Chère Elisa…J’ai peur pour l’avenir de mes enfants, de tous nos enfants

In Humeurs
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Chère Elisa,

J’ai peur pour l’avenir de mes enfants, de tous nos enfants.

Ca fait longtemps que j’ai une « sensibilité écolo », que j’essaie de faire attention à ce que je consomme. Du bio, moins de viande, pas de gaspillage, un pull de plus pour mettre moins de chauffage, les transports en commun ou le vélo plutôt que la voiture, le compost dans le jardin, le bois plutôt que le plastique, du durable plutôt que du bas de gamme, etc etc.

Je constate autour de moi que les cas d’allergies et de cancers augmentent, et je ne peux m’empêcher de lier ça à la qualité déplorable de ce que nous mangeons et respirons.

Comme tout le monde j’ai entendu les nouvelles de plus en plus alarmantes de ces dernières années : les évènements climatiques qui se multiplient (cyclones, incendies, sécheresses, inondations…), les insectes et oiseaux qui disparaissent, les océans qui se vident de poissons et se remplissent de plastique, la banquise qui fond et les ours polaires qui errent à la recherche d’une maigre pitance…

Jusqu’à peu je faisais un peu comme tout le monde je pense : je lisais ces nouvelles, je trouvais ça triste, vaguement inquiétant quand même, et puis je retournais faire du shopping en ligne ou organiser la prochaine escapade familiale. Ma petite vie bien remplie de maman salariée, avec des enfants en bas âge, un mari, des responsabilités et un crédit immobilier pour payer notre maison en périphérie d’une grande ville…Si les pouvoirs publics et les gens en général n’ont pas l’air plus inquiet que ça pour notre futur, c’est qu’on va trouver des solutions pour améliorer les choses non ?

J’ai commencé à me poser de vraies questions suite au cri d’alarme des 15.000 scientifiques publié fin 2017. Alors un peu par hasard j’ai découvert que des gens très sérieux et de tous horizons pensaient que la civilisation industrielle telle qu’on la connaît vivait probablement ses dernières décennies…Certains annoncent même un effondrement d’ici 2030…

Abasourdie, j’ai commencé à me documenter autant que possible, et tout ce que j’ai pu lire n’a fait que renforcer mes peurs et ma colère. Certaines personnes appellent depuis 1970 à changer de mode de vie pour construire une société durable, et on ne les a pas écoutées ! De grands groupes pétroliers savaient les risques qu’ils faisaient prendre à l’humanité en misant tout sur les énergies fossiles, et ils ont préféré continuer à faire du profit ! Nos dirigeants sont au courant des possibilités d’effondrement et continuent à ne jurer que par la croissance, alors qu’il n’y a pas besoin d’être très malin pour comprendre que la croissance ne peut être éternelle dans un monde qui a des ressources finies et limitées !

J’ai acquis la certitude que notre niveau de vie ne peut que décliner, et que mes enfants ne bénéficieront probablement pas du même confort que moi. Nous faisons face à de grands défis à court terme : la fin des énergies fossiles abondantes et peu chères (le pic de production du pétrole c’est probablement avant 2030, ensuite ça ne fera que diminuer alors que la demande mondiale ne fait qu’augmenter), la diminution des ressources minérales et métalliques (et comment on fait des panneaux solaires et des batteries de voitures électriques sans métaux rares ?), le changement climatique (n’en déplaise à Mr Trump ça a déjà commencé et c’est irréversible), la sixième extinction de masse (le rhinocéros blanc c’est anecdotique…les vers de terre et les insectes c’est bien plus grave car on en a besoin pour faire pousser notre nourriture). Le tout dans un monde en surpopulation et de plus en plus inégalitaire, pollué et instable – les marchés financiers n’ont rien appris de la crise de 2008 et nos économies basées sur la dette sont bien fragiles…

Cette dure prise de conscience fait que depuis quelques mois je remets en question ma façon de vivre et tout ce que j’avais imaginé pour l’avenir de mes enfants. Parfois je regarde la belle innocence de leur petite enfance avec tristesse, le futur est si sombre…J’ai des envies de déménager à la campagne pour démarrer une ferme en permaculture mais j’arrive à peine à maintenir mes plantes vertes en vie !

On ne peut manifestement pas compter sur la classe dirigeante pour nous sortir de l’ornière alors j’espère que le sursaut viendra des citoyens. Les initiatives de transition et graines d’espoir sont nombreuses, et permettraient peut-être d’amortir la chute d’une décroissance qui semble inéluctable…

Je pense que nous, les mamans, avons toute notre place pour inventer le monde de demain. Encore faut-il être conscient des enjeux et de ce que nous pouvons faire pour bouger les choses, même à petite échelle. Et l’éducation de nos enfants à l’écologie, au respect, à l’entraide et à la résilience n’est pas le moins important !

Merci de m’avoir lue,

C.

29 Comments

  1. C’est tristement vraie et c’est vraiment quelque chose qui me fait peur quelle sera l’avenir du monde ? Que va ton laisser à nos enfants ? A leurs enfants ? Bien-sûr être éco citoyen c’est bien mais loin de ce que le monde a besoin pour changer …

  2. Il faut effectivement nous les Mamans oeuvrer chaque jour pour un meilleur monde pour nos enfants mais en restant le plus positives possible surtout <3
    Jolie vendredi à toutes

  3. ça m’angoisse rien que d’y penser…et, pourtant, je ne peux m’empêcher d’y penser encore plus depuis que je suis maman. J’ai foi en les citoyens que nous sommes.

  4. Je me pose les mêmes questions et j’essaye, doucement, d’accumuler des savoir-faire pour arriver, peu à peu à me détacher de l’industrie de masse, sans pour autant tomber dans l’extrême. Car il n’en sort jamais rien de bon.

  5. Je crois qu’on se pose tous les mêmes questions C.; notre société doit évoluer pour faire face à cette révolution. Mais je veux croire qu’en opérant chacun des changements, en faisant pression sur nos gouvernements on réussira à changer ce cap.

    De nombreux signes d’espoir sont là; par exemple, des chercheurs israéliens sont sans doute en train de comprendre comment lutter contre la propagation du cancer pour en venir à bout, la Norvège se lance dans un grand plan pour que tous ses vols intérieurs soient assurés par des avions électriques d’ici 2030, la consommation de viande est en recul, la natalité baisse.

    On vit actuellement une révolution internet et on amorce cette transition pour un monde vivable pour tous – parce qu’il est anormal que ce soit encore une fois les plus pauvres qui paient en premier les conséquences de nos excès.

    Je veux croire que nos enfants sont la clé de notre changement; mon ainé nous a encouragé à réduire drastiquement la consommation de viande à la maison, et mon petit multiplie les petits gestes du quotidien. Grâce à eux, j’ai moins peur, je sais que notre planète est entre de bonnes mains. Parce qu’après tout, la terre ne nous appartient pas; nous ne faisons que l’emprunter à nos enfants.

  6. Ce texte fait douloureusement écho, je lis depuis quelques jours ce que je trouve sur « l’effrondrement », la collapsologie, et ça me colle des angoisses, mais aussi l’envie d’agir. J’essaie de ne pas me sentir impuissante et de trouver de-ci de-là, les petites choses et petits gestes que nous pouvons faire pour « amoindrir » la catastrophe.
    Je suis tombée des nues également quand j’ai découvert que le réchauffement climatique était connu dès les années 70’s, et que rien du tout n’a été fait. Enfin presque. Pour garder l’espoir, tout en restant lucide, rappelons-nous du trou dans la couche d’ozone, dont on parlait beaucoup quand j’étais enfant, et qui m’a toujours fait regarder avec mépris (oui, pas toujours bienveillante la meuf) tous les aérosols, et bien, ce trou, il n’existe plus, non ?
    Alors continuons, ensemble, à partager nos trucs pour être plus sobres, et garder une plante verte en vie, ça s’apprend aussi non ?

  7. C’est ce que j’adore avec les enfants, c’est qu’ils sont bien plus motivés à agir et changer les choses rapidement, quitte à faire des concessions sur leur confort personnel. A chaque fois, ils me demandent « et ça, ça pollue ? ». Alors on prend la voiture le moins possible, on marche, on fait du vélo, on fait attention aux emballages qu’on achète, on refuse les prospectus inutiles parce que c’est du papier gâché… et on peut compter sur eux pour nous inciter à sortir de notre zone de confort <3

  8. oui … on peut avoir peur, à raison OU on regarde le film DEMAIN et on essaye à notre tour , comme chaque COLIBRI, de marcher vers un demain meilleur

  9. Navrée d’en rajouter dans le pessimisme ambiant, mais je crois que la nature humaine est ainsi faite, qu’elle ne réagira que lorsqu’elle sera au pied du mur, lorsqu’il sera trop tard. Parce que les pouvoirs publics misent tout sur l’urgence (le social, l’emploi), et beaucoup moins sur le long terme, dans une logique de hiérarchisation des priorités. Parce que la majorité des gens n’ont cure de l’écologie dans une société où la possession et le paraître sont encore trop souvent signes de reconnaissance sociale, mais parfois aussi parce que la priorité de certaines familles est juste de pouvoir nourrir et loger leurs enfants. Les mentalités changent, mais (trop) doucement, et un véritablement changement ne pourra avoir lieu en profondeur que par l’action conjuguée des Etats et des citoyens.

  10. Je pense que les Papas aussi portent la responsabilité de l’éducation des enfants…. et finalement, ce devoir d’éducation de son entourage, tout le monde le porte , parents et nullipares…. On est tous assis sur la même branche!

  11. Mon grand-père disait qu’il ne fallait pas s’inquiéter pour la planète car ELLE s’en remettra, s’adaptera et sera toujours là quoiqu’il arrive. Ce sont les Hommes et leur mode de vie qui seront bouleversés. J’aime cette philosophie car elle remet les choses en perspective. Est-ce que je pense que d’inimaginables changements peuvent survenir dans les prochaines années : oui. Que moi à mon échelle, je peux changer les choses : franchement j’en doute. Vous économisez l’eau chaque jour ? Les robinets de mon immeubles fuient en CONTINU depuis 1 an que j’y travaille et le gestionnaire ne veut rien faire. Combien de litres ainsi gaspillés ? Plus que nous n’en économiserons toute notre vie en faisant attention. Les gâchis sont à plus grande échelle et hors de notre portée. Alors je lâche prise, je profite du présent et apprend à ma fille à profiter aussi et si catastrophe un jour, nous ferons face, nous nous adapterons. De la même manière que demain, une maladie ou un accident terrible peuvent nous arriver et tout bouleverser. Aucune angoisse ne pourra l’empêcher.

    • « si catastrophe un jour, nous ferons face, nous nous adapterons » – honnêtement, pour moi, c’est de l’ordre de la pensée magique… Je ne sais pas si on pourra s’adapter. Je vous renvoie vers cet article : http://www.liberation.fr/planete/2018/05/17/bruno-david-on-ne-pourra-pas-toujours-s-en-tirer-il-n-y-a-pas-de-planete-b_1650875

      Je pense aussi que les petits gestes individuels ne peuvent suffire, par contre je pense qu’ils ont le pouvoir de faire prendre de « grandes décisions » à ceux qui ont le pouvoir… Ils peuvent influencer une politique.
      Et ils sont nécessaires quand même, car si les robinets de votre immeuble fuient en permanence et que ça gâche énormément d’eau, n’en gâchons pas davantage en nous disant « foutu pour foutu ». Tout le monde n’a pas la mentalité de votre propriétaire…

  12. Je fais le même constat sans avoir d’enfant. Comment vivre un quotidien ou j’en peux faire attention à l’environnement et où cela aura le moins d’impact sur la planète. J’ai récemment vendu ma Nespresso car je me sentais coupable d’utiliser des capsules dont je n’ai clairement pas la certitude qu’elles soient recyclées. On essaie de ne pas gâcher la nourriture en finissant les restes ou tout simplement en inventant des plats selon notre frigo, le tri des déchets est et un basique… bref je suis persuadé que si tous le monde fait sa part cela ne pourra qu’être bénéfique 🙂
    Je vous souhaite un joli week-end

  13. Je vous invite à consulter le blog ça commence par moi, et/ou vous inscrire au mood devenir entrepreneur du changement social, ou regarder le film demain. Nous sommes au pied du mur, c’est maintenant qu’il faut agir, en faisant chacun le maximum (le maximum n’est pas le même pour tous bien sûr !) sans s’attarder sur son voisin qui ne fait rien. Depuis que je n’utilise plus de gel douche, de coton tige et que j’ai installé un composteur, mes proches voient que c’est pas si difficile (et moi aussi par la même occasion). Je suis bien loin de me porter en exemple, mais des solutions sont possibles, même aux abords des grandes villes !

  14. Mais oui!!!!! Je suis aussi alarmée par le peu de réactivité des pouvoirs publiques, des grands groupes et de beaucoup de citoyens…
    Mais je pense aussi qu’il ne faut pas attendre les autres pour avancer, pour commencer à changer, petit à petit et rapidement je l’espère on sera tous obligé de changer !
    Notre rôle de parent est donc essentiel pour donner les clés, les « armes » à nos enfants pour appréhender le futur, leur futur. ..

  15. me too. Pareil. Je le regarde, et je me demande à quoi ça sert tous les savoirs qu’il apprend en me disant qu’ils ne seront peut-être pas adaptés à ce dont il aura besoin. Ils vont en chier. Peut-être que ça passera quand même? Ils sont sur le bon continent…

  16. Merci Elisa d’avoir publié mon texte avec cette magnifique photo, merci pour vos commentaires. Je suis persuadée que plus on est nombreux à prendre conscience des problèmes de notre société et de la nécessité de changer en profondeur nos modes de vies, plus on a de chances d’adoucir la transition qui semble inévitable…

  17. Depuis un petit moment déjà, je me dis que tout changement viendra par le bas… donc par nous. C’est peut-être pour cette raison que ceux qui sont en haut ne m’impressionnent pas, ni ne me font rêver.
    Maman de 3 enfants encore petits et enseignante passionnée au sein de la très décriée Education Nationale, je m’attache chaque jour à changer les choses, petit à petit, sans désespérer malgré l’ampleur de la tâche.
    Il y a bien des fleurs qui poussent dans le sable…

  18. C’est terrible, c’est maman a résumé ma façon de penser et sans doute la raison pour laquelle je n’aurais pas d’enfants…

  19. Bonjour,
    Très beau papier qui formule parfaitement le fond de ma pensée. Mon avis est qu’il est important et nécessaire que chacun de nous fasse des efforts. Ce sont des petits gestes quotidiens, des petites habitudes qui, si elles sont prises par de plus en plus de personnes, auront de l’influence sur les industriels.
    Parce qu’il faut être pragmatique : tant que nous consommons, tant que nous achetons du caca, les industriels en produiront… attendu que leur objectif est de vendre.
    Merci pour cet article

  20. Merci pour ce message essentiel.
    Je n’ai pas d’enfant et je n’en aurais pas, mais je suis accablée en pensant à tout ce que vont devoir affronter les jeunes générations.
    Je suis assez pessimiste : je fais ce qu’on appelle les fameux « petits gestes » (pas d’avion, pas de voiture, courses bio et le plus possible en vrac, régime végétarien, vêtements de seconde main…). J’ai calculé mon empreinte écologique : j’utilise 1,4 planète ! Comment est-ce possible ? Je prends les transports en commun, j’utilise l’électricité, je vis dans une grosse ville : tout cela augmente mon empreinte. Faire les colibris : super, après tout une vie plus simple ne fait de mal à personne, mais ça ne suffira pas. Il faut des mesures radicales à une échelle nationale et internationale. Vous y croyez, vous, quand la simple proposition d’un menu sans protéines animales à la cantine, provoque un tollé ?
    Il me semble que l’enjeu du XXème siècle a été d’en finir avec des tensions nationalistes exacerbées ; nos grands-parents y sont parvenus mais au prix de millions de morts. L’enjeu du XXIème siècle sera de sortir de cette crise écologique, je pense que l’être humain y parviendra (l’être humain est capable de tant de choses !), mais le prix à payer en terme de vies humaines sera énorme.

  21. C’est exactement les raisons qui m’ont poussé à me tourner vers la pratique du zéro déchet et du veganisme. Je fais ma part du mieux que je peux avec les forces et les faiblesses en diffusant notre mode de vie alternatif sur mon blog et dans mon entourage et je désespère devant l’absence de réaction des dirigeants, des citoyens, des industriels et des influenceurs sur internet qui continuent à proposer des wishlist déco, des indispensables pour bébé et que sais je encore… mais on progresse ! Non ?

  22. Depuis que je suis maman je suis davantage sensibilisée à ces sujets. Ils méritent tellement mieux nos bébés… On peut y arriver avec de la bonne volonté. Merci pour ce partage !

  23. Je me prépare à accueillir notre quatrième enfant et nous nous efforçons de rester curieux et créatifs, de leur partager nos valeurs de sobriété, de guetter le retour des papillons et des coccinelles, nous faisons partie d’un cycle qui nous dépasse et nous limite tout à la fois. Nous sommes responsables du regard que nous portons sur le monde et de la manière dont nous mobilisons notre corps dans ce monde. Pour ma part j’ai toujours eu de la suspicion pour l’idée de croissance commerciale et les études rejoignent et confortent mes intuitions. J’essaie chaque jour d’approcher l’essentiel, avec patience. Et nous ne saurons jamais ce que nous réserve le futur, alors que nos rêves soient sans limites!

  24. Hello ! Je ne sais pas si cela sera d’un grand réconfort, mais bien qu’évidemment la situation soit critique, tout ne va pas plus mal qu’il y a cinquante ou cent ans… La qualité de l’eau et de l’air a été pire par le passé, mais il y a cent ans on ne la mesurait pas, et le nombre de maladies professionnelles mortelles était terrible ! Les problèmes respiratoires, les cancers dus à l’environnement tuaient beaucoup les ouvriers. On annonce un effondrement du système depuis longtemps, j epense qu’en réalité il s’effondre perpétuellement il n’y aura pas UN moment crucial où tout va basculer. Les crises se succèdent, avec leurs drames, le système se reconstruit et se nourrit de ces crises… A nous d’essayer de le faire péter réellement en en maitrisant l’éclatement !

  25. N’oublie pas que notre plus grande arme c’est notre argent, ne plus donner d’argent aux grandes surfaces et préférer les maraichers locaux, bio…, ne plus dépenser dans la fast fashion et s’acheter un Jean durable tous les 5 ans… Je peux vour dire, pour y avoir travaillé, que lorsque les chiffres baissent les entreprises s’interrogent ! Vote with your money c’est peut-être ca aussi notre arme !

  26. Un très joli texte, qui dit vrai. Heureusement, il y a de belles initiatives un peu partout ! Mon blog en parle souvent d’ailleurs 🙂
    Encore merci pour cet article !

  27. C’est une vision quelque pessimiste tout de même. Je pars du principe que l’on ne peut pas attendre des autres ce que nous ne faisons pas nous même, à notre échelle personnelle et familiale.
    Nous habitons à la campagne, ceux qui implique l’utilisation quotidienne de la voiture. Alors mon budget ne permet pas l’achat d’un véhicule électrique ou hybride mais je ne sors pas pour l’achat d’une seule baguette de pain. Nous fabriquons, nous jardinons, même si c’est peut c’est déjà ça. Nous faisons attention à nos déchets, à notre consommation électrique et à l’eau. Des gestes simples, un respect de la nature.
    Je ne suis pas pessimiste quand j’entends mon fils de 6 ans me dire que nous devons faire des hotels a insecte, ou encore que nous ne devons pas couper les arbres car nous vivons grâce à eux, ou encore qu’il préfère ramasser un déchet d’un copain non mis à la poubelle. C’est eux l’avenir, et nous pouvons amorcer le changement pour eux.

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