Chère Elisa…une histoire si tristement banale.

In Humeurs
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Chère Elisa

Je t’écris comme à un journal intime qui n’existe pas, comme à une meilleure amie que je n’ai pas.

Je ne sais pas par où commencer tant cette histoire me semble sortie d’un film et pourtant si tristement banale.

Alors voilà je bossais dans une boutique de prêt-à-porter haut de gamme depuis 6 mois, mais ça ne me correspondait vraiment pas sur le plan humain, je ne me reconnaissais plus, trop de pression, j’étais tout le temps à cran.
J’ai donc cherché autre chose et trouvé rapidement, aillant déjà des contacts avec une responsable de boutique très sympa.
Tout s’enchaîne, entretien avec elle, puis le directeur régional, promesse d’embauche, démission, je quitte un poste bien payé avec primes pour un poste au sic sans primes, mais qu’importe, la santé mentale est bien trop importante.
Hop, nouveau job, nouvel équipe au top, bref je suis heureuse et tout le monde à la maison est content de retrouver la bonne humeur générale habituelle.

Deux semaines après mon arrivée, j’apprends que je suis enceinte! Quelle surprise, je ne pensais pas que ça arriverait de si tôt.
Une année auparavant, j’ai fait une GEU, et depuis mon corps me semblait comme brisé de l’intérieur.
Alors nous décidons de garder ce bébé avec joie, et d’en parler à ma responsable avec qui tout va vraiment bien.
Quelle erreur.
Sur le coup, elle est étonnée mais ravie pour nous, je lui explique mon parcours de maman, elle me parle du sien, et me promet de ménager mes efforts (alors que je ne demande rien).
Jours après jours, tout roule, je suis super investie, j’adore ce boulot, l’équipe m’empêche même de porter des cartons et de descendre trop souvent dans la réserve au sous-sol.

Un lundi, alors qu’il ne me reste plus que 15 jours d’essai pour valider mon CDI, j’arrive en avance, et là, je trouve ma responsable, qui fait une drôle de tête.
« j’ai quelque chose à te dire »
Je lui demande si j’ai fait une bêtise, elle me dit non non tu travaille très bien!
« écoute, je n’ai rien pu faire, la direction met fin à ta période d’essai »

Incompréhension totale de ma part, je crois à une mauvaise blague, à un rêve très réaliste, mais non. Je suis foutue dehors comme une vieille chaussette.
Alors je hurle mon indignation, je lui tire les vers du nez, elle fini par m’avouer à demi-mot que c’est parce que je suis enceinte. Que je n’ai rien à me reprocher. Qu’ils ont peur, qu’il ne faut pas que je m’inquiète, je rebondirais facilement, je retrouverais facilement du travail, pas de soucis.

Nous sommes en 2018, une enseigne très connue qui véhicule des valeurs forte de famille et qui est très présente sur les réseaux sociaux en cette rentrée 2018, me fout dehors, officiellement parce que je ne correspond pas à leur attentes, officieusement parce que je suis enceinte.

Me voilà sans travail, enceinte de 3 mois, je n’ai ni droit au chômage (démission du précédent CDI et manque de 2 mois pour ré-ouvrir mes droits) ni au RSA, pas d’aides de la CAF car nous ne sommes ni riches ni pauvres, les joies de la classe moyenne, des factures par dessus la tête à assumer, une petite fille de 3 ans, un autre enfant à venir, je dois trouver un boulot enceinte dans un monde qui considère la grossesse comme une maladie et la femme enceinte comme une paria.
Mon conjoint va devoir tout assumer et ça va être vraiment, vraiment compliqué.

Je suis profondément choquée, je n’en reviens toujours pas presque 15 jours, je n’ai toujours pas trouvé de boulot, je suis tellement, tellement énervée, j’ai envie de tout foutre en l’air, une mauvaise humeur qui ne me quitte plus et une stress permanent pour l’avenir proche, je suis une femme et une maman en détresse.

Je suis si triste aussi, si déçue d’avoir cru en eux, d’avoir cru en ma responsable, d’avoir donné ma confiance si aisément, d’avoir été si naïve et d’avoir cru en leur bienveillance, ils m’écœurent tellement, je peine à trouver les mots juste.

Évidement je n’en resterais pas là avec eux. Il y a des lois, il y a les prud’hommes, mais entre la théorie et la pratique… je crois qu’ils ont bien calculé leur coup.
Malgré tout je veux qu’il y ai une trace, que si ils recommencent la justice puisse voir qu’ils sont coutumier du fait de virer les femmes enceintes.

Merci de m’avoir lue Elisa, désolé pour la longueur du texte, il y a tellement de choses à dire…
Je t’embrasse, sincèrement et amicalement.

Aurélie.

Chère Aurélie,
Je suis profondément désolée de lire tes mots, désolée et en colère.
Je connais parfaitement le milieu de la vente et du Retail et je sais à quel point il peut être cruel, chronophage et dévastateur pour les familles.
J’ai été poussée à la démission alors que j’étais enceinte de Mia et je sais qu’il n’y a pas de plus grosse erreur dans ce métier que de tomber enceinte.
Malheureusement, le fait que tu sois en période d’essai, leur donne la possibilité de se défaire de toi et te laisse peu de recours.
J’imagine, qu’ils réussiront à mettre an avant le fait que ton profil ne convenait pas, plutôt que ton état.
Soyons objectifs, il sera quasi impossible de prouver le contraire.
Je pense que dans un premier temps, il ne faut pas que tu restes dans le vague, essaie de prendre rendez vous avec une assistante sociale, la sécurité sociale et une aide juridique (le tout gratuitement via la mairie) afin de savoir si tu peux obtenir une aide financière; je crains que ce soit compliqué de trouver un travail enceinte.
Si tu es réellement obligée de le faire, je te conseillerais d’essayer une autre voie que le retail…j’ai peur que cela soit fatigant de démarrer une nouvelle activité pour toi. Je sais qu’il y a des agences qui embauchent pour du babysitting ou de la garde d’enfants et qui génèrent beaucoup d’emploi, je sais bien que ce n’est pas une solution idéale mais je me dis qu’au moins tu n’auras pas de cartons à porter ou de livraisons à traiter…
Peut être peux tu nous dire qu’elle est ta ville etc… Le réseau pourra alors peut être se mettre en marche et peut être que des personnes ici pourront te conseiller, j’ai moi même un gros réseau professionnel et serais ravie de pouvoir faire tourner ton cv.
J’aimerais malgré tout rester sur cette merveilleuse nouvelle de cet enfant, à venir, il faut (même si je sais à quel point c’est compliqué) que tu te préserves du stress.
Je sais que tu vas trouver une solution et que tu seras mille fois heureuse avec cet enfant dans les bras.
Je te serre dans mes brase et t’envoie toutes mes pensées.
Elisa

20 Comments

  1. Alors par contre, une période d’essai ne débouche pas forcément sur un contrat. L’erreur vient de cette femme en effet, d’avoir été naïve et d’avoir dit qu’elle était enceinte. Il faut comprendre l’employeur : il n’embauche en se disant que dans 6 mois, il va devoir remplacer sa nouvelle recrue et la payer par dessus le marché, parce qu’elle fait un enfant. Je comprends sa douleur, mais en me faisant l’avocat du diable, je comprends aussi ce qui a été fait !

    • Je mets ma casquette de chef d’entreprise 😉
      Une rupture de période d’essai doit être justifiée, autant qu’un licenciement… On doit pouvoir prouver par A+B, avec fautes réelles qu’un salarié ne correspond pas au poste. Ce serait bien trop simple sinon, et le droit français est en faveur des salariés (malgré ce que l’on dit, pense…). Une convocation aux prud’hommes me parait indispensable, et si c’est une grosse entreprise coutumière des faits, ils feront certainement une proposition d’arrangement à l’amiable.
      Et lors d’un congé maladie ou d’un congé maternité, l’entreprise ne débourse pas un centime pour le salarié arrêté, c’est la sécurité sociale qui prend le relais ! L’entreprise peut verser un complément de salaire, mais n’a aucune obligation de le faire. Elle doit juste embaucher quelqu’un en remplacement durant cette période.
      C’est pénible oui, de gérer ces questions de management, mais cela ne justifie en rien de mettre à la porte quelqu’un !

    • (en réaction au commentaire d’Ornella) Et bien non moi je ne comprends pas l’employeur (qui a certainement des enfants…). Avoir des enfants c’est la vie, c’est comme ça et quand on embauche on sait que ça peut arriver et vu les difficultés de plus en plus grandes pour avoir des enfants aujourd’hui, je comprends qu’on ne planifie plus, que ça arrive quand ça arrive.
      Pour moi c’est un employeur qui n’assume pas, surtout qu’on est pas dans une TPE ou PME…
      Quand ils comprendront qu’ils perdent de l’efficacité, de la motivation de la part des employés à faire ça (donc de l’argent !), ils changeront peut être leur manière de faire !

      Courage Aurélie, j’imagine votre désespoir, si vous en avez la force battez vous !

    • En réponse au commentaire d’Ornella,
      La remplacer oui, mais pas la payer
      Sache que dans la grande majorité des conventions collectives le maintien de salaire par l’employeur est possible seulement après un an d’ancienneté.
      Dans son cas elle aurait certainement perçu les indemnités directement auprès de la sécurité sociale.
      Dernière précision, dans tous les cas ce n’est pas l’employeur qui paye le congé maternité, puisqu’il maintient le salaire de son employé mais en contre partie il perçoit les indemnités de la sécurité sociale.

      • En réponse au commentaire de Margaux.

        Je suis tout à fait en accord avec vous, je suis tombée enceinte cette année et mon petit est né fin août.
        Durant ma grossesse, je fut mis en arrêt au bout de trois mois dut à certaines douleurs et mon métier m’empêchais de continuer.
        Alors, je ne touchais pas de salaire de mon employeur seulement les indemnités de la sécurité sociale.
        Après je suis dans une entreprise familiale (avec mon père) et je suis tombée enceinte durant mon contrat professionnel qui s’arrêtait en mai, ma grossesse, ne l’a en aucun cas « apeuré » pour me faire signer mon CDI par la suite. Mais comme je dis, je suis dans une entreprise familiale, mais même en dehors de ça, d’autres femmes dans notre entreprise n’ont pas été mis dehors après leurs essais au contraire, elles ont signés leur CDI par la suite aussi.

        Enfin bref, beaucoup de courage à vous Aurélie! De tout cœur avec vous ♥

  2. Une histoire en effet si tristement banale ! On est toutes choquées et révoltées que faire un bébé puisse encore nous retomber dessus comme un boomerang. Malheureusement, même la loi va protéger cet employeur ! Il y a une vraie réflexion à mettre en place sur le sujet !

  3. Ce n’est vraiment pas nouveau malheureusement. En 1980, une cousine de ma maman apprend qu’elle est enceinte alors qu’elle vient de commencer à bosser dans la même usine qu’elle. Tout le monde accuse ma maman de ne pas avoir prévenu, alors qu’elle ne savait rien, évidemment. Je trouve que ça en dit long. Les enfants, c’est bien, mais dans une autre planète!

  4. Mémoires merveilleuses et belles. Malgré la sévérité de la tempête mais la réalité sociale cache beaucoup de droits sociaux des femmes enceintes et des travailleuses en général. C’est la nouvelle règle libérale

  5. J’imagine ta colère Aurélie devant cette injustice, et ce n’est pas la meilleure manière de démarrer cette grossesse. Pourtant, l’essentiel, tu l’as : un compagnon que tu aimes et un merveilleux bébé qui a besoin de toi. Alors même si aujourd’hui ce n’est pas facile, je suis sûre que dans quelques années toutes ces péripéties ne seront qu’un souvenir parce que l’essentiel était déjà là. <3

  6. Triste et banale histoire…. Je l’ai connu pour ma fille aînée alors que j’avais déjà du mal à trouver du boulot à ma sortie d’études. J’ai découvert le monde du travail, j’ai découvert ce qu’est être une femme au travail, j’ai découvert ce qu’est être une mère au travail. Mais j’ai fini par me dire que c’est eux qui y perdais, moi j’ai gagné une fille et l’essentiel est bien la ! Je te souhait beaucoup beaucoup de courage ! ce nouveau bébé te donnera la force de te battre !

  7. C’est bien malheureux mais le monde du travail est un monde de requins nous sommes des + et des – …..Tant que l’on est pas en CDI il ne faut rien dire rien lâcher de privé ( c’est valable après).Nous sommes des kleenex on est utilisé et jeté sans égards.Je l’ai vécu,mon mari l’a vécu.On est passé d’un cadre de vie  » moyen » à avoir peur du lendemain car fortes baisses de revenues…..Un adage dit plaie d’argent n’est pas mortelle et c’est dur mais c’est vrai! Prends les problèmes un par un.La suggestion de garde d’enfants en attendant que tu ne puisses plus être en état de travailler pourquoi pas? Penses à ton bébé qui arrive tu ne vas pas être enceinte longtemps tu verras après pour un nouveau travail et voyez dans votre quotidien ce qui peut être fait pour tenir en attendant…Courage ça va aller.bises

  8. Mon histoire personnelle a un peu de point commun avec la tienne Aurélie. Quand je suis tombée enceinte de mon 1er, j’étais en CDD. Passés les fameux 3 mois, je l’ai dit à mon employeur qui m’a dit dit qu’il était content pour moi, que ce n’était qu’une histoire d’organisation, qu’il me reprendrait après mon congé maternité… Une fois ce dernier terminé (et même pendant), il m’a fait mariner, toujours une excuse pour repousser la reprise. En fait, c’était « juste » parce que j’étais devenue mère et que j’allais être, selon lui, moins disponible, que j’allais faire moins d’heures supplémentaires… Mes collègues de l’époque lui ont bien fait comprendre qu’ils n’étaient pas dupe. A ce moment là, il n’était pas papa, depuis il a 2 enfants et j’espère que son regard a changé.
    Je suis restée 9 mois au chômage. J’étais stressée car n’étant pas mobile du fait de l’emploi de mon Homme, j’avais peur de ne pas trouver d’emploi. Mais je me suis toujours accrochée à ce qu’il y a de plus important dans la vie: la famille. Ca m’a aidé à relativiser et me dire que ce n’était qu’un passage et que ce dernier m’a permis de profiter quelques mois supplémentaires de mon fils ainé.
    Je te conseillerais de te battre pour ce qu’ils t’ont fait, car de nos jours c’est toujours une honte d’être jugé sur un état. Mais essaye de relativiser, de te dire que le bonheur est à l’intérieur de toi et autour de toi. Profite de ces quelques mois pour être juste heureuse et préparer ton avenir pour être moins stressée. Ensuite, quand ton petit bout de chou sera là, tu pourras te mettre à rechercher un emploi avec plus de sérénité et tu trouveras.

  9. L’année dernière, je décide de ne pas renouveler un CDD pour trouver « mieux ». Et le bébé qu’on imaginait prendre son temps pour s’installer dans mon ventre est arrivé juste à ce moment. Après beaucoup d’angoisse, j’ai finalement pu trouver un autre CDD à la CPAM (et je n’ai dit que j’étais enceinte qu’après la fin de la période d’essai) qui m’a permis : d’avoir un salaire, d’ouvrir des droits pour le congé maternité, d’être plus zen pour la fin de ma grossesse.
    Je te conseille d’envoyer une candidature libre à la CPAM/CAF/Pôle Emploi, etc… Ces structures publiques emploient en CDD, et les contractuels bénéficient de la même convention collective que les permanents (dont 45 minutes de travail en moins par jour pour les femmes enceintes !). Si Pôle Emploi ne veut pas t’ouvrir des droits, tu peux demander un recours gracieux en joignant ton CV (histoire de dire que ce que tu cherches avant tout c’est du travail), idem à la CAF pour le RSA, etc…
    C’est une piste parmi d’autres, ce ne sont pas des boulots de rêve, mais pour avoir connu l’angoisse de passer, enceinte, un entretien collectif pour une chaîne de supermarché « bas de gamme », je te souhaite plein de courage, et tout le soutien de ton entourage également.

  10. Pour la situation financière >> aller voir une assistante sociale !! Il y a toujours des recours possibles !!! Elles sont vraiment de bon conseil et ce n’est vraiment pas que pour les « cas sociaux… »
    Ma soeur (conseillère financière dans un grand groupe du CAC40) avait pu récupérer ses droits au chômage alors qu’elle avait démissionné de son plein gré… (elle était vraiment dans une passe difficile psychologiquement)

  11. Je suis outrée et c’est malheureusement si fréquent…
    Je te souhaite énormément de courage et de système D!
    Gros bisous,
    Marion

  12. Tout d’abord, je félicite Aurélie pour la belle nouvelle de sa grossesse 🙂
    Ensuite, je compatis, non pas parce que j’ai vécu la même chose mais parce que dans le même sujet, on m’a clairement fait comprendre qu’on préférait embaucher un homme à ma place car j’étais en âge d’enfanter… Je trouve que la France est à la ramasse sur ce point, qu’elle n’encourage pas les gens à vivre la grossesse et le rôle de parents comme quelque chose de positif et de normal.
    Alors qu’à contrario, j’ai trouvé mes premiers postes professionnels en faisant des remplacements pour des congés maternité ou parental. C’est aussi une situation qui forme les plus jeunes ou les personnes en reconversion !
    Je suis sortie quelque temps avec un danois, ces amies enceintes ou jeunes mamans avaient droit à 6 mois ou 1 ans de congés mat’, des crèches à tous les coins de rue, avec un accès facile. Chez nous, le fait d’être enceinte et parents est tout de suite perçu comme un problème ou du moins, comme une épreuve. Je pense qu’il y a vraiment quelque chose à faire au niveau des lois françaises pour les entreprises, peut-être éviter de payer des charges supplémentaires quand ils embauchent pour un CDD qui remplace un congés mat’/parental, histoire que ça ne soit plus vu comme un souci (ni pour la femme, ni pour l’employeur). Enfin bref, je pense aussi qu’Aurélie devrait se rapprocher des prud’hommes, surtout s’il s’agit d’une grosse boîte.

    Courage, tu vas t’en sortir !

    Manon

  13. Moult pensées et ondes positives pour Aurélie dans un premier temps.
    Dans un second, je réalise à quel point notre société est mal foutue en ce qui concerne la gestion de la parentalité. En tout cas en France je trouve ça assez flagrant. Et ça m’effraie, ça me retourne les tripes dans mon coeur de jeune femme de me dire qu’on doit faire des enfants dans un environnement aussi socialement hostile aux enfants. Je ne sais pas si c’est une histoire de coeur ou de travail ou d’un peu des deux. Mais je ne comprends pas comment est-ce que la croissance d’une entreprise et des aligements de zéro imaginaires peuvent être une raison suffisante pour un employeur pour décider de faire du mal à une future maman parce qu’elle va faire des enfants.
    Comment réinventer la famille et le travail ? Lequel des deux doit disparaître au profit de l’autre ?

  14. Je tiens à préciser comme peuvent écrire certaines personnes, une période essai peut être mettre fin à la fois par l’employeur comme le salarié. Toutefois aucune lois n’indique l’obligation de justifier le pourquoi la personne souhaite y mettre fin.
    Malheureusement l’employeur respecte les règles et il sera compliqué de justifier le caractère abusif.

    Bonne chance dans vos poursuites.

  15. Il m’est arrivé exactement la même chose, on m’a dit qu’il me manquait « un truc» mais que mon travail était parfait en tout point. Évidemment, entre ma patronne et moi, il y avait mon ventre qui grossissait de plus en plus. Le truc qui manquait, je le sais, c’est la disponibilité que je n’aurais plus les dimanches et jours fériés, alors qu’ils seront en famille sur leur terrasse où à la piscine.
    Finalement, c’était un mal pour un bien. Je profite de ma grasse mat’ avec mon fils pour écrire ce message.
    J’ai vu leur vrai visage, et j’ai un nouveau job qui m’attend à la fin de mon congé maternité, et qui promet de belles rencontres.
    Je te souhaite la même chose.
    Courage !

  16. A titre informatif, la loi protège la femme enceinte même pendant sa période d’essai. A savoir que si l’employee Est enceinte et en mesure de le prouver par un certificat médical la période d’essai est mise en pause le temps de sa grossesse et reprendra un mois après la fin du congé maternité . Normalement la salarié enceinte ne peut donc pas être licencié sauf en cas de faute grave.
    Au prud’homme aurelie gagnera sans aucun doute et il faut absolument y aller. Ce genre de chose ne devrait plus arriver.

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