Chère Elisa…Nous n’avons jamais réussi à nous rendre heureux

In Humeurs
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Chère Elisa,

Il est 3h du matin et j’ai ressenti le besoin de vous écrire, à vous mais aussi aux femmes qui passent près de vous et voudront bien au moins m’écouter, au mieux me soutenir.
Il est 3h du matin et je ne dors pas. Ma petite fille de 2 an sommeille dans sa chambre et son Papa dort dans le grand canapé du salon. Nous vivons nos dernières nuits ensemble. Ce week-end il partira vivre dans un autre lieu. Pas trop loin bien sûr mais il partira pour de bon. Moi je resterai ici, avec mon bébé et nous ferons tout notre possible pour vivre en douceur cette transition vers deux vies distinctes 
Hier soir nous avons beaucoup parlé, pleuré et les premiers détails logistiques de notre séparation amoureuse se sont posés: je garde l’appartement  (merci à Toi d’avoir répondu positivement à ma demande sur ce sujet), notre Choupette ne verra pas ses habitudes changées dans les prochaines semaines: crèche, week-end à la mer chez ses grands parents, promenade au bois, manège multicolore. Nous, moi ce sera différent. 
Cette décision a été prise d’un commun accord. La raison est simple, rapide: depuis 4 ans que nous sommes ensemble nous n’avons jamais réussi à nous rendre heureux. Et pourtant nous avons essayé. Et pourtant nous le voulions. Et pourtant nous avons connu ensemble, à 2 puis à 3 des instants magiques de joie et de partage. Mais la vie, c’est plus long que des moments. Ça passe aussi par des colères, des reproches, de l’amertume, de la douleur. 
On va donc faire en sorte de n’avoir plus désormais que des moments ponctuels de bonheur.
Ma gorge, mon ventre se serrent à l’idée de te faire du mal, notre bébé d’amour que j’aime tant. Ma terreur et mon angoisse ont le même intitulé: que tu souffres de nos errements d’adultes. Et que je sois la cause de cette déstabilisation, de ce mal que tu auras peut être à traverser.
Cela m’empêche de dormir. Il est 3h12. Cela me fait beaucoup pleuré. Beaucoup. 
Alors je prie mes bonnes étoiles, moi qui suis athée, de veiller sur toi, sur moi pour que tu sois au mieux. Je leur demande tout: qu’elles m’aident à te faire vivre ces jours qui nous attendent, qu’elle t’aide à bien traverser ses premiers remous dans ta vie, qu’elles me donnent la force de ne pas m’effondrer. 
Je ne veux pas paniquer pour que tu voies que je garde le cap et que tout ira bien. Mais au creux de moi j’ai l’impression que tout s’effrite, que l’inconnu qui se déroule devant moi ne me promet rien de bon. Que je ne te donnerai jamais le cadre familial stable et unique que j’aurais tellement aimé t’offrir. Crois moi…..il faudra toujours que tu me croies…..j’ai tout fait. Tout. Pour que cela marche. Mais je n’y suis pas arrivée. Nous n’y sommes pas arrivés.
Il est 3h20 et mes paupières sont douloureuses au passage des larmes. 
Aussi étrange que cela puisse paraître j’avais besoin de vous écrire ces mots, Chère Elisa, Chère Lectrice bienveillante. Sûrement parce que j’ai besoin que vous me disiez que la vie ne s’arrête pas là. Que le bonheur fait de belles surprises. Que les enfants sont vigoureux et plein d’allant. Qu’une séparation douce sans hurlement et fracas vaut mieux que des années de mésentente et de frustration 
Dites le moi. Que vous connaissez ce bouleversement et que vous savez, pour avoir déjà passé beaucoup d’autres étapes, que la vie peut être de nouveau belle….même si j’ai déjà 38 ans. Même si j’ai peur qu’aucun autre homme ne tombe amoureux de moi, même si j’ai peur de ne plus plaire, de ne plus avoir d’enfant. Même si tout cela.
Parlez moi de cette petite voix discrète mais sûre. 
Dites moi que tout ira bien 
Signé: Pépite  
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F92A4084
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Chère Pépite,
J’aime beaucoup ce pseudo, car je le trouve beau, juste et plein d’espoir. Il me laisse entendre que vous croyez en vous et qu’inconsciemment vous connaissez déjà votre extrême grande valeur: celle que nous avons toutes à l’intérieur de nous et que l’on doit juste découvrir.
C’est un moment difficile que vous traversez, et le reste ne va pas être simple.
J’aimerais pouvoir vous prêter ma licorne, mais malheureusement, elle n’existe pas.
Pourtant au bout, je sais pertinemment qu’un nouveau bonheur vous attend. J’ignore la forme qu’il prendra, ni quand il arrivera mais la vie fait que vous serez heureuse à nouveau.
Immanquablement.
N’oubliez pas non plus que même dans les moments difficiles, que vous risquez de traverser, le bonheur sera là aussi, essayez de vous attacher à le dénicher partout: un carré de chocolat que vous laissez fondre doucement, un bain chaud, un fou rire entre amis…tout cela peut être salvateur, lorsque tout va mal… Je crois aussi que le plus dur est derrière vous, maintenant c’est l’action d’une nouvelle marche qui vous attend.
Courage!
Je vous serre fort dans mes bras jolie pépite.
Elisa

33 Comments

  1. Le monde qui s effondré, la culpabilité de ne pas offrir une famille modèle à ses enfants, la responsabilité de l éducation seule au quotidien… Ça fait peur qd on s y retrouve confrontée… Mais promis ça va aller, et qu est ce que on se sent fière qd on regarde en arrière et qu on voit ce qu on a été capable d accomplir. Ça va aller, parce qu’ il le faut et parce que la vie reprend ses droits… Ça va aller promis

  2. La vie est longue, belle et toujours pleine de surprise, le bonheur, lui, toujours à l’affût ; il arrive un jour presque par surprise et vous éclabousse….
    Vous êtes très jeune . On ne peut jamais gommer les douleurs mais les dépasser sans aucun doute oui .
    Je vous embrasse pépite, d’un bisou d’ainée doux, bienveillant et chaleureux, Katy .

  3. Mes parents se sont séparés quand j’étais enfant, bébé.
    Je ne sais pas s’ils ont tout essayé, tout donné.
    Ce que je sais c’est qu’ils se sont profondément aimés et que j’étais une enfant désirée, conçue par amour.
    Ce que je sais c’est qu’aujourd’hui j’ai une très belle relation avec chacun d’eux et leurs conjoints respectifs.
    Ce que je sais c’est que nous avons une porte toujours ouverte en Bretagne comme en Italie.
    Ce que je sais c’est que chacun à refait sa vie et trouvé une autre version du bonheur
    Ce que je sais c’est que nos enfants ont la chance d’avoir huit grands parents, au lieu de quatre et ils sont tous papis et mamies sans distinction.
    Ce que je sais c’est qu’un jour l’orage s’arrête, laissant place à l’arc en ciel et le bonheur fleurit, se multiplie

  4. 38 ans c’est encore bien jeune, bien sûr le bonheur vous sourira encore 🙂
    C’est une décision lourde à prendre mais qui est très certainement la mieux à prendre pour votre fille même si cela ne vous semble pas encore évident…
    J’ai vécu avec des parents qui ne s’entendaient pas, qui ne s’aimaient pas… ils restaient ensemble « pour les enfants » disaient-ils… jusqu’au jour où, du haut de mes 15 ans, je leur ai demandé moi-même de se séparer… d’aussi loin que je me rappelle, je ne me souviens pas avoir vu de l’amour entre eux… cela a duré bien trop longtemps, et aujourd’hui encore, 15 ans plus tard, ma mère garde encore beaucoup de rancœur vis-à-vis de mon père…
    courage, ce sera dur, mais c’était certainement la meilleure décision…

  5. Bonjour « Pépite ».
    Oui vous avez raison d’y croire.
    Oui un jour vous trouverez cet équilibre dans votre vie et tout ira mieux.
    J’ai vécu cette même séparation il y a presque 5 and maintenant.Une séparation sans heurts ni fracas.Mon fils avait 3 ans.
    Aujourd’hui j’ai refais ma vie.Son papa aussi.Et mon fils me répète sans cesse qu’il ne pourrait pas choisir entre son papa et moi. C’est la plus belle « réussite » de cette séparation je crois.
    Un petit garçon heureux, qui a trouvé son équilibre dans cette garde alternée.
    Alors oui,il y aura des passages à vide,des moments de doute,des pleurs, des cris mais aussi de beaux et doux moments.
    Ne perdez pas espoir.
    Plein de courage dans votre nouvelle vie…ça en vaut la peine!

  6. Chère Pépite, j’ai vécu un peu la même histoire, séparée du Papa de ma petite fille alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. rassurez vous, elle va très bien, et est la joie de vivre incarnée…. Comme vous le dites mieux vaut une séparation dans le calme que des années de guerre. Bon courage, je vous embrasse
    Virginie

  7. Chère Pépite,
    Nous nous sommes séparés avec le papa de ma fille il y a pile 1 an. On était ensemble depuis environ 4 ans et notre poulette avait 2 ans et demi. Avec le recul, nous n’avons jamais été vraiment sur la même longueur d’onde…. Ce n’était pas une erreur, c’était une histoire incongrue ! Evidemment j’ai culpabilisé, je m’en suis voulu car ce n’était pas ce que je voulais pour ma fille etc. Mais finalement c’était la meilleure décision à prendre ! Depuis un an nous habitons à 200m l’un de l’autre et nous avons une garde partagée une semaine sur 2. Ma fille est rayonnante et très bien dans ses baskets. Son papa a une nouvelle amoureuse qui a elle même deux filles et moi j’ai dans ma vie le plus génial des garçons depuis maintenant 6 mois. Il adore ma fille et elle le lui rend bien…!
    Pas plus tard qu’hier soir nous avions rendez-vous à l’école avec la maîtresse de ma fille, son papa et moi, pour faire le point sur sa première année de maternelle. C’est une petite fille qui parle extrêmement bien et qui progresse, qui fait sa petite vie …! Quand j’ai demandé à la maîtresse si elle la sentait « perturbée » par la garde alternée, elle m’a répondu qu’elle n’était pas au courant que ma fille vivait une semaine sur deux avec papa/maman et qu’elle ne s’en serait jamais douté, que c’était une petite fille très à l’aise et très bien dans sa vie 🙂
    Alors tu vois ne t’inquiète pas, tout va se remettre dans l’ordre doucement et tout ira très bien.
    Courage pour le côté logistique et pour les premières semaines mais après tu verras, tout roulera comme sur des roulettes 😉
    Morgane

  8. C’est toujours l’effondrement quand on voit que son couple que l’on a idéalisé, que l’on a espéré voir traverser les époques, ne fonctionne plus, voire qu’il n’a jamais vraiment fait d’étincelles. Il arrive que l’on s’entoyre des bras d’un autre, juste parce qu’il est bon de ne plus être si seule. Mais en fin de compte, la déception est décuplée. Alors je pense qu’il faut trouver la force de ne s’entourer que de ses amis, ces amours là, on ne les afflige pas de la pression du couple, et ils nous le rendent si bien. 🙂

    PS Pour toi, ma chère Elisa : je n’ai pas eu le temps de bien trop l’évoquer hier soir. Mais Soleil de Minuit… Ça parle à mon palpitant, ça chuchote doucement. C’est d’une tendresse mystérieuse qui me touche particulièrement. A très vite, ma belle. 🙂

  9. Un très joli texte, un magnifique cadeau pour cette petite fille qui sait déjà que son papa et sa maman ont fait leur maximum pour continuer sur le même chemin… Et que, pour eux et pour elle, il vaut mieux qu’ils continuent sur des chemins différents parce qu’ils l’aiment justement… Tu es une pépite pour ta fille, Pépite… Bientôt, les larmes sècheront et seront remplacées par des sourires, fais-toi confiance!

  10. il faut voir cela comme une étape afin de pouvoir avoir la vie que l’on souhaite et qu’on mérite. il faut du courage mais ça vaut la peine, j’ai quitté le père de mon fils quand il avait à peine 8 mois , il était gentil comme tout mais « être mère » était difficile pour moi et il ne pouvait m’aider et me rendre heureuse. de longues années différentes ou j’ai travaillé sur moi … et puis voilà j’ai rencontré quelqu’un 6 ans plus tard j’ai pu construire, avancer enfin et j’ai connu à 38 ans ce que c’était que vivre en famille, j’ai eu une petite fille, nous partageons 4 enfants et me suis mariée à 42 ans pour la première fois… la vie c’est aussi faire des choix pour nous laisser la chance de vivre le meilleur

  11. Pépite,

    Je n’imagine pas à quel point la rupture peut être difficile entant que femme mariée, mais je connais la séparation entant que fille de divorcés.
    Si votre séparation se fait en bonne intelligence ce qui a l’air d’être le cas et qui plus est d’un commun accord, je pense que tout ne peut aller que pour le mieux.
    Apprendre à vivre différemment ne sera peut-être pas facile, mais les enfants s’adaptent vite et bien s’ils sont mis dans de bonnes conditions. Il faut absolument expliquer les choses à votre fille. Même si elle est encore toute petite, il faut bien lui dire que papa et maman se séparent, mais qu’il restent ses parents, que le lien qui les unis à elle ne sera pas brisé. (« C’est en tant que mari et femme qu’on ne s’entend plus, mais on reste tes parents et on continuera à s’entendre pour t’élever. »). Et surtout, rester dans le dialogue avec le papa, pour le bien être de votre fille (ne jamais dire du mal l’un de l’autre même si il devait un jour y avoir de la rancoeur, car c’est le pire que votre enfant puisse entendre et subir et cela n’aide en rien…).

    Pour y etre passée à l’adolescence (à un âge ou j’étais en mesure de comprendre, d’analyser…) je peux vous assurer qu’il vaut mieux des parents séparés et heureux que des parents ensemble et aigris avec une atmosphère pesante à la maison.

    Je vous souhaite infiniment de courage dans cette épreuve (et vous en avez déjà fait preuve avec la décision que vous avez prise) et surtout, dêtre heureux tous les 3 dans cette nouvelle vie.

  12. Chère Pépite,
    Tout a été dit, mais je le confirme, ça va aller. Votre fille sera heureuse, parce que vous le serez. On n’imagine pas à quel point, une fois que l’on se retrouve « seule » avec son enfant, finalement c’est un soulagement. Parce que la situation que vous viviez n’était pas supportable, vous avez pris la décision de vous séparer. C’est déjà croire en vous, en votre fille et au bonheur.
    Alors oui, il y a aura des moments de flottements, d’autres difficiles, mais ça ira. Et vous serez tellement fière de vous, libérée d’un poids, que vous serez encore plus jolie.
    Je vous souhaite d’être entourée par vos ami(e)s, votre famille.
    Je vous souhaite de conserver de la bienveillance pour votre couple parental.
    Je vous souhaite de la joie.
    Je vous souhaite du bonheur.
    Force et courage !

  13. Et bien Pépite, je trouve bien courageux de vous avouer tous les deux que vous avez déjà tout essayé et qu’il faut arrêter de se faire du mal. C’est dur, c’est renoncer, mais c’est pour le bien de tout le monde.
    J’étais petite, mais je me souviens encore de ce jour quand j’avais quelque chose comme 6 ans où mes parents, inconsolables, irrités, furieux, se hurlaient dessus et avaient déposé les papiers du divorce sur la table. Ils sont restés comme une menace silencieuse pendant des mois, et ont fini par tomber dans l’oubli. Le fait est qu’il aura fallu presque 8 ans de plus de cris, de mésentente, de déchirement et de peine pour qu’ils finissent par vraiment les signer, ces papiers.
    Si j’avais pu à cette époque, je leur aurais dit : DIVORCEZ BORDEL. A force de s’accrocher à leur amour-haine, ils ont terni mon enfance, ils se sont ternis eux-mêmes et ils ont perdu un temps considérable à se détester qu’on ne leur rendra jamais.
    L’amour c’est du miel, pas de la sauce piment force 10 : ça doit faire du bien presque tout le temps, pas faire souffrir tout le monde.
    Alors merci à toi, à vous, pépite, pour cette décision difficile à prendre mais qui, je te l’assure, est la meilleure que vous pouviez prendre, surtout pour ta Choupette <3

  14. Je frémis de compassion en te lisant Pépite … J’ai connu le même échec, le même scénario … j’avais tout mis en oeuvre pourtant … mais mon amour pour lui n’a pas suffi à nous sauver … et il a fallu se sauver, sauver ma peau … pour tenir bon coute que coute …
    J’étais désespérée d’affliger ce divorce post natal à mon enfant … de lui infliger une garde alternée … il était si petit …
    Mais … il y a un « mais » …
    Rien ne sera simple pour toi Pépite, il te faudra beaucoup de courage, de force, de volonté pour aller mieux, pour trouver des solutions au quotidien qui t’aideront à tenir bon … J’ai été suivie pendant des années pour soigner mes plaies, mon fils reçoit tout l’amour de ses parents si aimants pour lui, et il va bien, et il le vit bien, très bien. Nous sommes à son écoute pour lui, tout le temps. Et nous sommes un couple divorcé mais de bons parents pour lui. Et notre fils ne demandent que çà. Un spécialiste m’a dit un jour … « Tant que votre enfant reçoit de l’amour de son père et et sa mère, il s’en sortira toujours … »
    Pépite, tu sortiras changée à vie d’une telle étape, et tu sauras plus que jamais ce que tu veux désormais ou ce que tu ne veux pas ou plus … Et la vie reprendra le dessus, et tu retrouveras le bonheur …
    Si tu veux lire mon témoignage d’espoir pour des femmes comme nous, tu peux aller ici, je t’accueillerai avec plaisir chez moi …
    https://lerecreartdelfie.blogspot.fr/2017/05/jai-un-secret-te-dire.html

  15. Chère Pépite,
    Je te comprends oh que trop bien! Je viens d’avoir 39 ans, je viens de me séparer de mon homme. Cela fait 20 ans que l’on est ensemble. Et nous avons eu notre 3e enfant il y a 15 mois. Ça m’a pris plusieurs, longs et douloureux mois pour prendre une telle décision. Je suis passée voir des spécialistes (dépression post-partum? crise de la quarantaine?, etc…) mais au fond de moi, je savais que c’était inéluctable. Toutes ces peurs que tu ressens, je les ai ressenti : « je ne peux vivre seule » « comment refaire ma vie? » « je n’ai rien » « mes enfants vont me le reprocher tôt ou tard » « je vais être prise pour la méchante » « non, je ne peux pas faire subir cela à mon homme, pourtant si dévoué et responsable, et encore moins à mes 3 magnifiques enfants » « mais aucun autre homme ne voudra de moi » et j’en passe! Je me suis auto-sabotée comme on dit. Toutes ces peurs (ces conditionnements) m’empêchaient d’aller de l’avant, d’écouter ma petite voix intérieure qui ne demandait que de crier! Lorsque finalement j’ai pris la décision que je ne pouvais vraiment plus vivre avec lui car je ne l’aime plus depuis finalement bien longtemps (pas autant qu’il le mérite!), je me suis sentie libérée, mes ailes se sont déployées de nouveau, mon coeur a commencé à vibrer de nouveau. Je reprenais mon pouvoir personnel sur ma propre vie. Je devenais actrice de ma destinée. Pleinement assumée, je me ré-apprivoise en tant que femme et pas seulement dans le rôle de maman. Non. Moi, la femme, libérée et libre. Je suis sortie de ma zone de confort et c’est là que l’extraordinaire arrive. Je sens en moi que ça vient, c’est là même, près à exploser de joie! Passer la peur du vide, j’ai plongé dans le noir, sans parachute. C’est grisant! C’est exaltante et certes un peu toujours effrayant mais j’ai confiance!
    Pépite, passée le deuil de la séparation et de tous les idéaux que l’on s’est donnés, tu vas regagner confiance en toi, tu vas te ressentir vivante, vibrante, pétillante! Tu vas vivre en fonction de ton coeur, ton ressenti, pour ton plus grand bonheur! Tu sera un exemple pour ton enfant (tu l’es déjà!) qui verra qu’il ne faut pas s’oublier et ne pas passer son bonheur avant les autres (sans être égoiste bien sur). Tout est en toi! Tu as la vie devant toi! Un nouveau chapitre s’inscrit et tu mets tout en place maintenant pour vivre pleinement. Aie confiance en la vie! Aie confiance en TOI!
    Je t’embrasse bien fort

  16. Bonjour Pépite, J’aimerais vous serrer dans mes bras… Vous l’avez écrit « On va donc faire en sorte de n’avoir plus désormais que des moments ponctuels de bonheur. » Vous restez parents tous les deux et cette séparation bien que difficile est une décision pour plus de bonheur pour vous 3, une autre formule en quelque sorte.
    Comme tout le monde, j’ai rencontré des moments difficiles me demandant « mais comment vais-je faire maintenant ? » Pour chacun de ces moments, lorsque je prends le temps de les observer, je me rends compte qu’ils se sont toujours transformés en cadeau ! Garder la foi Pépite !

  17. Courage pour ces moments à venir mais aussi profites de chaque bonheur à venir aussi. Plus tu vas avancer moins tu auras de doutes. Douce vie pépite. Et bises Elisa, ravie de t’avoir revue, toujours aussi pétillante.

  18. On entend souvent parler des difficultés que peuvent rencontres les enfants de « couples séparés  » , mais rester ensemble « pour les enfants » est forcément pire. Aucune étude évidemment sur ces enfants qui vivent des parents malheureux ensemble….
    Les enfants ressentent toutes les émotions et comprennent tout. Ils sont bien si chacun de leur parents est bien. Et c est salvateur parfois de briser l image d une pseudo famille idéale pour se reconstruire et se trouver soi même. Et être entière et heureuse POUR ses enfants….
    voilà mon vécu. …

  19. J’ai pleuré en lisant vos lignes, parce que je suis moi aussi passée par là, et que malgré les années la résonance émotionnelle est toujours là! Mon fils avait deux ans et demi quand nous nous sommes séparés. La période qui a suivi a été la plus dure de ma vie. Mais nous avons réussi à nous respecter suffisamment pour que mon fils sente l’amour dont il est issu et que chacun de ses parents lui porte. Pour moi en tout cas, le miracle a été d’avoir justement cet enfant qui avait besoin d’une maman solide et aimante. Il m’a aidée à me relever, à ne pas sombrer, j’ai tenu au départ pour lui, et puis je me suis découverte des forces insoupçonnées…. Bon, j’ai aussi vu une psy car je me sentais très fragile, et je dirais qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide!

    Plein de pensées bienveillantes pour vous pour cette traversée délicate, mais au bout, c’est sûr, la souffrance s’apaise et de nouveaux bonheurs sont possibles!

  20. Je suis une enfant de parents divorcés. Je me souviens, lors de leur séparation ils n’étaient plus en très bon termes et même un peu avant l’annonce. Ils se sont accordés pour nous apporter le plus de bons moments possible, ils nous ont permis d’aller chez l’un ou chez l’autre si le manque d’un des deux était trop dur à supporter, on avait le droit au téléphone pour une durée indéterminé, finalement juste le temps nécessaire pour entendre le son de la voix de celui qui n’était pas présent à ce moment là. On était séparés physiquement mais jamais dans nos coeur. Mes parents ne se sont jamais mieux entendus que lors de leur séparation, c’est tout du moins le souvenir que j’en ai. Ils ont par la suite vécu leur vie d’adulte, ont fait des rencontres et se sont rendus finalement la vie plus belle et je crois que cela fût contagieux car on a jamais été plus heureux de vivre avec eux qu’après leur séparation. Oui au début mon frère et moi n’avons pas bien compris pourquoi l’un manqué à l’équation, c’était pas facile, on avait plus le bisou, le calin du soir,… Mais on a appris à s’aimer plus fort pour que l’absence soit plus facile à vivre.
    Courage 🙂

  21. Chère Pépite,
    Nous nous sommes séparés il y a presque un an. J’ai pleuré aussi des nuits et des jours. Ne garde pas ta peine. Laisse la sortir et libère toi de son poids. Il te faudra du temps. Il n’existe pas de calendrier pour aller mieux. Semaines, mois,… Et puis un jour, tu le sauras. Tu le ressentiras. Tu sentiras à nouveau la chaleur du soleil, tu n’auras plus peur du bonheur. En attendant ouvre tes yeux et ton coeur. Ris au éclats, fait des grimaces avec ta famille, entoure toi, si tu le peux d’amis et de ta famille. Tu es célibataire mais pas seule.
    Pour les enfants on s’inquiète toujours beaucoup plus qu’il ne le faudrait. Nos deux petits gars avait 5 ans et demi et presque deux ans, on leur a expliqué qu’on n’était plus amoureux, mais toujours amis. Et c’est une chance pour ton enfant que cette séparation soit sereine, pas dans le conflit. Elle aura des questions, souvent dans des moments inattendus, et il faudra lui répondre. Ne pas oublier de lui dire que le sentiment  »d’amoureux  » est différent de celui de  »l’amour » que vous lui portez et qu’elle vous ne pourrez jamais la désaimer.
    Tu auras des coups de mou, des pics de bonheur qui te donneront peut-être la nausée parfois, la culpabilité  »d’imposer » cette situation à ses enfants est lourde. Mais je te confirme qu’il vaut mieux un enfant  »en garde alternée  » qu’un enfant vivant et grandissant dans un environnement de tristesse ou de conflit. Il faut du temps, à tout le monde, pour l’accepter mais le bonheur ne se définit pas par une structure familiale telle qu’on l’a toujours imaginé mais bien par la valeur des moments vécus.
    Et oui, un jour le bonheur frappera à ta porte à nouveau. Quand tu ne t’y attendras pas. Et ça, ça fait du bien. Je vis ça en ce moment, et oui il est possible de rendre l’autre heureux et que l’autre nous rende heureux. Je ne savais pas que c’était possible, je ne savais pas comment faire, et puis un jour ça devient une évidence.
    Bon courage pour ces premiers jours, pour toutes les premières fois sans Lui. Mais tu verras tout ira bien. Tu sauras être heureuse, avec quelqu’un et il te le rendra bien.
    M.

  22. Pépite,

    Quel courage ! S’offrir un nouveau départ au regard de tous, quel courage ! Le plus dur est fait 🙂
    Votre fille ira bien, surtout si vous prenez du temps pour vous, seule. Pour souffler, pour être belle, pour continuer à être si forte !
    Je me suis séparée aussi, il y a 6 mois. Mon fils a 2 ans et demi. Bien sur quil a eu des moment de tristesse et de peur. Mais déjà depuis deux mois, il est apaisé, il n’a plus peur, il a une énergie positive d’une vraie force ! Il va bien, vraiment bien !
    Si je peux vous donner quelques conseils : un enfant de cet âge la a besoin qu’on lui explique les choses simplement mais aussi de vivre sa vie et de jouer ! Une chose qui l’a bien aidé et de séparer votre couple en utilisant vos prénoms et en disant qu effectivement votre couple s est fin,i de votre rôle envers lui : « papa et maman » vous serez toujours son papa et sa maman.
    Et n oubliez pas que toute l énergie que vous utilisiez pour être heureux ensemble, vous l utiliserez pour vous et pour elle et que ça vous rendra toutes les deux plus heureuse !!!
    Si vous avez besoin de quoique ce soit, n’hésitez pas !

  23. Bonjour Pépite,

    Je vais doublonner les mots d’Elisa. J’ai été très touchée par ton texte. Je me suis séparée du père de mes filles quand elles avaient un peu plus de 2 ans. C’était il y a deux ans… J’ai mis du temps à prendre cette décision, forcément, mais je n’étais pas heureuse, lui non plus, les disputes devenaient de plus en plus régulières et les colères faisaient partie du quotidien. Quelqu’un m’a dit « si tu restes, tu seras malheureuse. Et c’est ce que tu vas leur donner, à tes filles, que tu le veuilles ou non. Et plus tard, elles seront malheureuses, sans savoir pourquoi. » Ca a résonné fort en moi. Il y a eu six mois compliqués. De bricolage, de doute, de fatigue extrême, de culpabilité et de peur pour l’avenir. Et puis… la vie reprend ses droits. Je suis aujourd’hui plus heureuse et amoureuse que je ne l’avais jamais été… Et tout semble s’accorder dans un équilibre parfait. Je te souhaite de jolis lendemains. Vous avez pris une courageuse décision. Et vous l’avez prise autant pour votre enfant que pour vous. S’il y a quelque chose que je sais c’est que le sacrifice n’est bon pour personne.

  24. Comme tout cela résonne en moi… Quand on prend la décision de faire un enfant on espère toujours réussir à lui offrir une vie simple avec du bonheur et simplement du bonheur…
    L’être humain est évolutif et pétri de doutes et de contradictions alors deux être humains ensemble c’est une aventure qui est toujours pleine de rebondissements et rencontre parfois des impasses… ne rien regretter chaque histoire amène quelque chose et fait grandir.
    Malheureusement quand le quotidien devient une angoisse que les pleurs et les cris sont devenus permanents et que l’on comprend enfin que l’on ne sera jamais heureux il faut décider, en pleurant…beaucoup… qu’une autre vie meilleure nous attend et que l’on saura trouver la force pour montrer à notre enfant que l’on peut être heureux autrement que la bienveillance entre adultes existe et que l’amour peut être beau.
    Cette décision je l’ai prise il y a 2 ans puis 1 an de pleurs de doutes et enfin l’envol…pour le meilleur. Nous essayions de remplir notre rôle de parents au mieux même si il y a beaucoup de colère encore de son côté.
    Ma puce de 6 ans est heureuse, s’habitue petit à petit à la garde alternée a retrouvé le sourire et le calme. Notre entourage est épaté de voir à quel point elle réagit bien. Elle a retrouvé une maman qui sourit à la vie qui essaye de lui montrer tout ce qui est beau dans ce monde. Elle m’a permis de tenir pendant 4 ans protégé pendant tout ce temps malgré elle maintenant elle vit sa vie de petite fille et c’est juste ce qu’il faut.
    Cette décision si dure à prendre est celle dont je suis le plus sûre j’ai fais le bonheur de ma fille à long terme je le sais.
    Maintenant je revis je suis une femme qui aime, une mère qui adore son petit soleil et je me reconstruit petit à petit la vie est belle! On mérite tous de connaître ce bonheur alors pleure encore si tu as besoin et puis ouvre tes fenêtres regarde dehors, regarde ta fille dormir, va vers les autres et sourit enfin…

  25. Bonjour,
    Je vous écris en tant qu’enfant dont les parents se sont séparés quand j’avais 2 ans. J’en ai 41 maintenant et j’ai moi même 3 enfants.
    Cette séparation a été difficile pour moi petite et moins petite. Mais elle l’a été parce que mes parents ne pouvaient pas se parler sans hurler ou se raccrocher au nez.
    Alors je voulais juste vous dire à quel point je comprends vos larmes, votre douleur, votre culpabilité à l’idée de faire voler en éclats votre foyer familial. Mais je suis convaincue qu’un enfant a besoin de parents qui vont bien, qu’ils soient ensemble ou non et que si vous réussissez à garder de la communication et de l’échange avec son papa les choses se mettront en place pour votre petite fille.
    Votre couple amoureux n’a pas fonctionné mais votre couple parental peut continuer d’exister, même si cela est difficile bien sur.
    Je vous souhaite du courage, projetez vous si vous le pouvez dans quelques années, avec un amoureux qui vous fait rire et vous rend heureuse, une petite fille qui profite de la vie et des relations chouettes avec le papa de celle ci. Et pouquoi pas avec un autre enfant! cela vous parait loin, impossible aujourd’hui mais une page se tourne et tout peut arriver!
    Plein de courage, dorlotez vous, entourez vous, demandez de l’aide si besoin.
    Marie

  26. Pépite,

    Tu dis « qu’une séparation douce sans hurlement et fracas vaut mieux que des années de mésentente et de frustration » et tu as tellement raison…

    Après une vingtaine d’années à être malheureuse aux côtés de mon père, ma mère a rencontré quelqu’un et a enfin eu la force de quitter mon père. Elle est resté parce que mon père était parfois violent et très menaçant si elle évoquait le fait de vouloir divorcer, parce que financièrement partir avec 3 enfants quand tu n’as plus de famille pour te soutenir c’est dur, et parce qu’elle et lui pensaient qu’ils devaient rester ensemble pour maintenir le « modèle familial traditionnel ». Pendant des années je l’ai vue malheureuse, se débattre entre son travail, nous 3, la maison, les problèmes de couple, lui était très obtus et refusait le divorce, on a du se sauver de la maison car il devenait violent et dangereux et elle a fait un divorce d’office…

    Bref, cette séparation a été extrêmement dure et aujourd’hui cela fait un peu plus de 7 ans que je n’ai pas vu mon père à cause de tout ce qui a pu se passé. Pour le coup j’aurais tout donné pour que mes parents se séparent des années auparavant d’un commun accord plutôt que de voir mes parents se disputer sans cesse, ma mère pleurer et peut-être que si les choses s’étaient déroulées dans ce contexte je verrais toujours mon père.

    Tout ça pour dire qu’une séparation ou un divorce est toujours difficile, mais en le décidant conjointement avec le père de ta petite vous faites le choix de la protéger, et vous lui épargnez les disputes, les pleurs, la culpabilité que ressent un enfant dans ce genre de situation. Il vaut largement mieux qu’elle passe du bon temps avec sa maman et son papa, même si c’est séparément plutôt que de vous voir vous déchirer, mes parents se sont séparés quand j’avais 18 ans, aujourd’hui j’en ai bientôt 27 et ça me ronge.

    Je suis maman à mon tour depuis presque 3 mois, et s’il y a bien une chose que j’ai apprise en le devenant c’est que rien ne se passe jamais comme prévu, il faut constamment s’adapter et même si c’est dur et que parfois ça prend du temps on se relève toujours.

    Le plus important pour le moment c’est d’entourer ta puce de plein d’amour, d’être entourée toi aussi et une fois ce cap passé crois-moi tu rayonneras de nouveau et la vie te sourira!

    Tout ira bien.
    Marianne

  27. Jolie pépite,

    Quel texte, j’y reconnais les phrases et les émotions dont ma mere m’a souvent fait part lorsque nous étions en pleine tempête familiale.

    Vous avez eu la force et le courage de sortir votre fille et de vous sortie vous meme de cette tempête. C’est quelque chose de courageux, les choses trouveront leur place. Pour avoir été l’enfant dont les parents se déchirent mais restent ensemble, Il est mieux pour votre fille de grandir dans deux mers disctinctes mais calmes, que dans un océan déchaîné.

    Elisa dit vrai quand elle dit qu’un autre bonheur vous attend quelque part, à un moment. Ce bonheur c’est la vie tout entière.

    Je vous souhaite de belles choses, et la serenite.

    Anaïs

  28. Bonsoir Pépite

    je comprends ce que tu ressens, moi ça fait presque 11 ans que je suis en couple avec une fille de 2 ans et demi.
    Je pense beaucoup à la séparation ces derniers temps.
    Car depuis la naissance beaucoup de disputes pour pas grand chose, une mésentente, du stress.
    Stress que nous faisons subir à notre fille.
    J’ai l’impression d’aller vers l’avenir à « l’aveugle » car nous n’arrivons pas à sauter le pas de la séparation. Lui ne veut pas, et moi un jour je suis décidée fermement et l’autre hésitante.

    Comme j’ai lu sur un commentaire je me cherche peut être des excuses ? comme dit plus haut :
    “je ne peux vivre seule” “comment refaire ma vie?” “je n’ai rien” “mon enfant va me le reprocher tôt ou tard” “non, je ne peux pas faire subir cela à mon homme,” “mais aucun autre homme ne voudra de moi”.

    En tout cas je lui ai dit la dernière fois « on est incompatible »
    et parfois/souvent je me dis qu’on aurait peut être jamais du être ensemble…

    et pourtant ça a faire 11 ans ! je sais c’est contradictoire…

    Ce qui me pousse à me séparer c’est rentrer chez moi sans cris, sans stress. Passer des week end zen. Ne plus avoir peur du quotidien que je hais. Offrir à mes fille juste des moments de joie et pas un jour rose un jour gris.

    Je souhaite te rassurer sur cette impression d’échec tu dis « Que je ne te donnerai jamais le cadre familial stable et unique que j’aurais tellement aimé t’offrir » mais en fait justement c’est en te séparant que tu offres à ton enfant un cadre stable…

    en tout cas pour moi la séparation plane au dessus de nos têtes, sans savoir quoi faire, continuer ou arrêter, se battre ou ne plus se battre…C’est très compliqué d’avancer sans certitudes…et de laisser filer le temps…car pour cette raison je m’empêche d’avoir un 2ème enfant….
    La vie n’est vraiment pas un long fleuve tranquille…
    mais toi tu as franchi un cap et le meilleur est à venir …

  29. Chère Pépite, jamais je n’ai écrit ici chez Elisa, mais aujourd’hui j’ai tellement ressenti les mêmes choses que vous que je veux moi aussi juste vous faire part de ma vie. Séparée du papa de mes enfants à 38 ans, mon ainé avait 11 ans, passage en 6eme imminent, et mon tout petit n’avait que 2 ans…Que de doutes, de chagrin, de peurs, de culpabilité j’ai ressentis…Nous avons nous aussi tout tenté, mon mari aurait pu continuer ainsi, moi c’était au delà de mes forces, je ne pouvais plus vivre avec un homme que je n’aimais plus, avec qui je me sentais « coincée », et nous avons donc décidé d’arrêter là notre histoire d’amour mais pas notre histoire de parents. Ça a été difficile, très…les questions des enfants, leur incompréhension de ces nouveaux week ends, de ne plus voir papa au quotidien, le regard et les reproches des autres…J’ai parfois eu envie de faire machine arrière, mais je voulais que mes enfants grandissent dans un foyer d’amour et pas de reproches. Aujourd’hui, 10 ans après, je suis heureuse avec un nouvel amoureux, qui nous aime tous les 3, et dont j’aime les enfants aussi. Mes enfants vont bien, ils sont bien dans leurs baskets et dans leur tête, ce sont de belles personnes, bien sûr il y a eu des manques, bien sûr quand ça ne va pas la culpabilité me saute dessus, mais nous ne sommes pas que des mamans , nous sommes également des femmes, et avoir une maman qui est une femme heureuse et épanouie rend nos enfants heureux. Nous avons réussi à maintenir notre lien de parents, nous avons réussi à toujours faire passer le bien être de nos enfants en premier au delà de nos ressentiments, alors j’ai juste envie de vous dire que peu importe le regard des autres, peu importe les reproches qui viendront peut être, bien sûr que vous serez de nouveau heureuse, bien sûr que tout ira bien, il faut y croire, la vie est belle malgré les difficultés, et le soleil n’est jamais très loin. Prenez soin de vous, et ayez confiance en vous et en la vie.

  30. Tellement touchante ! Emouvante pépite. Le plus dur est passé, il y aura encore quelques larmes mais il y aura quelque chose de précieux au fond de votre coeur : vous serez en accord avec vous-même. Ce qui vaut tout l’or du monde. Votre enfant pourra être fière de vous, vous avez le courage d’assumer vos idées et d’aller jusqu’au bout des choses. Vous allez être heureuse, c’est certain !
    Belle soirée, Noémie

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