La mère que je rêvais d’être, celle que je suis devenue

In Enfants, Humeurs
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Est ce que la place que l’on occupe dans une fratrie a une incidence sur notre caractère, notre manière d’être et de grandir?

Je crois que oui.

Même si le caractère propre à chacun joue un rôle, je reste persuadée que notre position dans une fratrie a une importance majeure.

Pourquoi? Peut être, en autre, parce que les parents ont une attitude totalement différente avec leur premier enfant qu’avec ceux qui suivent.

Me concernant, je suis diamétralement opposée à la mère que je rêvais d’être, celle que j’ai été et celle que je suis devenue.

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Je crois qu’à chaque enfant, j’ai appris à relativiser, à relâcher la pression, à être finalement bien plus sereine.

Je constate que le caractère de mes enfants est lié intrinsèquement à mon attitude de mère: Jules est plus doux, plus calme, Lou est une petite plante sauvage qui pousse comme bon lui semble et Mia, elle, une déterminée qui grandit plus vite que son ombre.

Qu’est qui a changé?

Mes rêves et mes aspirations.

Lorsque j’étais enceinte de mon premier enfant, je rêvais d’une famille parfaite, on se marierait et on aurait plein d’autres enfants, on partirait en vacances dans la maison familiale ou dans une maison avec tous nos amis et les quelques trente cinq enfants réunis. Une séparation et une famille recomposée plus tard. Je rêve d’être heureuse tout simplement. Nous n’avons pas de maison de famille, et on ne se retrouve plus si souvent avec la bande de copains au grand complet. J’ai mis la barre bien moins haut et j’ai appris à être contente avec peu. Et finalement je suis bien plus heureuse!

Mon attitude face aux autres, ma famille, mes amis.

Pour Jules, je voulais une septième merveille du monde, l’avis de ma belle mère me pesait, mon enfant et moi nous nous devions d’être parfaits. Dans une famille qui se cassait, chaque jour, un peu plus la figure, je donnais le change comme je pouvais. Aujourd’hui j’ai compris une chose importante, même si je les aime plus que tout ma mère et ma (nouvelle) belle mère, ne pourront jamais être toujours d’accord avec moi, ni comprendre tous mes choix. Cela ne les empêche pas pour autant de me soutenir et d’être là et c’est bien ça le plus important

Mes inquiétudes, mes doutes de mère.

Lors de ma première grossesse, j’étais seule, inquiète de tout (d’une dent qui pousse, de fesses rouges, d’une toux la nuit), mais surtout inquiète pour l’avenir. Aujourd’hui j’ai des doutes et des incertitudes, mais forte de cette longue expérience seule je SAIS que quoiqu’il arrive dans la vie je m’en sortirai d’une manière ou d’une autre. C’est bête, comme pensée, mais cela me sécurise et me permet d’être sereine quoiqu’il arrive. Enfin pour les petits maux de bébé, ça aide d’avoir eu une première expérience, on réalise que tout est passager et que même le manque de sommeil finit par être remplacé par de vraies nuits.

Mes achats « bébé ».

Jules a tout eu: de la poussette dernier cri, au hamac de bain en passant par l’arbre sèche biberon. A chaque enfant j’achète moins de choses, je m’allège et je réalise aujourd’hui que je peux partir dehors une journée avec trois fois rien. Se sentir léger au propre comme au figuré c’est beaucoup plus simple.

Mes priorités.

Pour mon premier enfant, j’avais des certitudes et des grands principes, puis à chaque naissance, j’en ai laissé sur le chemin. Aujourd’hui, je vois ce qui se passe au jour le jour et je m’adapte à eux, aux problèmes du moment. Je teste une manière de faire et si cela ne marche pas je l’abandonne bien vite pour une autre. Je crois que je grandis en tant que mère en même temps qu’eux.

Mon éducation, les règles à la maison.

Je suis à la fois plus ferme et plus souple. Plus ferme, parce qu’avec trois enfants, je n’ai pas toujours le temps de rentrer dans de grandes discussions sur « qui es tu? que puis je pour toi? », parfois c’est « va te laver les dents un point c’est tout », là ou avant ma formation m’aurait poussée à être plus dans l’empathie et la discussion. Mais je suis aussi plus souple, sur des points comme regarder des dessins animés, manger des trucs pas très bons…Il y a bien des moments ou je mets un mouchoir sur mes grands principes pour la tranquilité de tous. Le papa des filles y est pour beaucoup; il m’a appris que les règles étaient aussi faites pour être contournées.

Mon couple.

Avant j’idéalisais le « on prendra une babysitter minimum une fois par semaine afin de s’octroyer des moments à deux », la réalité fait que la babysitter se transforme, bien souvent, en dîner sur la table du salon une fois que les enfants sont couchés. Mais on garde ces moments ou le salon peut ressembler à un champ de bataille, et ou j’ai une to do liste longue comme le bras, mais peu importe. C’est notre soirée. Alors nous ne faisons pas de resto trendy chaque semaine, mais nous continuons à rire et discuter même si c’est devant des sushis à emporter. Nous sommes des parents beaucoup plus casaniers que par le passé mais des parents qui s’aiment. Je sais qu’une fois les enfants plus grands, cela reviendra.

Mon travail.

Je rêvais de progresser, mes enfants ne seraient pas un « problème », je resterais « compétitive ». Trois enfants plus tard mes priorités sont ailleurs, je donne le meilleur de moi au travail, car c’est dans ma nature mais je ne rêve plus de promotion.On nous raconte beaucoup de choses concernant les mères au travail, ma vérité à moi est que à chaque grossesse j’ai eu des soucis à retrouver mon poste. En 2015 aujourd’hui en France, faire des enfants est une grosse lacune pour votre cv. Sincèrement j’ai même arrêté de dire que j’avais trois enfants aux recruteurs et tout à coup je suis devenue plus intéressante. Ecoeurant non?

Ma maison.

J’ai longtemps été une Bree Van de Kamp en puissance, j’en garde d’ailleurs certains aspects quand je me mets à cuisiner ou à faire mon pain. Avant ma maison brillait et était toujours impeccable. Maintenant, le sol est jonché d’obstacles en tout genre, mon four n’est jamais vraiment propre et le linge semble se multiplier à l’infini. Mais je suis plutôt fière de moi, je maintiens tout ça à flot, nous avons un cocon mignon et douillet et je crois qu’après tout ils s’en fichent un peu l’amoureux et les enfants que cela ne soit pas P.A.R.F.A.I.T. D’ailleurs je crois même qu’ils ne voient rien et qu’ils trouvent tout parfait eux…

Le temps pour moi.

Bon là c’est un peu la loose je n’en ai pas…Je crois que c’est le point sur lequel je vais devoir travailler un peu. Aïe Aïe Aïe! Et pourtant je m’étais toujours dit que j’aurais les ongles des pieds toujours vernis ah ah la bonne blague!

En posant tout cela sur le papier, je réalise que la mère que je suis est bien loin de la mère que je rêvais d’être mais je suis plus cool, plus humaine et certainement plus heureuse. Je vois que les enfants sont plus détendus aussi. Alors quand je regarde Mia si dégourdie, bien dans sa peau et installée solidement dans la vie sur ses petits cuissots, je crois que c’est bien plus simple de vivre les choses comme cela et que j’aime bien être cette maman pourtant si loin de mes rêves d’avant.

Je vous embrasse

Elisa

Mia bouclette, petit chou à la crème porte une barboteuse et un bloomer En Culotte Courte.

Merci.

53 Comments

  1. Hello,

    Je découvre ton site et tes petites merveilles de jour en jour. C’est un réel plaisir.

    Ton article est très bien écrit et il me parle déjà alors que je ne suis pas encore maman.
    Je pense que mes principes en prendront un sacré coup le jour où … Alors, je repenserais à tes quelques lignes 😉

    Merci pour ton partage et au plaisir de te lire.

  2. Tu prononces des mots avec lesquels tellement de mamans vont pouvoir s’identifier. Finalement, lâcher prise sur beaucoup de principes et d’idées arrêtées est la meillèure manière d’être heureuse et d’avoir des enfants heureux. C’est un chemin que les enfants nous aident à parcourir, tout autant que nous les aidons à grandir…

  3. (Hiiii, 1ère à commenter !!) J’aime beaucoup cet article. Pour ma part, je disais toujours avant d’être maman qu’il ne fallait pas critiquer tel parent ou telle façon de faire avant d’avoir des enfants, qu’on verrait bien quand on sera parents, que chaque enfant est différent etc. Au final tout s’est mis en place naturellement avec l’arrivée de ma 1ère. Moi si stressée et émotive, j’étais une maman sereine et calme, bien plus que ce que j’aurais pu imaginer. L’arrivée de son petit frère a été un vrai chamboulement et un an et quelques mois après (Mia et lui ont quelques mois d’écart seulement), je commence seulement à tenter de faire un bilan et à avoir l’impression de respirer à nouveau, sortir un peu la tête de l’eau. J’ai changé de boulot, pris plus de temps pour eux, je cours toujours car je suis pas très bien organisée, la maison n’est pas aussi nette que possible, et le sac à langer un peu moins lourd quand on part en we, mais on est heureux. Il me manque aussi une croix dans la case « temps pour moi » mais j’y travaille ! Et lire des blogs comme le tien et ce genre d’articles permet d’y réfléchir et de s’en rendre compte. Merci !

  4. J’ai aussi lâché prise sur mes grands principes depuis longtemps, j’ai appris à ne pas écouter les conseils « pas si bienveillants » des mamys et papys (d’ailleurs, mes parents m’ont même rejoints dans mes choix éducatifs et de bienveillance, de l’autre côté, c’est une autre histoire mais tant pis, ils se privent de moments sympas avec mes filles), je fais de mon mieux au travail mais dès que je quitte mon bureau, mon esprit est à ma famille… Je ne suis pas la working girl maman accessoirement qui aurait fait carrière que je pensais et c’est tant mieux. Je me plaît dans mon rôle de maman, il est ma raison d’être, il faudrait juste que je trouve un peu de temps juste pour moi, et comme toi, ce n’est pas gagné 😉

  5. Elisa, tu es un bonheur à lire au quotidien.
    Je n’ai qu’un seul enfant, il a 7 ans mais même qu’avec lui je vois bien la mère que j’étais à sa naissance et celle de maintenant. C’est tout à fait juste, on grandit en même temps qu’eux. On se rend compte des choses qui comptent vraiment.
    On les aime tellement…tout simplement.
    Merci
    Aurélia

  6. Comment fais tu elisa moi je n’arrive pas à être moins exigeante avec moi même et avec les autres, ou alors c’est un vrai lâché comme un abandon de moi même , pas des autres. Et ça donne 20 kilos en plus depuis la naissance de gaspard que je n’arrive pas à perdre. .. j’adorerais trouver le juste milieu et arrêter d’être toujours dans les extrêmes!

  7. Très bel article. Mon premier enfant n’a que 5 mois mais je sais déjà que je ne suis pas la mère que je revais d’etre ! Et surtout je suis d’accord avec toi quant à la place de la mère dans l’univers du travail : je me suis tout simplement fait licenciée lorsque j’ai annonce ma grossesse ! L’important est d’être en accord avec sois même et d’accepter celle qu’on est pour nos enfants !

    Pas : tes photos sont toujours aussi magnifiques !

  8. Je me reconnais dans beaucoup de points que tu abordes si justement. Comme tu dis si bien, on grandit en même temps que nos enfants, c’est vraiment eux qui nous montrent le chemin pour devenir parents.
    Bises!

  9. Elisa, que cet article est intéressant. Merci de casser les tabous de la mère et femme parfaite, qui n’existe tout simplement pas comme on se l’imagine. Nous, les femmes, nous mettons la pression pour toute sorte de chose et beaucoup de blogs + presse féminine nous donnent une vision idéalisée de la réalité. Oui avoir des enfants c’est « dur » parce qu’on doit gérer, faire à manger, laver, organiser, préparer pour une personne de plus voire 2 ou 3, oui on a moins de temps pour nous toute seule, c’est un changement de vie, de cap… rien n’est jamais comme « avant » mais en fin de compte ces enfants font partie de nous comme s’ils avaient toujours été là et nous manquent après quelques heures de séparation… je crois que c’est la vie, et dès qu’on l’accepte, les choses deviennent plus simples 🙂 bises de Barcelone !

  10. Très bel article. Personnellement, je trouve que je me suis simplifié la vie en devenant maman, je me concentre désormais sur l’essentiel et les petites choses du quotidien et j’en suis au final beaucoup plus heureuse.

  11. J’aime beaucoup tes mots qui décrivent si bien ce que je ressens aussi en tant que maman.

  12. Cet article résume tellement bien ce que beaucoup de mamans se disent et n’osent pas dire. Un deuxième enfant fait encore plus basculer la famille et il faut être fort pour rester un couple et pas deux adultes qui exécutent des tâches au quotidien. Et au travail, on vous regarde un peu de travers quand vous ne prenez pas de congé parental ou de temps partiel…
    Merci Elisa !

  13. Je lis ton magnifique blog en sous marin, et je trouve ton article tellement beau et vrai!
    (je ne suis qu’a la première étape, tu me donnes de l’espoir pour la relation mère fille…).
    Fanny

  14. Arrêter de courir après la perfection et le bonheur sans nuages et profiter de tous les instants , des plus insignifiants jusqu’aux plus extraordinaires. Il y a toujours un peu de gris dans le blanc mais la vie est belle et faite d’un tas de petits moments doux ! Ton blog en est plein de ces moments doux et c’est bien pour cela que j’adore te lire !

  15. pffffiou c etait super comme article un vrai plaisir a lire , bien evidement ma premiere fille sasha de bientot 5 ans et tres posee tres « scolaire  » et toujours bien ordonnee ensuite pour livia qui a maintenant 2 ans et demi tellement de chose ont changer ! je me suis simplifier la vie et j ai surtout fait comme j ai pu avec tout mon amour possible et je vois bien la difference ! belle soiree

  16. Moi en tout cas tu m’impressionnes car tu réussis à mener de front une vie professionnelle trépidante avec des grosses journées de boulot, tes 3 enfants, ta vie de couple, les tâches ménagères… et tu gères aussi ton blog, tu te lances dans des projets créatifs, tu prépares de bons petits plats, tu fais de jolies photos… J’ai l’impression que ta journée ne fait pas 24h comme la mienne 🙂

  17. Si l’on grandit avec eux, j’ai hâte de renaitre 😉 Bisous ma belle.

  18. Merci pour cet article, si bien écrit, comme à ton habitude, et si empli de bienveillance pour toi, tes lectrices et tous tes proches ! ca fait d’autant plus plaisir que je trouve que le monde actuel, et du coup la « blogosphère » aussi, est peu bienveillant envers les mamans: il FAUT être comme ci, et pas comme ça, et oh mon dieu quelle mauvaise mère si on ne cuisine pas bio, qu’on laisse les enfants regarder la télé, qu’on hausse parfois le ton pour répliquer « parce que c’est comme ça » au lieu d’engager un débat sur la communication non violente …bref, ton article est plein de bon sens et d’harmonie, et ça fait du bien !

    • Merci pour ce commentaire que je rejoins totalement, oui il y a les ayatolas du manger bio etc mais je lis aussi bien des choses déplacées et malveillantes à l’égard des mères dites « parfaites ». Ce plaisir qu’ont les gens à juger et critiquer les autres me gêne énormément. Et je constate bien trop souvent que ce sont les femmes qui sont le plus dures les unes envers les autres. c’est dommage.

  19. très bien écrit! c’est vrai qu’on évolue avec ses enfants, on s’adapte en fonction, même si on garde les grandes lignes… j’ai bien ri sur ton passage de lacher prise devant télé et nourritures pas saines 🙂 moi aussi j’ai pas mal laché là dessus, même s’il y a quand même une certaine ligne conductrice qui reste 🙂 (genre pas de télé tous les jours et si jamais le soir avant le dîner max 20min…)… ouh la pour la maison parfaite en ordre, on en est loin, même si la poussière s’entasse ci et là…. de toute façon avec trois enfants c’est impossible d’avoir tous les jours, non stop une maison nickel de haut en bas 🙂 en tout cas chez nous…. par contre la pile de linge qui ne diminue pas me hante parfois, mais bon :)… soirée à deux à la maison idem chez nous et comme tu dis ce n’est pas important que ce ne soit pas dans le dernier lieu branché, mais surtout qu’on prenne le temps à deux, de parler, d’échanger, de rire… belle soirée!

  20. Cet article est très bien écrit, et décrit bien ce qu’on ressent en tant que maman. Pour ma part j’ai l’impression de m’être découverte à l’arrivée de mon premier, je pensais être stressée, perdue… en fait tout à coulé de source. Passer à deux enfants a finalement été plus compliqué car ça demande plus d’organisation, mais c’est de nouveau venu tout seul. Lâcher prise ce n’est pas forcement mon point fort mais quand j’y réfléchis ça tourne plutôt bien comme ça.

  21. Je crois n’avoir jamais commenté depuis les nombreux mois où je suis ce blog. Je viens très souvent, à chaque fois émerveillée et touchée par les posts. Je n’ai pas encore d’enfants mais j’espère un jour pouvoir m’inspirer et prendre exemple sur ces instants de vie et réflexions partagées ici. Ce blog est un vrai bonbon qu’on savoure après les petits maux du quotidien, merci 🙂

  22. Bonjour Elisa, je ne commente que très peu mais vous lis assidument chaque jour… Enceinte de mon 2ème enfant, je ressens déjà cette différence d’appréhension, beaucoup moins de stress et l’envie d’en profiter : à la fois de ma petite fille de presque 2 ans et à la fois de ce petit bébé qui se développe tranquillement en moi.
    Je n’en suis qu’à 1 (bon 1,5 !) mais les changements que vous évoquez sont les mêmes chez moi : les petits plats à emporter en mode cocooning avec mon amoureux le samedi soir, le fait de relativiser et surtout d’apprécier ces petits bonheurs de la vie, tout simplement, la regarder pousser 🙂
    De la même façon, je ne trouve plus de temps pour moi (ce que mes amies sans enfant ne comprennent absolument pas !) et finalement c’est en te lisant que je me suis rendue compte que pour le moment ce sont ces petits moments dans ma bulle à lire de jolies choses et à découvrir ce que le net peut nous offrir de meilleur qui font ces petits moments à moi… On verra quand les enfants seront plus grands, mais une chose est sûre je peux affirmer aujourd’hui être une maman heureuse et épanouie.
    Merci Elisa pour tous ces jolis mots.

  23. C’est tellement ça , mm si je n’ai que deux enfants (pour le moment lol) tes mots sont justes. Comme on dit avant j’avais des principes maintenant j’ai des enfants.
    Je n’ai plus trop de temps pour moi mais je suis la pour eux, c’est la course tous les jours mais j’y arrive, j’ai plus le mm boulot car j’ai tt perdu en ayant l’on fils mais j’ai trouvée une autre voie qui m’épanoui mille fois plus. J’ai moins d heures de sommeil mais des bisous dans des petits cou chaud et ça c’est l’essentiel. On est avec l’amoureux ensemble parfois on ne parle mm pas un regard suffit , on rit des pitreries des minis et on regrette aucun de nos choix .
    Merci pour ce post encore une fois si bien écrit .

  24. C’est drôle, avant de lire cet article, je me disais: « Un jour si j’ai des gosses, j’aimerai ressembler à Et Dieu Créa… » Si, si je t’assure! Pas que tu aies l’air parfaite dans tes articles, mais dans l’ensemble, tu sembles heureuse.
    Et puis, je lis cet article et oui! je suis touchée de te voir heureuse, touchée que tu t’ouvres sur ton parcours de maman avec les bons et les moments plus délicats.
    Je te souhaite encore beaucoup de bonheurs avec ta petite famille!

  25. Trés bel article!Moi qui ne voulais pas d’enfants il y a 20 ans: j’en ai 4 aujourd’hui!Je me voyais femme active qui interpelle un taxi en tailleur hyper chic :je suis maman à plein temps en jean et le taxi je l’ai pas pris depuis la naissance de ma fille ainée il y a 14 ans! Tout me parle dans ce que tu écris et particulièrement sur le travail des femmes ,à chaque reprise je ne retrouvais jamais « exactement » le meme poste ,je devais changer de service (à l’hopital) et on me reprochait d’etre moins dispo (alors que je n’étais jamais ni absente ni en retard!) .Aujourd’hui en congé parental je ne veux pas m’affliger ça encore dans qqs mois! Les regarder grandir c’est le plus beau voyage ,devenir maman la plus belle aventure , le vendredi soir à faire les fous tous les 6 la soirée idéale ,le quotidien a un charme fou quand on lache un peu prise et qu’on contourne les actes routiniers!…Et un jour ils grandissent et t’invitent au restau (en voyage,au cinéma…)

  26. Très joli article que j’ai pris énormément plaisir à lire, et dans lequel je me reconnais dans certaines situations.

  27. Très bel article 🙂 En te lisant, je me retrouve complètement, surtout en ce qui concerne le couple, la maison et le temps pour soi… Les priorités changent et c’est tant mieux. Il y a nettement plus d’empathie et de générosité chez les personnes caméléons 😉

  28. génial ce post! et je crois que tu es la mère que beaucoup de femmes rêveraient d’être!!

  29. Super article ! moi aussi j’ai appris à revenir sur mes grands principes mais je ne lâche pas complètement prise ;). Et ici aussi tout n’est pas toujours parfaitement rangé, je me suis fait une raison, il y d’autres priorités et puis bébé le bazar il aime un peu ça ! ça ne se voit pas que vos ongles ne sont pas vernis, vous avez l’air toujours si coquette et jolie alors que je me dis qu’il faudrait vraiment que je trouve du temps pour moi. Voilà un post réaliste qui fait du bien, merci on se sent rassurées, merci de dire simplement ce que c’est d’apprendre à être maman, je crois qu’effectivement vous vous débrouillez très bien !

  30. Un plaisir de lire ce bel article plein d’honnêteté et de douceur ! 🙂 Presque maman, cela permet dors et déjà de ne pas se mettre la pression !
    Merci !

  31. Je me reconnais à 100% dans ce récit! et encore plus aujourd’hui car je sais depuis 10 jours qu’un bébé, notre 3ème bébé, s’est logé dans mon bidou!

  32. Quel joli article! Merci de nous livrer tout cela de toi. Je n’ai qu’un seul bébé pour le moment mais cela permet de tellement relativiser de lire des articles comme le tien.
    Tu es une maman parfaite j’en suis certaine.

  33. ce billet est beau, tant par les photos que par le texte, bien écrit, bien résumé. Je me reconnais sur certains points, mais n’ayant qu’un enfant je pense et je sais que j’ai du chemin a parcourir. Ce qu’on en retiens c’est que tu est devenue une mère beaucoup plus réelle et humaine que ce dont tu aspirais, et tes enfants en sont le joli résultat 🙂

  34. Je découvre ton blog et j aime beaucoup 🙂
    Ce post me parle, beaucoup 🙂
    Je dis souvent à mes enfants qu’ils sont exactement les enfants dont je rêvais, et que j adore être leur maman.
    comment savoir quelle maman j allais être avant de les rencontrer ? Impossible de savoir ! J ai toujours voulu être une maman qui s adapte à ses enfants et les aide à être le meilleur d eux-mêmes, et je crois bien que ç est la maman que tu es devenu e….

  35. je fais la curieuse mais tu fais quoi comme boulot ? tu parles d’une formation en lien avec la pédagogie.
    bises
    e

  36. Merci de mettre des mots sur un parcours que beaucoup d’entre nous ont vécu. Pour le boulot, ton constat est malheureusement juste. L’indépendance professionnelle a été notre solution. Dans 6 mois, je ne sais pas si je pourrais payer mon loyer, mais comme tu le notes : j’ai la certitude que je vais toujours m’en sortir , et en 5 ans d’indépendance, je l’ai toujours payé ! Nous sommes entrepreneurs tous les deux, avec peu de filet de sécurité. mais la conciliation famille/réalisation professionnelle est plus atteignable. Nous avons du temps pour assurer avec les enfants (qui vont à la crèche, chez mamie, et y a une babysitt quand même hein), et pour nous aussi. L’entreprise en France considère que la famille des salariés est une rivale. Mais elle est, pour nous entrepreneurs, une source d’inspiration et d’énergie. J’ai cru comprendre que tu changeais de cap professionnel, je ne peux que t’encourager en tant que mère, en tant que femme. Sans compter ton talent rédactionnel. Keep fighting girls 🙂

  37. Ma petite va bientøt avoir un an, et tout ce que vous dites est tellement vrai ! Votre blog est juste et inspirant , vous êtes une famille super fun 😉

  38. La vie c’est facile finalement, je te rejoins sur bien des points. Il y a encore un truc pour lequel je me soigne, c’est le bazar à la maison. Je n’y peux rien, ça me déprime de voir des choses qui ne sont pas à leur place. On en reparlera si un jour j’ai 3 enfants !

  39. c’est très bien dit
    ici deux enfants pas la vie que je voulais mais heureuse et pour rien au monde je n e changerais quoi que ce soit ^-^

  40. je rêvais d’être une mère parfaite et j’en suis loin … je suis surtout inquiète pour eux , souvent . et j’essaye de les aimer de toutes mes forces et de les éduquer du mieux que je peux . mais j’ai oublié certains de mes principes comme celui d’avoir une maison tirée à 4 épingles ! merci pour cet article si beau , …. tu te souviens des badges d’Eve … Avant j’avais des principes , maintenant j’ai des gosses !! des bisous ma douce

  41. Tout simplement, merci… Je lis régulièrement ton blog, je te suis sur IG… La façon dont tu concilies famille/travail/création/blog semble si facile à travers ce prisme du blog… qu’on en oublie justement qu’il y a un prisme !
    Tes mots font vraiment écho à la maman de 3 enfants que je suis… merci.

  42. Je ne suis pas encore mère, mais j’idéalise beaucoup le jour où je deviendrai, en m’imaginant dans telle ou telle situation. Et finalement, je pense que tous mes grands principes s’envoleront. Il ne faut pas oublier que oui, on peut avoir certaines idées, mais qu’en face de nous, il y aura un enfant, avec son caractère et ses problèmes… et qu’il faudra s’adapter. Alors, j’espère juste devenir une bonne mère, à défaut d’être celle que je m’imagine devenir. Merci pour ton article. A bientôt.

  43. je te suis ici et sur insta…
    je commente peu…
    mais là, super émue de ce texte !!
    Merci ;o)
    bises alsacienne.

  44. Merci Elisa, te lire est vraiment toujours un régal. Je partage avec toi, trois enfants et une vie bien remplie, mais au delà de ça, des émotions, des doutes, des certitudes… sentiment d’appartenir au même GROUPE…. celui des femmes avant tout, celui des mères, celui des épouses. J’ose une bise! Bon week-end!

  45. je te découvre via la fête des mamans de la Redoute…. et quelle surprise……….tu as posé sur le papier ce que je ressent chaque jour… merci pour cette analyse.. qui me fait me sentir plus… déterminée à continuer 🙂 belle découverte virtuelle..

  46. Bonjour,

    comme cela me parle. On idéalise toutes notre vie et au final il faut vraiment trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien. Je me mettais la pression aussi (ménage, repas, mais aussi carrière) et au final, j’essaye de trouver un équilibre comme je peux et ça marche. On a encore du travail à faire mais on y arrive même si on vit loin de la famille (USA) et qu’on a pas trop d’aide pour la garde occasionnelle.
    Merci pour ton texte, ça remet les choses en place. Continue stp, tu es ma parenthèse française dans ma longue journée de travail… 🙂

  47. Merci Elisa !! Du plus profond de moi tu viens de me redonner le sourire et d’apaiser une partie de mes démons
    Je suis arrivée sur ton blog avec une simple recherche Google et je me reconnais tellement dans ton écrit , dans tous ses principes/obligations que je me suis toujours fixés…
    Accepter d’avoir changé c’est ça aussi qui est tellement bon 🙂
    Alors merci pour ton texte et tes sages paroles de maman qui me font sentir moins tarée comme maman 🙂

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