèrerait et on se battrait plus fort encore à ce moment-là en allant puiser dans des ressources dont on n’a même pas conscience. Si la vie reprend son cours après ? Oh que OUI!!! Plus belle, plus forte et plus intense que jamais! On perçoit les choses différemment, on se connaît mieux, on sait sur qui on peut compter dans notre entourage et des liens que l’on pensait forts deviennent indestructibles. 1000 pensées positives, Caroline!

  2. Ta famille a besoin de toi. C’est elle qui te donnera la force.
    Belle vie à toi. Elle vaut la peine de se battre, tu sais. Alors, tu connais déjà le chemin. Je pense fort et sincèrement à toi.

  3. Chere Caroline, je te fais un enorme calin virtuel.
    Prends bien soin de toi <3

  4. Un magnifique témoignage. D’espoir tout d’abord… Deux merveilleux miracles pour une famille qui a l’air de l’être tout autant. Puis, de nouveau, cette épreuve de vie qui vous rendra plus forts, vous, plus forte, toi !

    Tu as une belle famille, alors tu te relèveras petit à petit et je te souhaite que ce nouveau tournant ne t’abatte pas mais te permette bien au contraire de profiter à fond, au jour le jour de tout ce petit monde…

    Plein de réconfort

    Virginie

  5. Tes enfants te donneront la force. C’est certain. Tu te battra pour eux, quelque soit la bataille et sa difficulté, toujours, car tu n’auras pas le choix. Ils sont là, ils ont besoin de toi, tu es leur maman. Ils te donneront la force.
    Courage Caroline!

  6. Chère Caroline,
    Votre message me touche énormément. Cette maladie jette une ombre sur les femmes de ma famille trop longtemps. Elle m’a pris ma maman il y a presque dix ans. J’ai maintenant la trenataine, deux jeunes enfants, conçus en connaissant les risques génétiques, je suis bien suivie mais je flippe comme une folle, périodiquement.
    Il vous arrive ce que je crains le plus.
    Alors égoïstement je m’accroche à tout le positif qui ressort de votre témoignage (même si j’ai bien compris que c’etait vous qui veniez chercher du réconfort, pas l’inverse !) : votre forte intuition, ces bébés miraculeux, ce pied de nez à la maladie. Je crois aux petits clins d’œil du destin…et qu’il n’y a pas vraiment de hasard. Si la vie vous a confié ces cadeaux c’est pour une bonne raison ! C’est que vous allez tenir bon, guérir, survivre, pour pouvoir les aimer longtemps. Affectueusement.

  7. Ton histoire est très belle.
    Entre deux contrôles essaye d’être insouciante, l’anxiété est dèjà assez présente lorsque les soucis sont là alors tant qu’ils ne sont pas là savoure la vie. Mon fils de 14 ans a eu un cancer à l’âge de 4 ans. Je ressens encore la sensation que j’ai eu à cette annonce… L’impression de fondre dans mon siège. Il va très bien maintenant mais tous les ans il est contrôlé pour ça. Je stresse le temps de l’auscultation, prie pendant la radio et en sortant on se dit que la vie est belle et on profite de tout ! La maladie a cette seule qualité peut-être, de nous faire réaliser combien la vie est fragile, mais aussi combien elle est belle, truffée de petits bonheurs quotidiens ! Je t’embrasse bien fort et je suis sûre que tu auras la force d’affronter tous les combats.
    Delphine

  8. Il me touche beaucoup ton message Caroline .
    Il y a huit ans, à 28 ans , j’ai connu la maladie . Un cancer du sein très invasif qu’il fallait faire disparaître au plus vite : chimiothérapie adjuvante , double mammectomie , rayons et injections pendant presque trois ans . Malgré toutes ces agressions subies, mon corps m’a à moi aussi , offert un petit miracle , celui de devenir une nouvelle fois maman , déjouant alors tous les pronostics . Aujourd’hui je suis la maman de deux p’tits loups de 9 et 3 ans et je vais bien . J’ai peur , c’est vrai, toujours … mais je vais bien .
    Tu redoutes ces nouveaux traitements car ils te sont inconnus mais tout va bien se passer , la prise en charge dans les hôpitaux est vraiment très professionnelle et il semblerait que tu sois bien entourée dans cette épreuve ( ca c’est plus que primordial !) . N’hésites pas à te faire accompagner durant les chimiothérapies ( si c’est bien de ces traitements là dont tu parles ) par un médecin qui te fournira un traitement de support , notamment en homéopathie , il peut être particulièrement efficace pour contrer les effets secondaires . Plein de pensées chaleureuses .

  9. Chère Caroline,
    Ne te mets pas la pression. Même si tu ne pourras parfois pas t’occuper de tes enfants pendant ces moments où tu seras mal ou fatiguée, ils sauront que tu les aimes. Je sais, par tes mots, que tu (re)trouveras les ressources en toi (un peu), en eux (beaucoup) pour surmonter cette épreuve. Signé une fille qui sait ce qu’est d’être enfant-malade et puis, maman-malade.
    Courage, ça va aller.

  10. Bonjour,
    Bonjour Caroline.
    Cette jeune fille a connu la maladie, son blog et son livre te donneront de la force et de l’espoir.
    http://kiss-of-a-hurricane.com/

    Ton entourage, ta famille et surtout tes enfants seront là pour t’apporter le soutien dont tu as besoin, c’est sur, c’est eux qui te permettront d’y arriver !
    Et un jour, tu seras plus forte et plus lumineuse que jamais.
    De tout cœur avec toi.

  11. Bonjour,
    Merci de votre confiance…
    Vous avez raison d’en parler, j’ai l’impression que c’est la clé.
    L’amour est une force : enfants, amoureux, entourage proche ou non, collègues, toute attention bienveillante sera bonne à prendre et vous portera. Surtout quand il y aura des bas.
    Demandez à ceux que vous aimez de vous écrire, dessiner, conservez leur messages, leurs encouragement et leurs pensées positives comme des bouées pour les jours difficiles.
    Nous avons une collègue de travail qui a rechuté l’année dernière : un 2e cancer du sein alors qu’elle allait mieux et avait enfin pu devenir maman.
    Elle venait d’arriver chez nous, pleine de projets, en plus de son petit garçon de qq mois. Alors que nous avions fortement besoin que ce poste soit solidement pourvu, au bout de 3 mois elle a dû faire face à la nouvelle et nous laisser pour se soigner.
    Je me souviens comme elle nous disait que continuer à travailler l’avait aidé la première fois. Mais là il y avait aussi son fils.
    Tout le monde a compris, on la connaissait à peine mais les gestes ont fusé et aujourd’hui quel bonheur de la revoir parmi nous, et depuis peu à temps complet.
    De l’extérieur on pourrait croire que rien n’a changé et qu’elle est la même : une femme de caractère, souriante et rigolote. Et nous on l’embête autant qu’avant.
    Elle est belle.
    Je vous souhaite le meilleur, de tout cœur.

  12. Bonjour Caroline,
    Je ne peux vous apporter que mon soutien dans votre combat.
    Car oui il s’agit bien d’un combat. Je me bat depuis quelques mois contre une maladie tout autre. J’ai la sensation d’être une lionne qui se bat contre un prédateur. Je ne veux pas le laisser gagner, pour moi, pour mes enfants, mon amour, ma famille. J’écoute bien mon corps, je le préserve plus qu’avant, je m’accorde du bon temps, j’ouvre bien mes yeux lorsque je vis des moments de bonheur. Et lorsque j’ai un p’tit coup de mou vite on sort de la maison et on fait quelque chose pour se changer les idées. C’est ma façon à moi de sortir mes griffes.
    Je vous souhaite tout ce qu’il peut vous arriver de mieux.
    Je vous embrasse Caroline et surtout ne baissez pas les bras, battez vous comme une lionne.

  13. Chère Caroline, pour des raisons très personnelle vos mots/maux m’ont énormémement touchés. Je sais combien cette maladie est vicieuse et démoralisante, il n’empêche vous êtes bien plus forte qu’elle. Ne baissez jamais les bras, pour vous et pour vos petits miracles <3
    Je vous souhaite une belle et douce journée ainsi qu'à toi ma chère Élisa

  14. J’avais 20ans quand un vilain crabe m’a attaqué. J’ai mis ma vie entre parenthèse pour subir chimio et rayons mais je m’en suis sortie.
    13 ans après, j’ai deux magnifiques garçons et une amour de la vie que je n’aurais probablement pas eu sans cette épreuve.
    Je ne vais pas vous mentir, les traitements sont durs et fatigants, notre corps change et n’est plus le même (voir plus le notre tant la maladie et le corps médical oublient que nous l’habitons). Si vous devez en passer par là, je vous recommande de bien vous entourer, aussi bien pour ne pas être seule que pour vous aider dans votre quotidien.
    Mais vous verrez, nous sommes plus fortes que nous le croyons et chaque épreuve nous le prouve.
    Courage et belle vie avec vos enfants !

  15. « On s’habitue tellement vite aux miracles. » C’est si juste et triste.

    Le plus beau avec ces cas de stérilité annoncés, c’est que lorsque le couple décide de lâcher prise, d’accepter son destin et d’arrêter les traitements, alors il réussit sans encombre à avoir un enfant. Comme si l’interrupteur « J’accepte mon sort. J’accepte que je ne suis pas prête à être maman. » lâchait les vannes et brisait la culpabilité pour ne faire refleurir derrière que des fleurs d’espoir et d’amour inconditionnel.

  16. Bonsoir,

    C’est avec plusieurs émotions que j’ai parcouru ce beau texte.
    Ce bonheur indescriptible d’être parent, surtout dans votre cas, quel merveille!
    Le retour de cette fichue maladie.
    J’en ai les larmes aux yeux. La lecture de votre billet me renvoie à plusieurs choses. A ce midi. En effet, sur mon lieu de travail, j’ai eu une cliente, venue avec sa fille, douce petite fille pleine de vie mais qui semblait malgré tout fatiguée. Ces si beaux yeux, mais sans ses doux cheveux, perdus suite à son traitement. Une fois parties, je me suis retirée un instant, en train de pleurer « bêtement », car je trouve la vie parfois horriblement injuste. Pendant que cette petite fille respire l’envie de vivre, les étoiles dans les yeux lorsqu’on lui a tendu un simple ballon de baudruche. Amour.
    De plus, la semaine passée, une personne de mon entourage a reçu une excellente nouvelle, un scan absolument parfait. Plus de cancer.
    C’est une personne rayonnante, si généreuse, qui apprécie chaque instant et en est reconnaissante. Elle embrasse la vie. Et ne mérite que ça. Le bonheur.
    Je vous souhaite la même chose, la fin de cette maladie, et que votre belle vie continue sereinement au sein de votre famille
    Je ne peux que vous apportez mon soutien pour l’avenir.
    Battez vous, encore et encore, vous n’êtes pas seule.

    Bien à vous,
    Ma

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