Chère Elisa #9

In Humeurs
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Chère Elisa, 
L’envie de vous écrire me titille depuis un moment, et puis je me dis que je ne veux pas « gaspiller » votre temps…
Mais j’y reviens et je me mets aux mots.
Je vous suis depuis plusieurs années et je sais que vos conseils sont doux et prévenants. L’ambiance au sein de votre famille semble si sereine et remplie d’amour, ça donne envie.
Ca donne envie car mon quotidien est loin de ce havre de sécurité. Alors plusieurs fois par semaine je me plonge dans le calme et la beauté de vos photos.
Je ne sais pas si je me considère comme mère célibataire, ou femme en couple. Mon fils aura 6 ans le mois prochain. 
La relation avec son papa est très compliquée, il y a eu l’amour qui vient des tripes, des rires, la sensation d’être attirée par une force invisible à l’autre. Puis plusieurs séparations, des cris, des humiliations, un déménagement, des coups, des mensonges, des menaces, de la manipulation.
J’essaye de me sortir de tout ça, mais l’engrenage de la menace perverse a souvent raison de moi et j’y « retourne », car je le vois à ce moment là sous son bon jour.
Mon fils vit là au travers, je tente de l’épargner au maximum, mais il vit des choses non banales du haut de ces 5 ans et des brouettes.
Je n’arrive pas à me défaire de lui, il garde le contrôle de ma vie, je ne me sens pas libre. Et il a bien fait son job de manipulateur car j’ai perdu toute confiance en moi. J’ai l’impression que je ne pourrais plus rencontrer d’homme et être à nouveau heureuse. Pourtant, avant, je n’avais pas vraiment de problème pour séduire. Aujourd hui, il a coupé la sève qui coule en moi, je me sens vide, anodine et bien mal dans ma peau.
Et j’ai terriblement envie d’avoir d’autres enfants. J’ai 36 ans et imaginais ma vie bien différente de celle que j’ai. J’ai toujours rêvé d’avoir plusieurs enfants. J’espère un jour pouvoir connaitre a nouveau la maternité.
J’espérais que vous me donniez des conseils de « réassurance », vu que vous aussi vous avez été seule avec un enfant. Comment réussir à positiver sur un joli avenir potentiel?
Je suis sage femme, et la semaine dernière une petite Mia a vu le jour, quand sa maman m’a dit son prénom, les yeux plein de larmes, j’ai pensé à la votre, et je lui ai espéré une vie aussi haute en couleurs que la petite Mia parisienne.
Voila, je ne sais pas si tu liras mon mail jusqu’au bout, mais j’espère que oui, et que le bonheur sera contagieux par la pensée, car j’en ai bien besoin.
Merci pour la joie partagée Elisa.
Prenez soin de vous et des vôtres
Joelle
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.
Chère Joelle,
Votre mot me prend aux tripes et au coeur.
Tout d’abord, ne vous excusez pas d’écrire, c’est moi qui vous remercie.
Vous arrivez sur la pointe des pieds et vous posez là votre histoire et votre confiance.
Vous me dites des choses si tendres, vous qui vivez des moments si durs.
Je vais être très brève Joëlle, pour laisser toute la place à vos mots.
Mon avis tout d’abord, un point de vue humble et non professionnel: fuyez, mettez un terme définitif à cette relation toxique qui ne vous fera que du mal.
Ma mère a mis trop longtemps à partir et je n’ai jamais été aussi reconnaissante que le jour où elle a enfin trouvé la force de s’échapper.
Heureuse, vous le serez à nouveau, car vous êtes jeune et que nous vivons dans un pays ou même si cela n’est jamais assez, les femmes seules peuvent bénéficier d’aide et de soutien. On s’en sort seule, on se retrouve, on devient fière et combattante et vous y arriverez. Maintenant je crois qu’il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide à des professionnels qui vous aideront à retrouver cette confiance qui pourra vous servir à vous construire une nouvelle vie. Aujourd’hui, j’ai passé quelques coups de fil et voilà ce que l’on m’a donné, même si vous ne vivez plus avec le père de votre fils, ces organismes peuvent être salutaires !!!

Ecoute Violence Conjugale au 0800 30 030

Le Collectif contre les violences familiales et l’exclusion :: CVFE

Site internet: http://www.cvfe.be

Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales ASBL :: CPVCF

Site internet: http://www.cpvcf.org

Le collectif pour femmes battues

Contact et coordonnées: rue de Bouvy 9 à 7100 La Louvière. Tél : 064 / 21.43.33

http://www.europrofem.org/video/collectif1.htm

S’il vous plaît n’ayez ni peur, ni honte de les contacter. Ils vous seront bien plus utiles que moi.

Sachez que je vous offre toute mon attention et une oreille attentive même si je ne peux vous conseiller ou vous guider, n’hésitez pas à m’écrire le jour ou vous en avez besoin

Je vous souhaite tout le courage et la force dont vous avez besoin, et j’attends avec impatience le jour ou vous m’écrirez que vous y êtes arrivée.

Je vous embrasse de tout mon coeur

Elisa

ps: j’ai mis cette photo de ma Mia parisienne pour vous, pour vous rappeler toute la force que nos enfants peuvent prodiguer.

30 Comments

  1. Bonsoir, Élisa a raison partez, fuyiez, c est ce que j ai fait il y a presque 2 ans et je ne l ai jamais regretté. Tout le monde a le droit au bonheur! Pensez a vous et a votre enfant…vous ne lui donnez pas une belle image de l amour ni de la famille. Pensez a vous surtout vous valez mieux que ça! Je me suis découverte bien plus forte que e que je pensais! Je revis depuis le 24 août 2014! Tout simplement vivez!

  2. Vous ne pouvez pas resté dans un environnement qui n’est pas serein pour votre enfant et pour vous meme,il faut que vous protégiez votre enfant tout ça,il faut que vous soyez en sécurité et comme le dit Elisa fuyez et mettez un terme Définitif à tout ça…Parlez en à des professionnelles qui seront la pour vous écouter..Vous méritez tellement de Bonheur avec votre Fils..Je vous souhaite pleins de force pour la suite..

  3. Chère Joëlle,
    Je suis estomaquée, frappée en plein cœur devantune telle situation … Que dire à part que je suis surtout, impressionnée par votre tendresse, et vos vœux de bonheur à destination des autres .. Il faut en être une belle personne !
    Votre petit bonhomme et vous aussi avez le droit à une vie douce et « haute en couleur » pour reprendre vos jolis mots.
    Je vous envoie tout mon soutien et tout mon courage, je pense très fort à vous pour la suite ..
    Manuella

  4. Je suis restée sans voix lorsqu’Elisa nous a partagé sa blessure d’enfance.
    J’aimerai trouver les mots, les bons, ceux qui comme par magie effaceront toute cette violence. Mais c’est impossible…
    Et puis j’ai culpabilisé car j’ai tellement haï mon père alors que je n’ai jamais subi toute la violence qu’à pu subir d’autres personnes.
    Il a été très dur, et si j’ai un gros manque de confiance en moi c’est en partie à cause de lui mais je n’étais pas une enfant maltraitée…
    Excuse-moi mon commentaire est peut-être décousue car je suis très touchée par votre histoire commune mais
    j’aimerai te dire que tout le monde mérite d’être heureux.
    Nous n’avons qu’une vie alors au fond que voulons-nous faire de ce temps ? Veux-tu vivre ta vie à moitié ou profiter à fond pour t’épanouir ? Veux-tu continuer cet amour destructeur, te perdre dans cette histoire compliquée ?
    Je ne connais pas ton conjoint mais il a peut-être besoin d’aide également pour comprendre ses problèmes de violence ? Il devrait suivre alors une thérapie. S’il ne le souhaite pas, préserve toi et avance…
    Il existe aussi ce genre de personnes : http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Articles-et-Dossiers/Manipulateurs-pervers-narcissiques-qui-sont-ils
    Et comme Elisa l’a dit dans son message ainsi que dans un précédent commentaire, il faut fuir le plus vite possible !

    Chaque problème a sa solution.
    Fais par étape. Tu peux très bien prendre RDV avec une assistante sociale pour voir les aides financières que tu pourrais avoir, un coach de vie ou une psychologue pour que tu reprennes confiance et que tu te détaches de son emprise. Trouve une personne proche pour te soutenir aussi.

    Prends en main ton destin, transforme cette expérience en une force qui te permettra de surmonter tous les obstacles.

    Je t’embrasse et courage

    x LiLi Confetti x

  5. Bonsoir Joëlle,

    quel courage d’en parler, merci de partager ton histoire. Dans ton métier, tu aides les autres, tu les amènes vers la vie.

    Peut-être, aujourd’hui, est-il enfin temps de t’aider aussi à te ramener à la vie ? Nous n’en avons qu’une, elle est bien trop précieuse pour être gaspillée. Tu es encore si jeune. Tu mérites une belle vie, pour toi, pour ton petit garçon qui a aussi besoin de grandir dans une maison qui respire la joie de vivre.

    Peut-être que le simple fait d’oser en parler aujourd’hui est déjà le signe que ta décision murit.

    J’aimerais pouvoir t’envoyer de la force pour résister et reprendre ta liberté.

    Avec tendresse,
    Daphné

  6. Chère Joëlle,
    Ta lettre est très touchante. Je trouve que tu as déjà bien avancé, car tu es parfaitement consciente de ta vie, de tout le mal que ton homme t’a fait ou te fait et de ce que tu souhaites pour ton fils et toi même dans les années à venir. Elisa a raison, il faut que tu arrives à fuir cette situation et te faire aider par des professionnels pour retrouver cette confiance en toi que tu dois sûrement avoir dans ta vie professionnelle car il en faut de la confiance dans les gestes, dans les mots pour rassurer tous ses parents dont vous mettez au monde leurs enfants. Je vais répéter ce qui a déjà été écrit plus haut: nous n’avons qu’une vie, tu n’as qu’une vie, tu dois en profiter, tu dois la rendre « haute en couleurs » comme tu le dis si bien pour ton fils et pour toi.
    Amicalement,
    Hélène

  7. Chère Joëlle… j’ai mis 10 ans à trouver le courage et la force de partir avec mes deux enfants.. cela fait 6 ans maintenant et je continue à réapprendre à avoir confiance en moi.
    Tout comme Elisa je ne peux que vous conseiller de partir. Même si cela peut sembler insurmontable, vous en êtes capable et les jours à venir ne pourront être que meilleurs.
    Courage !

  8. Joëlle,
    Tu ne t’en rends peut-être pas encore compte mais tu as déjà fait le plus gros : ouvrir les yeux…
    Je vais te dire ce que mes amies qui ont quitté des pervers narcissiques ou autres hommes trop instables pour les rendre heureuses en famille m’ont dit après coup : « Je n’imaginais pas que ce serait aussi facile. Mais une fois que j’étais décidée, tout s’est enchaîné très vite et je me demande encore pourquoi je ne l’ai pas fait plus tôt. »
    GO GO GO GIRL!
    Fais-toi aider : psy, sophro, acupuncture, sport… n’importe quoi tant que ça te chante et que ça te redonne des forces. Parce que c’est tout ce qu’il te manque, le reste est déjà là, et ton fils mérite de te voir heureuse, seule ou/et avec un homme qui t’aime vraiment et sainement.
    GO GO GO GIRL!
    <3

    • On dit qu’il n’est jamais trop tard pour être heureux, mais il n’est jamais trop tôt non plus, alors GO GO GO GIRL 🙂

  9. Je suis entièrement d’accord avec Elisa, je pense qu’il faut apprendre à se préserver et avoir le courage de fuir. Dans une relation équilibrée, l’autre doit nous pousser vers le haut, nous insuffler la force d’avancer et se surpasser, si c’est le contraire dans votre couple c’est anormal et surtout très destructeur. Je vous envoie plein de courage

  10. Joëlle
    On croit toujours qu’on ne peut pas, qu’on est pas capable de faire ci ou ça et quand on se retrouve seule (je l’ai vécu avec mon fils qui était bien plus petit que le tien), on se découvre une force et un courage insoupçonnés.
    36 ans c’est le début de ta vie de femme. Même s’il y a des moments durs, ton fils sera toujours plus heureux avec une mère heureuse. Car même si ça prend du temps, tu le seras de nouveau.
    Bon courage!

  11. Chère Joëlle,
    tu as déjà fait le première pas… tu as parlé. Peut être tu ne le sais pas mais, tu as de courage j’en suis sûre car tu est une maman!!
    Je suis d’accord avec Elisa, fuyez! et demande de l’aide!
    Tu seras à nouveau herseuse, c’est sûr! il reste encore beaucoup de vie devant toi!
    Besos

  12. Chère Joelle,
    Nous avec les copines on disait « compétentes et motivées » et on buvait des mojitos pour se donner du courage. une de nous a réussi à divorcer d’un pervers manipulateur violent, moi j ai réussi à laisser un violent, et à construire une famille, malgré un passé famialial très lourd et violent.
    Alors oui, c’est possible, il faut fuir ces personalités toxiques. Quand tu reviens vers lui, c’est la phase du cycle qui s’appelle « séduction ». parce que les manipulateurs, quand ils voient que leur victime s’éloigne, ils deviennent séducteurs, pour que la victime revienne, et ensuite l’autre phase du cycle se met en place, celui du dénigrement, puis de la violence, puis des excuses etc etc.
    Je t’encourage vivement à lire un peu sur le sujet http://isabellenazare-aga.com/ et si tu veux un accompagnement plus personalisé, qui peut se faire à distance http://www.audonia.eu/.

    Plein de courage, la vie est belle, le petitou et toi méritez que tout ceci s’arrête. Ca va aller. Fais toi confiance.

    Des bisous, même virtuels. COMPETENTE ET MOTIVEE !!!

    Véronique

  13. Une de mes amies, qui a été mariée longtemps à un homme séducteur, puis manipulateur et pervers, sans vraiment en prendre conscience pendant son mariage, s’est séparée de lui il y a quelques mois.
    En fait, c’est lui qui l’a quittée. Sur le moment, elle a cru qu’elle toucherait le fond, qu’elle n’y arriverait jamais (il lui avait tellement répété qu’elle était nulle et incapable…)

    Aujourd’hui, elle me répète régulièrement que la quitter a été le plus beau que ce « monstre » lui ait fait: sans cela, elle serait peut être encore sous son joug aujourd’hui, persuadée d’être bonne a rien, et sa fille subirait la situation d’une manière affreuse.
    Car bien évidemment il est pervers et humiliant avec sa fille aussi, ce qui crée, forcement, des dégâts sur sa confiance en elle et sa personnalité (sans parler de sa vision de l’homme en général)… C’est une petite fille sensible, angoissée, qui manque de confiance en elle et qui peut se sentir complètement déstabilisée dès que son père est là. Mais des dégâts limités, puisque la maman lance aujourd’hui ce message à sa fille: « je ne vis plus avec l’homme qui me rendait malheureuse, car je vaux beaucoup plus que ca ».

    Aujourd’hui elle est amoureuse d’un homme qui a lui aussi un enfant. Elle est heureuse… Elle Essaie de gérer les conséquences du divorce, notamment sur la garde de leur enfant (qu’elle a obtenue!), la personnalité du papa… Mais progresse de jour en jour sur le sujet de la confiance en elle. Elle prend du recul’ petit à petit. Apprend à retrouver son indépendance, sa liberté. Elle est surtout fiere d’elle, fière d’avoir emménagé toute seule dans son appartement, de se débrouiller, et surtout, surtout, de montrer à sa fille que certains hommes doivent être fuis, et qu’elle est capable de la protéger, de vivre sans cet homme.

    Elle regrette une chose cependant: de s’être -encore une fois- laissée intimider/dominer au moment du divorce… Et d’avoir accepté de se faire « plumer », juste parce qu’il lui avait fait du chantage (en gros il lui a dit: je ne te donne pas un sou, et en échange j’accepte que tu aies la garde de notre fille).

    Quitte le… Et bats-toi jusqu’au bout!
    Pour toi, et pour ton enfant!

  14. Chère Joëlle,
    Votre lettre m’a beaucoup touchée.. comme toutes les femmes (et hommes) qui ont posé leurs yeux sur cette terrible mise à nue. Vous êtes sur le bon chemin, vous en avez parlé, ne vous arrêtez pas.. Même si ça demande énormement de courage, même si vous ne vous en sentez pas capable, puisez au fond de vous, cherchez la petite lueur d’espoir, pour vous, pour votre fils, pour votre futur. La vie est parfois cruelle, mais la roue tourne, et je pense qu’il est temps qu’elle tourne pour vous.
    Sincèrement,
    Carcouillette <3

  15. Bonsoir Joëlle,
    J’ai deux fils de 2 et 4 ans. Est-ce que je me serai décidé plus vite ou au contraire moins s’ils n’avaient pas été là? Je n’en sais rien.
    Je me souviens de moi peletonnée contre eux, dans leur chambre à leur mettre les mains sur les oreilles en attendant que la crise de leur père passe… En me disant que je ne pouvais pas m’enfuir car dans un appart, il n’y a qu’une seule porte de sortie, car mes passeports ne seraient pas avec nous (je vis à l’étranger), bref. A sortir de mon corps et à me dire « non mais sérieusement, on dirait un téléfilm d’M6! Comment toi, tu en es là? » Le plus long c’est toujours cette période où on sait bien que ce n’est pas possible de rester, mais où le déclic ne s’est pas encore fait. Et un jour, on se dit qu’on n’a plus peur et on y va. Et après, beaucoup de choses peuvent se passer, mais une chose est certaine : je n’ai jamais regretté une seule seconde. Nous avons une relation plutôt appaisée avec le père de mes enfants pour le moment alors que je penche franchement que si nous avions poursuivi dans le même sens l’un de nous se serait retrouvé aux urgences. Mias c’est un séducteur, donc je reste sur mes gardes… Une dernière chose, mon fils de 4 ans me reparle encore de certaines choses qu’il a vu quand il en avait deux et demi. Un moment qui se grave dans la tête d’un enfant, pour longtemps. Et ça, ça donne envie de se bouger. Vraiment. Vite.

  16. fuir, s’éloigner, couper les ponts… mieux vaut être seule que mal accompagnée, et quelque part il y a quelqu’un qui te redonnera le sourire, la joie, l’espoir

  17. Chère Joelle, j’ai lu tes lignes avec attention. Comme beaucoup d’entre nous ici nous lisons le blog d’Elisa pour sa bonne humeur, sa joie de vivre, le bonheur… Mais à travers son blog on voit aussi le besoin de vivre à 300% de celle qui a souffert qui a connu la douleur, les peines… Elle a fait de ses moments difficiles une force et elle sait que finalement le bonheur n’est pas loin. Le bonheur c’est un rayon de soleil qui réchauffe le visage, le bonheur c’est un bon repas, le bonheur c’est le sourire de son enfant… Le grand bonheur est fait de mille petits. Joelle tu as droit au bonheur encore plus qu’une autre. Es-tu heureuse au jour d’aujourd’hui??? Non je ne crois pas. Dans tes mots je lis un peu d’Elisa alors va chercher la Elisa qui est en toi, entoure toi, et passe la ligne de départ de ta nouvelle vie remplie de moments simples mais des moments vrais, purs, heureux. Les difficultés, les obstacles il y’en aura toujours mais rien de comparable à ta vie actuelle. Chaque obstacle un par un et l’amour, les enfants viendront à toi naturellement. Je te souhaites du courage pour franchir ce cap et surtout du bonheur pour ta vie future. Tu n’es pas seule, on est toutes là avec toi. Noémie

  18. T dans une relation destructrice , tant que l »on est avec l »autre on croit vraiment que l »on vas être démunis une fois seul(e)
    En fait c »est le contraire….
    Une fois seule tout revit et on se rend compte que cnetaitvzvant qu' »on était maintenu démuni….

    Ca tout le vertige mais ça vaut le coup de sauter…. Après on vole !!!

  19. Joelle à te lire tes mots ne peuvent que raisonner en moi… Déjà je voudrais que tu ais l’assurance que tu es quelqu’un de bien et une belle personne tu as un beau métier qui n’est pas accessible à tout le monde….Déjà être arriver à ce travail n’à pas été aisé…Tu mênes ta vie de front ta vie de maman ton boulot et ton mari qui te bouffe la vie….Ton mari est tyranique et il ne t’arrive pas à la cheville il te manipule en se servant de cette bonté que tu as en toi et qui est une belle chose car c’est impprtant dans la vie d’être un individu empathique plutôt que de maudire tout et tout le monde du levé au couché!!!!!Tu reviens vers lui parce qu’il à réussit à te mettre dans la tête que seul lui peut t aimer et que sans lui tu es perdue ce qui bien entendu est faux mais là est l’œuvre du pervers narcissique anéantir celui qui est à ses côtés pour se sentir « au dessus » mais quand on aime on est pas au dessus de l’autre mais à côté non????Tu seras mieux sans lui c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver ainsi qu’à ton enfant par contre quand tu auras réussit à prendre cette décision plus jamais ne reviens en arrière quoi qu’il fasse quoi qu’il dise ne te laisse PLUS JAMAIS AVOIR….Comme tu as un enfant (je pense malheureusement à la situation juridique et à ses droits en tant que père de ton enfant) je te conseille de te rapprocher vers les associations que t’à cité Elisa et ainsi je pense que ces personnes te diront comment faire proprement les choses pour ne pas qu’il trouve une faille qui t’empêcherait de partir en règle…Je pense qu’il y à des choses à faire pour te protéger toi et ton fils….A partir de là ne communique plus avec ton mari sois ferme et recommence ta vie je suis certaine que tu vas te sentir libérée et légère et oui ta vie va continuer et tu vas rencontrer quelqu’un mais surtout être heureuse. Je te conseille de faire un travail sur toi car souvent un certain profil de femmes attire ce type de manipulateurs et il ne faudrait pas que tu retombes dans ce type de relations…….Pars fais le pour toi, ton fils et ce bébé que tu désires cette vie à laquelle tu as le droit ….Je t’embrasse et j’espère que le cheminement va se faire et que tu vas le quitter définitivement.Donnes nous de tes nouvelles….

  20. Fuir ou fuir ! il n’y a pas d’autre plan pour ne plus subir un manipulateur pervers narcissique.
    Cris, humiliations, coups. C’est l’ascension infernale et sans retour.
    La force et le courage c’est de couper les ponts. L’après sera tellement plus serein.

  21. Bonjour Joëlle,
    D’ordinaire, je me contente de lire ce magnifique blog sans jamais commenter, même à travers la toile je suis un peu trop timide pour donner mon avis…
    Mais depuis que j’ai lu hier matin ta lettre à Elisa, j’ai beaucoup pensé à toi, ça me fait bizarre de dire ça puisqu’on ne se connait pas, et pourtant, ton témoignage m’a « retourné ».
    Tu es sans aucun doute une personne admirable, et ton si beau métier prouve à lui seul que tu es dévouée aux autres (je voue une admiration extrême aux sages-femmes, qui exercent, selon moi, le métier le plus beau et intense qui soit!).
    Tu as voulu essayer de pardonner à cet homme que tu as beaucoup aimé, croire en lui, mais malheureusement il te fait maintenant bien trop de mal, c’est très triste, mais je suis d’accord avec les autres commentaires, tu DOIS fuir cet homme définitivement. C’est la seule solution pour que tu puisses retrouver une vie apaisée, pour toi et pour ton petit garçon.
    J’espère que tu auras très très vite le déclic qui te donnera la force de le quitter pour de bon.
    Et après, la roue tourne, tu retrouveras le bonheur!
    Courage!
    Merci Elisa de partager ton blog pour publier ces lettres, tu es tellement généreuse, c’est admirable ce que tu fais pour tes lectrices!
    Et cette photo de Mia qui tête… wahou, mais que c’est beau 🙂

  22. Chère Joëlle.
    Vous faites l’un des plus beaux métiers au monde si ce n’est pas le plus beaux. Vous donnez la vie. Vous avez les capacités de le faire et le don moral aussi de le faire avec amour. Alors partager ce don pour votre propre personne et redonnez vous vie. Je comprends ce que vous ressentez avec votre fils mais lui même vous sera reconnaissant de lui offrir une vie avec une maman plus heureuse et épanouie.

    Bon courage

  23. Je suis une lectrice de l’ombre… Je fais partis de celle qui ne loupe aucun articles mais qui ne font jamais de commentaires… Mais ce soir, la lecture de ce courrier… Ce n’était pas possible de ne rien dire….
    Je suis sûre que vous êtes quelqu’un de bien, de bon et de formidable. Vous ne devez pas en doutez. Vous méritez qu’on vous aime et qu’on reconnaisse toutes les choses merveilleuses que vous pouvez apporter au monde. Ne laissez jamais personne vous faire penser le contraire.
    Trouver le courage de partir n’est pas une chose évidente mais vous êtes une femme forte et vous pourrez trouver ce qu’il y a de mieux pour vous. Ce que vous méritez, vraiment. Aujourd’hui, l’âge n’a plus vraiment d’importance… Trouvez l’amour et la joie de vivre est une quête qui n’a pas d’âge et que chacun d’entre nous mérite. C’est un espoir assez naïf que j’ose avouer….
    Je ne sais pas où vous êtes mais mon esprit se tourne vers vous en vous souhaitant tout le bonheur.

  24. Coucou,
    Voici ce que je me fais souvent pour m’aider à faire les choix importants de ma vie. J’imagine mes enfants adultes et je me demande si je serais heureuse de les voir faire tel ou tel choix pour leur vie. Régulièrement, la réponse est  » SURTOUT PAS !! », alors je m’accroche et je me bats pour changer la situation. C’est parfois long et douloureux mais j’essaie de garder ce cap. Je suis certaine que tu ne souhaiterais pas une seconde voir ton enfant vivre ce genre de relation … alors si tu ne le veux pas pour lui, pourquoi le supporter pour toi ?
    A mon sens, si les mots ont toute leur importance dans l’éducation de nos loulous, l’exemple en a certainement encore plus. C’est mon autre astuce. Je me demande si je suis contente voir fière de leur montrer tel ou tel aspect de la vie d’adulte. Quand je me pose cette question, une petite voix au fond de moi connait déjà la réponse :  » Non. » Alors, je m’oblige à sentir le poids de leurs petits regards et j’y puise la force de changer ou du moins de me battre le plus fort possible.
    Je t’envoie toutes mes pensées.

  25. Bonjour

    Je n’ai pas osé commenter au début car c’est tellement difficile comme témoignage, cela nous renvoit une réalité en pleine face, celle qu’on veut se cacher en lisant des jolis blogs, ça nous renvoit aussi à certains moments de notre propre histoire…
    Je ne te dirai pas « Pars ! » car je crois que c’est tellement plus facile à dire qu’à faire.
    Tu es comme dans un dilemme , tu te sens peut être pris au piège ou dans une impasse. Surtout avec un homme où cela à l’air d’avoir démarré sur le passionnel.
    Alors juste une chose, donne un peu de douceur à ta vie, toi qui donne la vie.
    Raccroches toi à tes plus proches amies, ta famille. Confies-toi, ne le garde pas pour toi.
    Vas y par étape, soit par un  » break » temporaire, où tu auras peut être ce « déclic »
    soit il ne le supporterait pas, donc prépare en secret ton départ, renseignes toi sur les aides la CAF (en tant que mère célibataire) et autres, renseignes toi sur un appartement que tu pourrais louer, fais des visites pour te projeter seule dans un nouvel appartement avec ton enfant…ça te motivera…surtout renseignes toi sur les organismes, rends toi à la CAF dans une PMI demande des soutiens, pour que tu sois rassurée sur tes finances. Si tu sais que tu peux t’en sortir seule, tu passera peut être le Cap. Bise

  26. Tu vois tu es loin d’être seule à vivre ça. J’espère que nos expériences à chacune te donneront le courage de fuir. Déjà si tu en parles ainsi, c’est que tu vois bien qu’il y a un véritable problème. Peut-être est-ce le début officiel de ta démarche de sauvetage. Je te le souhaite.
    J’ai été aussi la compagne d’une telle personne. Qui m’a aspirée toute ma vitalité, ma joie, ma personnalité, mes envies… Il m’aimait et me mettait sur un piedestal de dingue, du coup se sentait nul en comparaison, puis s’appliquait à détruire, à déchiqueter, à pulvériser chaque petit millimètre de ce piedestal qu’il avait lui-même bâti. Entre ses mains, je me suis très souvent senti le jouet malmené d’un enfant qui aurait grandi sans limite. 50%séducteur/50%monstre abject/50%mec conscient de ses torts et qui remet le paquet pour que tu ne le quittes pas/50%mec en colère de s’être ainsi soumis à toi et qui veut reprendre le dessus et donc te piétine à nouveau…
    La veille de notre mariage il m’a rouée de coups car il a « senti mon regard hautain » paraît-il. Autant te dire qu’avancer dans la mairie le lendemain c’était mon couloir de la mort à moi. À partir de ce jour j’ai été morte de l’intérieur. Il m’est arrivé d’autres trucs, je me rappelle de son bras qui m’a empoignée, alors que j’étais sous la douche, et m’a foutue à la porte sur le palier, ruisselante et pleine de mousse (à poil, aussi). Une application méticuleuse à détruire, avec des mots, tout ce qui fait que je suis moi. De ma grand-mère à ma formation universitaire à mes choix vestimentaires… Tout ! Après coup je me demande pourquoi être restée aussi longtemps, mais c’est comme l’histoire de la grenouille dans une casserole dont l’eau chauffe petit à petit. Elle y reste, alors que si l’eau avait été bouillante dès le départ son instinct de survie se serait déclenché. Et puis ce fameux 50%gendre idéal/50%connard fait que tu te dis aussi que tu es près du but et qu’il va redevenir à 100%le mec adorable qui t’a séduite au début. Histoire de n’avoir pas traversé tout ça pour rien. Et fait aussi que tu te demandes si tu n’as pas rêvé lorsque tu subis son côté obscur. Pire : si tu ne l’aurais pas toi poussé à bout, lui qui est si choupi et aimé de tous.
    Bref : à ce rythme là tu es paralysée et tu ne prends pas de décision, si dans ta tête beaucoup de choses sont éteintes (en fait elles sont en stand by je te souhaite de vite t’en apercevoir), le temps lui continue de filer, et ta vie avec lui. J’ai dû me fixer un ultimatum, puisque rien ne changeait. J’ai décidé de passer mon permis (je vivais à l’étranger à l’époque). Une fois en poche, le lendemain j’étais dans l’avion, une main devant une main derrière, direction Paris et papamaman. (Il a kidnappé toutes mes affaires). J’ai quitté mon pays de cœur, un chouette boulot bien payé, j’en ai chié des ronds de chapeau à devoir me reconstruire une vie, mais je me suis retrouvée moi.
    Trouves toi l’ultimatum que tu veux, mais pars. Et puis pour ton gosse, ne lui laisse pas croire que ce genre de vie est possible. Donne lui l’exemple qu’il faut toujours partir lorsque l’on se sent malheureux, que l’on ne doit pas, jamais, se laisser piétiner par qui que ce soit. Sans exception. Pardon si ce dernier passage semble moralisateur ou culpabilisant, ce n’est pas le but. Donne des nouvelles ! Si tu veux mon mail demande à’Elisa. Bisous

  27. Chère Joëlle,
    ton récit résonne beaucoup chez moi car j’ai vécu dans une situation qui me semble avoir des points en commun jusqu’à peu. Là, je vis dans une situation de transition: après de nombreuses crises et réconciliations, il y a deux ans, je lui ai dit que c’était fini (pour de bon), que j’avais beaucoup d’affection pour lui mais que je n’étais plus heureuse avec lui, je n’avais plus confiance et je voulais qu’on se sépare. Sa réaction, dans un premier temps, a été de se mettre à faire tout bien, tout ce que je lui avais demandé pendant des années: d’être plus présent auprès de nos deux enfants, de passer plus de temps ensemble les we ou le soir, de partager un peu plus l’intendance familiale. Il s’est mis à m’envoyer des sms pour me demander si ma journée se passait bien, à faire les courses les weekends et à nous mitonner de bons petits plats. Il était calme et présent, comme je ne l’avais jamais vu. Mais, heureusement, oh que heureusement, j’avais à l’époque le soutien d’un thérapeute, qui ne disait rien de cette situation, bien sûr, mais qui m’aidait à retrouver confiance en moi, en mon jugement, en mon droit au bonheur. Du coup, j’étais contente de ces changements, qui semblaient durables pour une fois, mais je restais bien droite, vigilante. Je ne lui ai pas jeté les bras au cou comme je l’aurais fait par le passé. Il était devenu le mari et le père de mes rêves, sauf qu’il y eu de petits grands dérapages, qui m’ont bien rappelé pourquoi je ne l’aimais plus, et qui m’ont aussi permis de tester ma nouvelle manière de lui répondre. C’était comme une rééducation pour moi: réapprendre comment j’avais le droit d’être traitée. Que j’avais je droit de dire: ça non, c’est tout, sans besoin de longues explications. Car il me comprenait très bien, pendant toutes ces années; c’était moi qui étais cruche à ne pas voir qu’il jouait de moi.
    Nous avons vécu ainsi pendant 1 an et 1/2 environs. Je savais que je ne l’aimais plus et il n’y avait pas de vie amoureuse entre nous, mais j’avais bien beaucoup d’affection pour lui et pour notre famille. Comme notre vie de famille se passait bien, je vivais au jour le jour, me donnant comme priorité de travailler sur moi pour me reconstruire et comprendre pourquoi je l’avais choisi et je lui avais permis de me traiter ainsi.
    Au bout de ce temps, sa nature a repris le dessus: il a recommencé à s’occuper principalement de ses affaires et surtout, en voyant que je ne changeais pas d’avis et que je ne dirai plus oui à ses avances, il s’est mis à rentrer tard bizarrement plusieurs soirs d’affilée, à faire de longues séances de footing le we, puis à disparaître un week end sur deux sans même pas prévenir. Bref, j’ai compris qu’il voyait d’autres femmes. Je lui ai demandé alors de partir et j’ai pris un avocat par le biais d’une association de défense des femmes qui subissent des violences conjugales (les psychologiques sont aussi néfastes que les physiques!) pour démarrer une procédure de divorce. Six mois plus tard, nous vivons encore ensemble, parce qu’il ne s’en va pas et il fait tout pour rester dans cette situation qui l’arrange mais notre convention est prête et il sait que s’il ne signe pas, nous irons chez un juge et il a tout à perdre.
    Je ne suis donc pas tout à fait sortie de l’auberge, comme on dit, et je sais qu’il va me rendre la vie difficile autant qu’il peut, d’autant plus que ma mère est infirme et je ne veux donc pas préoccuper mes parents avec cette histoire; mais j’ai fait le plus dur: je suis sortie de son emprise et je suis vraiment très fière de moi. Je me fais confiance que je le connais mieux que tout le monde et que le choix de faire les choses ainsi est le meilleur pour notre famille: pour qu’il ne se mette pas en posture de pauvre victime et que je n’ai pas le coup de bâton qui s’en suit. Si tu es avec un manipulateur comme je l’étais, tu comprendras de quoi je parle. Là, il se rend peu à peu ridicule face à ses enfants et à sa famille, qui sait tout, donc il fait des efforts pour paraître bon et gentil et nous sommes épargnés de sa violence. Le chemin sera donc encore un peu long, soit, mais je ne suis plus à sa merci. Financièrement et logistiquement, je verrai bien, le plus dur est fait.
    Ce que j’ai envie de te dire est ce que me disait mon thérapeute à l’époque: tu as le droit d’être heureuse, d’être traitée comme tu le souhaite. ça ne veut pas dire que l’autre est le diable et que tu peux ne plus l’aimer d’un jour au lendemain. ça veut dire que tu as le droit de dire: je sais que tu m’aimes à ta manière, mais je ne suis pas heureuse avec toi. Tu es la seule qui vous connaît et qui sait comment s’est mieux que tu t’y prennes. Si tu ne peux pas couper net, prépare-toi en silence, comme une athlète. Fais-toi aider par des gens qui savent, même si ça va te paraître ridicule au début. Et puis, quand tu es prête, fais le premier pas. Je te souhaite beaucoup de courage et rappelle-moi toujours que tu n’es pas seule et que tu vas y arriver.

    • Chères Cristina et Joëlle,

      comme je vous comprends! je n’ai pas subi de violences physiques mais psychologiques et pas des moindres! j’ai trouvé la force de me séparer d’un homme que j’aimais tout en le quittant mais mon corps était tellement à bout qu’il a tiré la sonnette d’alarme plusieures fois et je l’ai finalement entendu. Je pense que j’ai failli perdre ma santé mentale.

      Aujourd’hui, 2 ans après, je vais mieux que jamais et j’ai d’abord trouvé un équilibre fragile mais qui se confirme de plus en plus. J’ai reparlé à cet homme il n’y pas longtemps, ravie de l’entendre, mon coeur s’est emballé tout de suite et j’étais prête à le revoir et me jeter dans ses bras. HEUREUSEMENT, ma raison m’a rappelée à l’ordre et je l’écoute toujours. J’apprends à des-aimer, si on peut le dire ainsi, ce n’est pas facile mais j’estime que je mérite d’être aimée pour ce que je suis.

      Comment j’y suis arrivée, je suis allée voir un psy au CMP, j’ai fait de la méditation en pleine conscience, mais surtout j’ai de la chance d’être bien entourée et j’ai parlé à ma famille et mes amies. J’ai pu finalement quitter cet homme, j’avais la date de déménagement mais pas de logement. Mes amis ont loué un camion et sont venue me chercher et j’ai vécu dans le camping-car de mes parents pendant une semaine avant de trouver un appart.

      Mais j’y suis arrivée. Une fois la décision prise, les portes s’ouvrent!!! Tu verras Joëlle, ça marchera!

      Je vous embrasse très fort. Laure

    • Chère Cristina ,

      Je voulais simplement te dire Bravo, la route a l’air d’être encore longue mais tu es posé et prête. Je suis sûr que le bonheur se fera par la suite.
      Bravo pour cette force,
      Amicalement.
      Carine

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