Chère Elisa….et si on changeait de vie?!

In Humeurs
Scroll this

26 Comments

  1. Waouh Marion, quel formidable récit !

    Décrire les choses simplement permet de voir que oui, changer de vie est toujours possible. Ton journal de bord montre que les choses ne sont pas si compliquées à partir du moment où on a fait le premier pas. Je suis sûre que chaque jour à venir sera encore meilleur.

    Je vis pas si loin de chez toi et hormis les canicules estivales, je savoure le passage des saisons et le rythme de vie simple de cette vie au grand air. Et quand la vie urbaine me manque, je fais un échange de maison pendant les vacances; il y a toujours des parisiens/londoniens/berlinois heureux de venir passer quelques jours en Provence pour recharger les batteries.

    Vivre dans la nature et s’évader en ville; voilà mon parfait équilibre aussi.

  2. Oh yeah Marion ! Merci pour ce témoignage.
    Ah oui le vent hé hé. Et puis vous allez connaître j’espère ce fabuleux festival de spectacles vivants qu’est le festival d’Avignon.
    Bonne continuation !

  3. Merci pour ce post qui tombe à pic pour moi! Je viens juste de postuler pour un boulot dans ma ville d’enfance, cette ville où il n’y a que des vieux mais où il y a la mer et le boulot de mes rêves ! J’espère aussi faire le grand changement de vie très bientôt !

  4. wahou! ça donne le tournis! Et comme tu dis, si vous aviez plus réfléchi, ça ne se serait peut être pas fait.
    On a eu une phase où on se posait la question du Sud. Un an plus tard, je suis plus sceptique, je ne sais pas encore trop pourquoi.
    Belle continuation!

  5. Il faut faire le saute!! moi c’était passer de l’Espagne en France pour ce qui aujourd’hui est mon mari 🙂 L’Espagne me manque (avec tout, famille, amis…) mais je suis bien ici 🙂

    Besos Elisa et Marion

  6. Finalement cela montre que ce n’est pas si difficile!
    Je n’échangerai ma vie à la campagne pour rien au monde, quand on a trouvé l’endroit où installer sa vie on est forcement heureux

  7. Merci pour ce joli témoignage, bravo pour avoir su saisir les opportunités au bon moment! Bonne continuation dans le sud! Moi, je suis dans le sud-ouest, et non, je ne changerai pas, on y est trop bien!! 😉

  8. Ah, voilà, un bon coup de fouet, ça fait du bien de lire à quel point parfois, toutes les constellations s’alignent pour que tu profites au maximum et que tu mettes en place des changements bénéfiques dans ta vie.

    Bisous ma belle belle belle !

  9. Ce « Chère Elisa » me parle tant.. Nous hésitons à faire le même grand saut dans le vide pour un départ de Paris vers.. la Réunion (mon île d’origine) depuis environ 3 ans. Alors, oui, je sais, pourquoi hésiter, hein ?! Hé bien, mon mari est partant (et mes deux enfants aussi bien sûr), mais nous avons notre petite vie rôdée ici à Paris, nos amis, la famille de mon mari et pas mal d’inconnus notamment professionnellement là-bas. Et bien sûr, la distance, le changement de vie (climat, ambiance, habitudes quotidiennes) total et toute ma famille à moi qui vit là-bas (j’ai vécu 15 ans ou presque loin d’eux, j’ai un peu peur de revenir et d’être à nouveau aussi proche après avoir tant grandi et changé..). Nous avons programmé notre départ (après plusieurs années de réflexion) à l’été 2018 car un petit 3ème bébé arrive cet été et professionnellement, on aura une meilleure opportunité en 2018. Croisons les doigts pour que cette fois-ci ce soit la bonne et que notre décision de partir s’avère aussi positive que celle de Marion ! Merci pour ce témoignage !!!

  10. Il faut savoir reconnaitre les signes qui dissent « allez-y, foncez!!! » et ceux qui disent « attention… ». En général quand aucun obstacle ne vient gêner un projet, c’est qu’il faut le faire 😉 Bravo Marion et famille pour votre courage et votre prise de risque!

  11. Oh que ça me parle ! La réflexion et la mise en place a été plus longue pour nous : 2 ans, mais nous avons quitté Paris (où nous avons toujours vécu!) en Février dernier. J’ai saisi une opportunité professionnelle, et mon mari a trouvé du boulot en … 2 jours, alors que nous sommes dans une région réputée difficile pour l’emploi (et ça nous faisait peur…). Avec un bébé de 3 mois ça n’a pas été une période facile. Je me disais que j’étais en train de retourner ma vie comme une crêpe. On a laissé familles et amis à Paris et c’est comme toi ce qui me manque le plus. On avait l’habitude d’être tout le temps fourrés chez des potes, de s’improviser des dîners chez les uns et les autres. Et parfois je me sens un peu seule. Nous commençons à faire quelques connaissances, mais la route paraît longue pour se creuser un vrai trou ! Mais on ne regrette rien rien rien, on passe nos soirées sur la plage, le week-end entre ballades à vélo et jardin et on se dit tous les jours qu’on a de la chance d’habiter en vacances !
    Finalement, le plus dur c’est de se dire « on y va », et quand ça c’est fait, tout le reste s’enchaîne. Et les habitudes se créent vite ! En 4 mois, je me sens tout à fait chez moi dans cette nouvelle vie!

  12. Ça c’est un cher Elisa qui fait écho en moi 🙂 J’étais institutrice à Paris, nous vivions dans le 18e avec notre petite fille Charlie. Lorsque je suis tombée enceinte de Gaspard nous avons décidé de vendre notre appartement douillet pour financer un tour du monde en famille de deux ans. Nous n’en pouvions plus de notre rythme effréné, nous voulions enfin prendre le temps de voir grandir nous enfants. Aujourd’hui Charlie à trois ans et Gaspard bientôt un an, nous sommes sur la route depuis plusieurs mois et pas un seul jour nous avons regretté cette décision qui a chargé nos
    vies ! C’est le premier pas qui est fou, après on s’organise pour y arriver avec les moyens du bord en faisant les concessions nécessaires et… c’est parti mon kiki !

  13. tu as du courage de bien assumer tes 40 ans et de montrer tes rides au coin des yeux, tes pattes d’oie, toutes n’osent pas

  14. Ohlalala exactement la même histoire que nous… de Paris à Avignon, une décision prise en 2 jours et depuis 2013 on ne regrette absolument RIEN !!! Nous allons ouvrir des chambres d’hôtes l’année prochaine et cette nouvelle vie nous plaît tellement. A tous ceux qui hésitent, lancez-vous !

  15. Un témoignage sympa! C’est chouette de savoir faire le grand saut!

  16. Ça donne envie. J’ai déjà fais un premier saut à la fin de mes études en France pour m’installer à Barcelone et rejoindre celui qui est aujourd’hui le père de mon fils, mais j’avoue qu’un nouveau saut à trois me fait envie, mais ça ne suit pas, La peur de l’inconnue sans doute pour mon homme. Mon âme « aventurière » attendra. Merci pour ton récit et bonne continuation.

  17. Oulala tout ça me parle !!! Changement de vie pour nous aussi il y maintenant 2 ans !! on est aussi parti un peu à l’arrache (demande du mutation en Mars et prise de poste en avril pour moi ) on a quitté Marseille pour rejoindre mes parents sur Narbonne ! Et pareil meme si c’est un peu tendu car on bosse pas à coté de la maison et que nous aussi les amis nous manquent (heureusement on a quelque amis ici moins mais on a quand meme un semblant de vie sociale hihi ) aucun regret non plus meme si la semaine est speed on profite beaucoup plus de nos WE et de nos filles mieux qu’à Marseille
    Bon courage Marion dans votre nouvelle vie et plein de bonheur
    Et toi Elisa il me semble que tu avais parlé de quitter Paris un jour ??

  18. Chère Marion, coïncidence .. Plusieurs passages de ton « chère Elisa » nous rapprochent…
    J’habite dans les alentours de Mulhouse, j’ai 1 de mes meilleures amies qui est partie s’installer à Avignon avec mari et enfants.. et elle ne regrette rien !!!! Nous y passons souvent de très bons week end … et lors de notre dernier passage, elle me dit : »toi qui aimes tant cette vie, pourquoi vous ne viendrez pas vous installer à Avignon ! ».. Boum, prends çà! et cogite ma belle…
    Surement un jour, quand nous serons tous les 4 prêts…
    Si tu en as l’envie, je te présente mes amies!

  19. Bonjour,

    super témoignage,
    nous aussi cela fait des années qu’on veut vivre dans le sud d’où est originaire mon compagnon.
    On se dit qu’on doit « se lancer ».
    La cousine de mon compagnon était parisienne (dans le 18ème ) et elle est partie à Avignon avec ses 2 enfants, et c’est vrai que son départ me motive encore plus.
    d’ailleurs elle a monté un blog avec une amie ex-parisienne qui s’appelle aussi Marion : https://mistraletboulesdegomme.wordpress.com
    je me demandais à la lecture de ce chère Elisa si ce n’était pas toi cette « marion » d’Avignon ?

  20. En 2006 tout à basculé chez nous aussi. Nous étions seulement 2 mon mari et moi.

    Un CV envoyé à 22h et à 10h le lendemain j’ai été appelé pour passer 3 entretiens.

    1 mois et demi plus tard on quittait la France pour la Suisse. Cela fait maintenant 11 ans. Et une fillette de 8 ans avec nous.

    On ne regrette rien.

    il ne faut pas trop se poser de questions. Aller à l’essentiel et foncer. On a qu’une vie

  21. Tout quitter pour le soleil, ‘est ce que la majorité fait par choix.
    Mais devoir quitter son Sud natal, sa famille, ses amis, pour le Centre de la France ( dans une ville où l’on n’a jamais mis les pieds) parce que c’est là que mon compagnon a pu trouver une mutation tout en changeant de service, c’est plus difficile à accepter. 5 ans que l’on cherchait une mutation dans le Sud mais rien.
    Pendant 1 an, il a fait des trajets tous les 15 jours, moi continuant ma petite activité professionnelle d’auto entrepreneur, tout en gardant les enfants.
    Nous voilà réunis depuis lundi. L’avantage que l’on trouve, c’est que les loyers sont beaucoup moins chers. Et j’espère pouvoir trouver un CDI plus facilement que dans le Sud.
    J’ai déjà changé de vie sans enfants, il y a 9 ans, je le voulais. Aujourd’hui, je le subis, mais j’essaie de voir le côté positif des choses et je sais que je m’y plairait.

  22. Merci pour ce temoignage, il difficile de faire le pas pour un grand changement dans l’inconnu pour laisser le confort, les habitudes,… . Mais bravo à toi et cela ta réussi.

  23. C’est en 2011 que mon mari et moi, Marion ( il n’y a pas de hasard), avons quitté la banlieue parisienne pour le sud d’Avignon. Entre la formulation de notre envie de départ et notre arrivée dans la ville du melon, il y a eu 8 mois. Un vrai saut dans le vide mais sans enfant ( ils sont nés au son des cigales). La peur est venue au fur et à mesure quand tout s’est précipité et est partie de la même façon au fur et à mesure de notre installation. Nous ne regrettons rien. Tous les détails que Marion mentionne me font tellement penser à notre histoire. Une belle aventure! Et ma foi, nous sommes plutôt fiers de nous d’avoir osé franchir le pas. D’aller où la vie nous semblait agréable. Tout n’a pas été simple mais ça vaut vraiment le coup!

Submit a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *