Chère Elisa #8

In Humeurs
Scroll this

Chère Elisa,

J’ai commencer à suivre votre blog il y a plus d’un an après avoir vu passer une photo de vous sur un fil d’actualité et vous ressemblez tellement à ma maman quand elle était jeune que je n’ai pu m’empêcher de lire vos articles et découvrir votre vie.
J’ai presque 30 ans, je suis folle amoureuse d’un homme formidable depuis plusieurs années et bien sûr la question des enfants commence à se poser sérieusement. Une chose est sûre nous en avons très envie tous les deux mais j’ai une peur panique de sauter le cap… J’en ai parlé recensement à une amie déjà maman qui m’a répondu que si je me posais des questions c’est que ce n’était pas le moment. Et comment dire… cette réponse est bien trop simpliste à mes yeux.
Mes doutes viennent du fait que nous avons tous les deux des boulots en libéral, avec aucune garantie de revenus stables dans 6 mois même si nos activités marchent bien en ce moment. Pourtant notre situation professionnelle ne changera pas, j’ai fait ce choix de l’indépendance il y a plusieurs années, je me sens parfaitement bien avec mon travail et je ne souhaite pas trouver d’activité salariée en CDI pour avoir une certaine sécurité…
Dans cette société où tout est régi par la somme qui se trouve sur notre compte en banque on me culpabilise à l’idée de me lancer dans cette aventure du premier enfant sans avoir un travail « financièrement stable » mois après mois. Et pourtant nous gagnions correctement notre vie.
Alors voila j’ai la trouille , la trouille de ne pas y arriver, la trouille d’avoir à assumer un être humain qui compte sur moi, la trouille de fonder une famille et de ne plus être qu’un couple heureux et insouciant. Et en même temps j’en ai tellement envie, envier de construire ça avec lui et d’élever ensemble un enfant…
Je sais que cette décision n’appartient qu’à nous même mais j’avais envie de vous dire tout ça, parce qu’à travers vos mots j’ai l’impression qu’on peut tout vous dire sans crainte… Merci Elisa.

Je vous souhaite une très bonne journée,

Sarah

IMG_0143.jpg_effected

IMG_0148.jpg_effected

IMG_0149.jpg_effected

IMG_0154.jpg_effected

IMG_0155.jpg_effected

IMG_0159.jpg_effected

IMG_0164.jpg_effected

IMG_0165.jpg_effected

IMG_0168.jpg_effected

Chère Sarah,

Merci pour tes mots et ta confiance. 

Je pense qu’il est bon de réfléchir, d’être raisonné, raisonnable, de peser le pour et le contre, surtout lorsqu’il s’agit de décisions majeures.

Mais il est aussi bon, parfois, de se lancer en écoutant son coeur.

Il se trouve que j’ai toujours conçu mes enfants au « mauvais moment » et finalement il n’y en a jamais eu de meilleur.

A trop réfléchir on passe parfois à côté de l’essentiel.

Alors oui il y a des choses que tu ne feras pas correctement, des moments ou tu te planteras même lamentablement.

Comme tous les parents, finalement,

mais je peux t’assurer que cette folle aventure en vaut la peine ainsi que toutes les erreurs qui vont avec.

Quand à l’argent, même si il est souvent bien plus simple d’en avoir, lorsque l’on est moins à l’aise avec un enfant on s’en sort aussi.

Il existe, mille façons de dépenser moins ou mieux lorsque l’on attend un bébé je t’assure!

Quoiqu’il en soit, toutes tes craintes montrent, à mon sens, que tu es quelqu’un qui réfléchit et se remet en question,

et finalement c’est l’essentiel lorsque l’on devient parent.

N’aie pas peur de ne pas y arriver, pas à pas tu apprendras et tu seras toujours la meilleure mère possible pour tes enfants, j’en suis certaine.

Je t’embrasse fort, j’espère que de nombreuses lectrices pourront t’aider avec leurs expériences respectives.

Elisa

47 Comments

  1. Bonjour, nous avons eu ma fille altos que j’étais en fin de doctorat, au chômage avec une thèse à finir, et mon copain intermittent du spectacle. Rien de stable! Mais l’envie était plus forte que tout! Je ne regrette rien, mais je sais que pour le deuxième j’attendrai une meilleure situation, quoique… Si l’envie s’en fait sentir avant, je me lancerai peut-être …! Aujourd’hui, peu importe la situation (cdi ou pas), rien n’est sûr et la précarité guette chacun d’entre nous. Alors on a le choix d’être sage, et de manquer des choses, ou d’écouter son cœur et de se dire qu’à plus nombreux on sera plus fort !
    Des bises
    Marine

  2. Chère Sarah,

    je pense que c’est normal, et même sain, d’avoir un peu peur au moment de sauter vers l’inconnu.

    Mais, je suis sûre qu’il n’y a jamais de « bon » moment pour attendre un enfant. Le seul « bon » moment sera celui où ce merveilleux cadeau que nous offre la vie arrivera.

    Je trouve notre société assez normative finalement; mais la fameuse famille Ricoré n’existe pas. Nous sommes tous des parents imparfaits, fort heureusement.

    Et même si j’ai plus de moyens aujourd’hui qu’en attendant mon premier enfant, Bon coin et vide-greniers restent mes alliés pour acheter l’indispensable matériel. Mes garçons n’ont pas remarqué la marque de leurs poussettes mais garderont des souvenirs des balades qu’on faisait avec.

    Je t’embrasse,
    Daphné

  3. Chère Sarah,
    Pour mon premier enfant, j’étais en libérale avec des revenus fluctuants, mon compagnon préparait sa thèse en ayant une bourse. Tous les 2 on a toujours bossé, on se débrouille. Ma fille est arrivée juste avant mes 30 ans. Un beau cadeau. On vivait dans un deux pièces! Mais l’envie de mon côté était plus forte que tout. Alors on s’est lancé! Il n’y aura jamais de bon moment. C’est une aventure, pleine de rebondissements, une très belle aventure! Mes deux filles aujourd’hui me comblent de bonheur tous les jours. Aies confiance en toi et en vous deux.

  4. Elisa a tout dit, à trop réfléchir on passe à côté de petit ou de grand bonheur.
    Il y aura toujours quelque chose pour de ne pas se lancer dans l’aventure bébé, trop jeune, trop vieux, pas assez de revenu, nouveau job, pas de job, nouveau couple, petit appart… L’essentiel est que tu es trouvé la personne avec qui tu veux fonder une famille et que cette envie soit partagée.
    Un enfant ne s’intéresse pas à ce que ses parents ont sur leur compte en banque, il veut tout simplement de l’attention et de l’amour. J’ai deux petits de 2 ans 1/2 et 12 mois, et peu importe le nombre de jouets dans leur chambre, si je les habille de telle ou telle manière, ils veulent tout simplement rester au plus près de nous, jouer, rire ensemble, aller au parc ou à la ludothèque avec ses copains.
    On ne peut savoir ce que demain sera fait et cela vaut pour tout le monde donc vivons le moment présent.

  5. Bonsoir Elisa, bonsoir Sarah.
    Ces mots font écho en moi, particulièrement ce soir. Quand nous avons appris l’arrivée de ma fille, nous vivions confortablement avec une sécurité de l’emploi assez importante. Et pourtant, lorsque mon conjoint, travaillant dans la restauration, a annoncé qu’il allait devenir papa, la nouvelle est très mal passée, et il a démissionné la semaine suivante. Notre situation confortable s’envolait, et pourtant c’est la meilleure décision qu’il ait prise. Il a eu la chance d’être papa au foyer pendant deux ans et demi.
    Alors que nous aimerions un deuxième enfant, il a ouvert son entreprise hier, je commence une formation longue cet été et on vient de me proposer de tout plaquer pour m’installer en libéral.
    Ce n’est certes pas ce que nous aurions imaginé comme moment idéal, mais je suis sûre que c’est le bon moment pour nous, notre famille.
    Suivre le coeur ou la raison est toujours difficile. Je trouve que la voie du coeur est toujours plus belle et enrichissante.
    Je vous souhaite un agréable chemin vers la maternité.

  6. Chère Sarah, ce ne sera jamais le meilleur des moments pour avoir cet enfant, tu trouveras toujours (au moins !) une bonne raison de ne pas sauter le pas. Tu es libérale, certes, ce n’est pas la situation la plus « sécure » mais c’est aussi la possibilité de pouvoir t’organiser comme tu le souhaites pour ton bébé (et pour ton bien-être accessoirement !). Crois-moi, pour avoir vécu une grossesse/enfant en tant que salarié et une autre en libéral, à mon compte, le confort et la sérénité que ce statut offre sont immenses ! Et finalement, les revenus, dans ces moments, passent au second plan… Vous vous aimez ? Vous avez tous les deux envie de cet enfant ? Malgré tes peurs, tes inquiétudes, le fait que tu rencontreras des moments de fatigue et de ras-le-bol, tu possèdes les deux plus rares et précieux ingrédients pour réussir la recette du bébé bonheur…

  7. Chère Sarah,
    Avec mon conjoint, nous avons décidé d’avoir un enfant mais deux mois après le début des essais, mon conjoint a eu une super opportunité dans son boulot et du coup nous en avons conclu qu’il valait mieux repousser les essais. Sauf que… j’étais déjà enceinte d’1 mois ! Nous avons eu un petit Jules. Puis, nous avons voulu encore agrandir la famille, mais là c’est le mèdecin qui m’a demandé d’attendre quelques mois à cause de mes problèmes de santé, sauf que j’étais déjà enceinte ! Nous avons eu une petite Inès. Puis, au moment de me faire poser un stérilet, et bien une petite surprise nous attendait : Louise ! 3 enfants en 6 ans et nous venons à peine d’avoir 30 ans avec mon conjoint ! Nous nous sommes posé beaucoup de questions avant, pendant et après. Est-ce que c’est le bon moment, est ce que l’on va y arriver? Comme toi, on a eu la trouille, mais on est 2 dans cette aventure et c’est ça qui est bien, on peut se rassurer l’un l’autre !
    Oui, avoir un enfant, ça change toute une vie, mais je trouve qu’il n’y a pas de plus belle aventure (bon, bien sûr il y a des moments où on est crevé, pas dispo, …)! Si vous avez de l’amour à donner à cet enfant, peu importe le reste, il y a toujours des solutions (bourse, vide grenier,…).
    Je vous souhaite encore de vous poser beaucoup de questions, c’est ce qui fait que l’on avance dans la vie.
    Manou

  8. Un bébé a besoin de peu de choses, finalement… manger, dormir, être changé… et surtout de l’amour!
    Notre situation financière n’est pas mirobolante, mais nous nous en sortons bien. C’est vrai que j’ai eu la chance d’avoir une cousine et des amies qui m’ont donné pas mal de choses de seconde main (quelques articles de puériculture, beaucoup de vêtements), mais surtout nous avons fait le choix de la simplicité, par exemple :
    – au lieu de s’encombrer d’une poussette qui est chère et qui prend beaucoup de place, nous utilisons une écharpe de portage et un porte-bébé
    – au lieu d’acheter une table à langer super sophistiquée, nous avons installé un petit matelas à langer sur une commode, qui pourra être ré-utilisée plus tard
    – une bassine toute simple à la place d’une baignoire spéciale bébé fait très bien l’affaire
    etc…

    Les magasins de puériculture (et parfois l’entourage) font croire qu’on a besoin d’une tonne d’objet « spécial bébé », mais finalement ce n’est pas nécessaire.

  9. J’ai ressenti exactement la même chose. « Attendons que j’ai un poste fixe et puis proche de la maison » disais-je
    et puis l’envie fut plus forte que tout.
    L’arrivée de mon aînée m’a obligé à changer de travail car je voulais pas continuer à faire mes nombreuses heures de trajet quotidiennes. Et finalement j’ai trouvé mieux.
    Pour ma seconde, j’étais en pleine réorientation professionnelle.
    Et ça s’est fait…
    Ecoute ton envie. Si tu préfère attendre un peu pour te rassurer, fais le. Si tu ne t’imagine pas pouvoir attendre, c’est que c’est maintenant.

  10. Mon fils est né alors que je venais juste de finir mes études, mon contrat de travail non renouvelé pour cause de grossesse, de plus je ne connaissais le papa que depuis seulement 4 mois et je peux te dire que c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. Néanmoins, nous avons voulu organiser un peu plus les choses pour l’arrivée d’un deuxième enfant, résultat, ça fait plus de 4 ans que l’on attend avec parcours PMI débuté l’année dernière, sans pb médicaux particuliers. Si l’envie est lá fonce, á vouloir attendre la situation idéale, on se met la pression et ça ne marche pas toujours comme l’on voudrait. Je te souhaite plein de bonheur pour la suite.

  11. Bonjour Sarah,

    je trouve qu’il est sain de se poser des questions avant de se lancer dans cette formidable aventure qu’est la maternité. Cela prouve que votre envie de fonder une famille est suffisamment forte pour vous projeter.
    Pour rejoindre les autres commentaires, il n’y a pas de moment idéal clairement. Tout comme nous ne sommes pas des parents parfaits, je ne pense pas qu’il y a un moment parfait pour décider de fonder une famille.
    C’est à dire d’attendre d’avoir le bon job, fait la bonnes carrière, pas trop jeune mais pas trop tard non plus, tout en ayant une aisance financière, et pour finir que les astres soient alignés…
    Par contre, à mon sens, attendre tous ces éléments vous laisse courir un risque de passer à côté de votre projet de vie.
    Je vous souhaite de mener votre vie dans la direction que vous souhaitez.
    Laurence

  12. Sarah, je pense que c’est ton entourage qui fait que tu hésites encore… Puisque tu viens ici, sur le blog d’une mère de famille comblée, poser cette question, je pense qu’au fond de toi tu connais déjà la réponse. Pour ma part, lorsque j’ai eu ma fille, j’étais en CDI, situation stable, propriétaires… Et finalement j’ai décidé de quitter mon emploi une fois qu’elle était à mes côtes, car je me suis rendue compte que je ne profitais pas assez d’elle. J’ai trouvé un CDD plus tard qui s’est transformé en CDI dans une start Up. Et finalement licenciement économique. .. Mais au final, je suis heureuse… Même sans situation stable puisque je profite pleinement de ma fille. Finalement le bonheur pour moi ce n’est pas me sentir super bien dans mon job mais c’est avoir atteint ce qui est pour moi le but de la vie : fondée une famille. Je pense même faire une activité complète en auto entrepreneuse sans la sécurité d’un CDD ou CDI à côté et si ma fois je vois que malgres tous les stratagèmes pour économiser (comme Elisa l’a précisé), je ne m’en sorts pas… Je chercherai un travail… Il y a toujours une solution. Mais si ce que tu désires le plus est d’avoir un enfant ne te mets pas de barrière avec la stabilité d’un emploi… Elisa, mère d’une famille de 3 enfants est la preuve vivante qu’il faut suivre cette petite voix intérieure puisqu’après tous ces changements de jobs, elle a enfin trouvé sa place et avoir 3 enfants ne l’a pas empêché de prendre des risques… Tu n’es pas inconsciente et insouciante au vu de ton mail. Tu seras prendre les bonnes décisions quand il le faut. Donc fait toi confiance ! Écoute ton instinct !

  13. Chère Sarah,
    l’amour, voilà le plus important. Vous vous aimez avec le Papa, tu aimes ton travail.
    Alors, qu’est-ce que tu attends?
    Laure

  14. Sarah, je crois qu’il n’y a jamais de bon moment pour rien dans la vie!! Je crois que faire un enfant n’est pas une question de peser le pour et le contre, le lister avantages et inconvenients. C’est de l’instinct. Quiquonque se mettrait à trop cérébraliser, ne le ferait pas! C’est sure que tu croiseras bon nombre de personnes blasées et desanchantées qui vont te dire qu’il faut de l’argent, une situation stable, une maison, un chien, la famille autour, une grande voiture…. et pas d’attentats non plus tient (oui oui, je connais quelqu’un qui ne veut pas d’enfant à cause du risque d’attentat!!). Bref, je crois que tu hésites tant car tu es peut être trop dans le rationnel. Que te dis ton instinct? Des gens avec des profession libérales et des enfants j’en connais un paquet (mes parents sont commercants tient, donc pas libérales mais indépendants), on a juste appris à leur côté que rien n’est jamais acquis, une belle valeur.
    Ne te laisse pas envahor par tous ces aspects pratico pratiques, en personne responsable tu en a fait le tour, tu les connais, si tes tripes te disent d’y aller, alors vas-y, le reste suivra.
    Par contre, à l’inverse, je comprend tout à fait les femmes qui ne ressentent pas l’envie d’avoir des enfants, mais il faut juste que cela soit pour de vraies raisons.

  15. Merci Elisa, Merci à toutes pour vos commentaires… Vous avez raison, je le sais au fond de moi mais je crois que j’avais besoin d’être rassurée par des femmes bienveillantes qui ont vécu ça avant moi. Je ne sais pas encore de quoi demain sera fait mais aujourd’hui j’avance en me faisant un peu plus confiance et c’est un peu grâce à vous…

  16. Hello Sarah,
    En lisant les commentaires précédents, je me rends compte que la situation stable professionnelle n’existe pas/ plus 🙂 De notre côté c’est la maternité / paternité qui nous a fait quitter le monde du salariat pour le libéral et l’entreprenariat. Moins de revenus, mais plus de maîtrise du temps, des dépenses, et la subordination cronophage était devenue insupportable quand on a des petits à élever. Mais ton inquiétude est légitime, car un enfant c’est aussi le chamboulement du couple et de sa liberté. C’est, de mon point de vue, à ce renoncement qu’il faut penser plutôt que le boulot fixe, le logement (certains sont rassurés d’être propriétaires pour avoir un enfant). Et ce n’est pas rien. Et le penser à deux, enfin essayer, les mecs ont plus de mal dans la projection 🙂

  17. Coucou Sarah,

    Je comprends parfaitement ton inquiétude et je crois qu’il est plutôt bon signe de se poser des questions avant d’avoir un enfant. D’une certaine façon, c’est le signe que tu te préoccupes déjà de son bien-être ! Mes parents ont divorcé lorsque j’étais ado ce qui a entraîné une situation financière compliquée mais ce que j’ai retenu de cette période c’est surtout le courage de ma maman qui a toujours réussi à faire beaucoup avec peu. C’est l’une des plus joli chose qu’elle m’ait transmise pour ma vie d’adulte !
    Tu as déjà reçu beaucoup de conseils, voici quelques autres idées qui m’aident au quotidien :
    – bien évidemment, le bon coin et les vide-greniers sont tes meilleurs alliés pour gérer un petit budget. Non seulement les enfants – surtout petits – se moquent du fait que leurs objets soient d’occasion mais en prenant le temps de fureter tu trouveras aussi des objets quasi neufs.
    – le budget alimentation se gère par le « fait-maison », les achats au marché et un bon congélateur pour stocker les promotions !
    – nous échangeons notre maison pour les vacances deux fois par an.
    – Tu trouveras sur le net des sites qui listent les activités et les spectacles pour enfant de ta région. Entre les festivals de rue et les diverses propositions des collectivités, il y a de quoi nourrir leurs yeux de culture pour un budget vraiment minime.
    – J’étale l’achat des cadeaux de noel et d’anniversaire sur l’année ce qui facilité la gestion du budget.
    – Je cours les vide dressing et les ventes d’usine pour minimiser le budget vestimentaire, de quoi remplir les armoires de jolis vêtements sans casser ma tirelire.
    – Je bricole, je bidouille bref je fais de mes mains.
    Crois en mon expérience, tu vas te découvrir des ressources insoupçonnées !! Enfin, j’ai aussi une profession libérale avec ses inconvénients ( peu de visibilité financière, congé maternité plus compliqué, …) mais aussi et surtout ses avantages : je gère mon temps au plus prêt des besoins de mes enfants, je leur offre ma présence et mon énergie et ça , ça n’a pas de prix !
    Bien à toi,

    Laetitia

  18. Je crois qu’il n’y a jamais de moment parfait. Nous avons eu notre fille alors que j’avais 21 ans, c’était un choix, je venais de signer un cdi, monsieur était en cdd, pas la meilleure des situations, nous étions jeunes et pourtant nous l’avons fait, pour notre garçon, mon homme travaillait alors à 600 km de chez nous et ne rentrais que le week end, mais nous avions envie de ce bébé. Je pense qu’il ne faut pas non plus trop réfléchir, il faut parfois ce lancer et ne rien regretter

  19. Tu sais il n’y a pas de bon moment pour faire un enfant, un enfant faut le faire quant on en a envie, faut pas vraiment y réfléchir… Je crois que le bon moment c’est lorsque le soir tu es comme tout les autres soirs à la maison avec l’homme que tu aimes, tu bois l’apéro pour décompresser de la journée/semaine, tu le regardes et tout d’un coup ça vient comme une évidence: c’est lui l’homme avec lequel je veux avoir un enfant. C’est lui que je veux à mes côtés lorsque je serais fatiguée, épuisée. C’est avec lui que je me sens prête aujourd’hui à franchir le cap de la parentalité. C’est lui.
    Là faut pas réfléchir à l’argent, l’appart ou quoi que ce soit d’autre. Il est vrai qu’on pourrai dire: facile à dire quant on a déjà des enfants.., mais c’est parce que j’ai des enfants, que je me suis posée les mêmes questions, que je me permet aujourd’hui de partager mes ressentis. Moi c’est comme Elisa, mes loulous sont arrivés dans des périodes compliquées. Mais ça l’a fait!
    Je crois que la plus grande angoisse été liée à mon couple. Je ne vais pas mentir, des enfants ça met le couple à rude épreuve. C’est pour cela qu’il faut vraiment trouver des instants à 2, mais l’amour c’est comme tout, ça se cultive, ça s’invente et se réinvente tout le temps.

    Mon conseil: si tu es sûre de ton envie: fonce. Il y aura des moments compliqués mais il suffit d’un éclat de rire de ton enfant pour que tout paresse plus doux.

  20. Le bon moment c’est celui où on se sent prêts !
    Un enfant a besoin de peu de biens matériels quand on y réfléchit bien , un coin chambre, des vêtements , des jouets… D’ailleurs toutes les mamans te le diront, au 2eme on achète moins et au 3eme encore moins…
    Le seul vrai besoin c’est l’amour de ses parents et la confiance en eux.
    Et ça ne s’achète pas.
    J’ai aussi eu mes enfants aux moments qui pourraient paraître comme les plus mal choisis et si c’était à refaire, je referais pareil!
    D’ailleurs aujourd’hui alors que ma situation est très bonne, je ne me verrais pas faire d’enfant maintenant. (Pourtant j’ai lgtps pensé au petit troisième…)
    Et avec mon grand de 10 ans cette année j’en ai eu plusieurs fois la confirmation : ils ne ressentent pas la « pression » financière si on ne leur fait pas ressentir (mon fils a toujours eu peur que les cambrioleurs viennent à la maison car il nous trouvait très riches… En fait nous vivions en HLM et je me demandais comment j’allais pouvoir faire mes courses…)
    Écoute ton coeur, c’est la meilleure chose que tu puisses faire !

  21. Je crois que la réponse d’Elisa et des nombreux commentaires vont tous dans le même sens. La situation financière n’est finalement pas la chose primordiale à prendre en compte lorsqu’on veut un enfant. Car au final, ce n’est très souvent pas le bon moment, les études puis trouver un boulot stable, puis trouver un appart/maison, puis trouver ceci, cela, etc… Avoir un enfant, c’est le vouloir au fond de soi, vouloir construire une famille, vouloir transmettre… Si vous arrivez à travailler en libéral tous les 2, c’est que vous êtes des personnes combatives (je suis passée par la libéral et je sais combien ce n’est pas facile) alors vous arriverez toujours à vous en sortir. En plus, même si on a un CDI, on peut se faire virer un jour! Réfléchissez surtout si c’est ce que vous voulez au fond de vous et le reste viendra!

  22. Écoute-toi et quand tu te sentiras prête – tu le sauras au fond de toi, fonce !!!!!
    La plus belle expérience de ma vie ma famille, mes 2 enfants…

  23. Coucou Sarah
    Personnellement j’étais morte de trouille à l’idée de faire un enfant et je n’ai été rassurée véritablement qu’à la fin de ma grossesse. Rencontrer ma fille m’a apporté immédiatement un tel sens des responsabilités qu’il a balayé paradoxalement mes inquiétudes. Quand on devient maman des forces que l’on ne soupçonnaient pas prennent les pas sur le reste. Ce qui ne veut pas dire que la remise en question n’existe pas, bien au contraire ! Mais disons qu’à chaque jour, son questionnement et sa solution. On avance pas à pas et il faut accepter ça. Je suis moi-même freelance, mon ami est en CDD et je sais que l’on ne peut pas tout avoir. Ma fille va à la crèche à temps partiel et si elle tombe malade, je m’organise, j’adapte mon emploi du temps pour elle. Nous n’avons pas cette fameuse sécurité de l’emploi mais en étant honnête avec moi-même, est-ce que je préférerai passer 10h par jour dans un bureau et la confier à une nounou ? Je ne crois pas. Alors j’aime à penser que dans la vie rien n’est figé, qu’un autre modèle nous conviendra peut-être mieux un jour, on verra. Bref, si ton/votre envie est bien présente, fais-toi confiance.

  24. Je vais rejoindre les autres commentaires. j’exerce aussi en libéral, avec toutes les incertitudes et les contraintes que cela présente … mais aussi avec toutes les libertés que cela procure !!! Le plus important, c’est d’en avoir envie tous les deux et d’assumer tous les deux !!! Aujourd’hui, mon fils a quinze ans … Et ma flexibilité horaire m’a permis de faire des tas de choses avec lui … Il faut s’aimer très fort et aller de l’avant ! Allez ! Haut les coeurs !

  25. C’est bien de reflechir. Mais il n’y a pas le moment parfait. Quand j’etais enceinte du premier j’avais un cdi mais enceinte de 6 mois j’ai su que mon entreprise faisait un licenciement economique donc… Au chomage. Pour le deuxieme j’etais interimaire…mais j’avais envie et aussi mon mari…. Enceinte de 6 mois mon entreprise m’a embauche en cdi. Pour te dire qu’on sait jamais. Decide avec le coeur. Besos

  26. Bonjour Sarah,
    C’est sûr que faire un enfant c’est une responsabilité autant financière que morale et affective et je trouve ça super que tu te poses des questions, ça montre que tu es toi-même responsable et prête pour faire un enfant 🙂 je plaisante. Mais c’est vrai que faire un enfant à un coût et qu’il faut assumer derrière. Maintenant, si vous avez tous les deux un boulot qui paie bien, et stable même si ce n’est pas un CDI, ben j’ai envie dire, lancez-vous. Si tu commences à écouter ce que les autres disent, tu n’as pas fini de te prendre la tête … Devenir parents c’est créer son propre cocon, sa propre façon de vivre et d’éduquer, transmettre les valeurs qui te paraîtront importantes,amener ton enfant vers l’autonomie et vers son propre accomplissement personnel. En France, on est plutôt bien lotis en matière d’aides et de bourses pour les études, et on n’a pas forcément besoin d’avoir un compte plein pour être de bons parents ……………..
    Ecoute ton coeur. Quand ma fille est née, on habitait en Chine, on a créé une entreprise et ça n’a pas marché on etait fauchés en rentrant en France …. Aujourd’hui, mon mari est auto entrepreneur et je cherche toujours un boulot (depuis deux ans !), ah oui et je n’ai jamais eu droit au chômage …. Et ça ne m’empëche pas d’être heureuse aujourd’hui ! Je ne dis pas que c’est toujours facile mais on est heureux même si notre compte en banque est presque vide. Par contre, c’est sûr qu’on attendra d’avoir une meilleure situation (je ne parle pas forcément de CDI) avant d’envisager de faire un deuxième enfant. Les français et leur CDI … C ‘est quelque chose ! Lol.
    Bref, encore une fois, écoute ton coeur. Il n’y aura jamais de moment idéal pour faire cet enfant mais sache que quand il arrivera la magie opérera et vous serez prêts pour lui 😉 etre parents ça s’apprend tous les jours, ce n’est pas quelque chose de figer, c’est quelque chose qu’on invente au fil des jours et au fil de cet amour qui grandit avec l’enfant. Wahou, j’arrête d’écrire un roman, et je te souhaite le meilleur pour la suite, quelque soit tes choix.
    Des bisous,
    L.

  27. Bonjour Sarah, bonjour Elisa,
    Pourquoi vouloir tout contrôler ? La vie a cette fâcheuse manie de parsemer nos chemins d’obstacles et de surprises quoi qu’il arrive, non ?
    Je ne suis pas meilleure que les autres, j’ai flippé quand je suis tombée enceinte de ma première je me suis dit qu’on allait jamais y arriver, puis aujourd’hui j’ai deux enfants, je sais que quand je les ai fait, ce n’était pas le bon moment, qu’on m’a mis parfois des bâtons dans les roues, que Nous comptons parfois nos sous, mais que je ne changerai pour rien au monde notre situation.
    J’ai appris que finalement je ne suis pas carriériste, que j’aime faire des choses de mes mains, que mon cœur vibre, tremble et bat en même temps que celui de mes filles, et qu’il faut prendre le temps de savourer la vie plutôt que de la regarder défiler.
    Vous êtes deux, vous vous aimez, Alors vous avez Toutes les clés en main! Vous trouverez forcément les solutions pour tout affronter, quelles que soient les problématiques rencontrées. Fonce ! Ne passe pas à côté de cette si belle aventure. Le reste coulera de source je te promets. Tu trébucheras sans doute un peu par moments, mais peu importe, non ?
    Écoute ton cœur c’est bien le plus important

  28. Ma chère Sarah,
    Lance toi et la vie fera le reste. C’est une aventure tellement merveilleuse qui te comblera tous les jours. Plaie d’argent n’est pas mortelle mais je suis certaine que vous vous en sortirez tous les deux car vous êtes bosseurs… Â quand la Bonne Nouvelle ?!

  29. Ce questionnement résonne très fort en moi, non pas que je me sois posée la même question mais des proches se la posent en ce moment.. Je pense, à mon humble opinion, qu’il n’y a jamais de bon moment pour avoir des enfants. On ne gagne jamais assez, on n’a jamais assez de temps à dégager, etc et pourtant quand ils sont là, on arrive toujours à se débrouiller et on se demande souvent comment on faisait avant.. 🙂 Mes enfants ne sont pas du tout « arrivés au bon moment », pour le premier mon mari était au chômage depuis 2 ans et, hasard ou non, il a retrouvé du boulot 2 mois après la naissance! Et je venais d’apprendre que j’étais retenue pour un nouveau boulot mais ils m’ont quand même embauchée! Pour le second, je me posais beaucoup de questions sur moi même (sûrement les hormones..), j’étais à peine remise de mon premier accouchement,et ça faisait 8 mois que j’étais dans une nouvelle entreprise avec un CDD, et pourtant depuis plus de doutes, mon couple est plus soudé que jamais et j’ai plus confiance en moi.. Comme quoi la magie des naissances/des enfants..
    Si je peux me permettre, je crois que ça a déjà été dit, mais suis ton coeur pas forcément la raison.

  30. Bonjour,

    J’ai envie de poser une question :
    qu’est-ce qu’une situation stable de nos jours ?

    J’avais un CDI, mon conjoint aussi et nous pensions avoir une situation stable lorsque nous avions décidé de faire une enfant.
    Des tentatives ont échoué mais 3 mois plus tard, j’ai su que l’entreprise où j’étais employée et actionnaire allait être en liquidation judiciaire et je suis tombée enceinte dans le mois de cette annonce! Comme si mon esprit était libre malgré l’incertitude de notre avenir financier ! Ou bébé a choisi de venir à ce moment là car c’était le bon moment pour lui …

    Nous savions que rien n’est jamais sûr dans la vie et nous voulions l’essentiel : transformer notre amour en un être en chair et en os.

    Depuis, je garde ma fille jusqu’à son entrée à la maternelle. Du coup, mon compte en banque est souvent vide mais mon coeur,lui , est toujours rempli de joie. Bon ce n’est pas toujours facile mais la voir si heureuse et épanouie c’est le plus beau salaire que j’ai pu avoir !

    Le couple est devenu un trio. Ce n’est pas toujours facile de ne pas s’oublier, il faut retrouver un équilibre mais ça, ça se construit petit à petit en communiquant énormément et en étant compréhensif.

    Si vous vous sentez prêt tous les 2, au plus profond de vous, il faut foncer.
    Nous n’avons qu’une vie , c’est notre chance car cela nous apprend à profiter de tous les instants et d’oublier toutes les futilités.
    Ne laissons pas le monde capitaliste décider à notre place.

    Je citerais pour finir un extrait de mon billet : Il était une fois la mère et la fille

    « Nous étions bien posés avec mon chéri et arrivés à la trentaine la question s’est posée tout naturellement: allons-nous fonder notre propre famille? Sommes-nous prêts? Quelle est la suite de notre histoire?

    Lorsque j’étais célibataire, j’étais complètement égoïste. Je me faisais plaisir avec mes amies entre les sorties, le shopping … mes dépenses et mes intentions étaient généralement pour ma propre personne.

    Puis en couple, on partage tout, on pense à l’autre. Le « je » est moins présent le « nous » omniprésent.

    Que faire de tout notre amour ? Pouvons-nous construire quelque chose de plus grand ?

    Est-ce réellement un pur choix égoïste de faire un enfant ou l’égoïsme est de vivre en ce suffisant à soi-même?

    C’est peut-être ça l’essence même de la vie : DONNER, DONNER la vie.

    Alors oui le monde est cruel mais il peut l’être autant que merveilleux.

    L’espoir que le monde peut s’améliorer est dans chaque enfant qui né. Ils nous poussent à nous battre pour eux en défendant nos valeurs, à être meilleurs.

    Ils sont le futur et peuvent faire une différence. »

    x LiLi Confetti x

    • Merci pour ces mots, ils résument exactement ma situation et mes envies… Quelque chose de plus grand, c’est tout à fait ça!

  31. Deux enfants, un statut de free lance depuis 18 ans, un mari intermittent du spectacle et aucune envie de devenir salariée, ni même de changer pour un pseudo statut plus « stable ». Chacun aura son avis sur ce qu’il faut pour « bien élever » un enfant, mais ne t’en fais pas, il n’y a pas d’autres règles que celles que tu créeras avec ton homme. Il n’y a pas de modèle, pas de recettes, juste des individualités et des choses à inventer. C’est plutôt bon signe que tu doutes et te poses des questions, l’inverse serait inquiétant 🙂
    Belle vie à toi et faites des bébés si vous en avez envie, même sans CDI, avec de l’amour, de la patience, des idées, du courage, de la débrouillardise et plein d’autres trucs qui vous appartiendront.

  32. Bonjour Sarah,
    mon conjoint et moi sommes tous les 2 en libéral, avec des mois qui marchent mieux que d’autres, mais il faut savoir savoir lisser son revenu sur les 12 mois de l’année!
    Je suis actuellement enceinte de notre premier enfant, et s’il est vrai que c’est un peu effrayant de ne pas savoir vraiment de quoi l’avenir sera fait, il faut savoir, qu’en cas de forte diminution des revenus nous avons aussi droit aux aides sociales (pour lesquelles nous cotisons biensur), pour notre/nos enfant/s.
    Si vos coeurs sonnent à l’unisson ne vous posez pas trop de questions!!! et il y a plein de solutions pour ne pas dépenser des millions pour bébé, tout en se faisant plaisir!
    Je te souhaite d’être heureuse et de vous lancer
    Camille

  33. Bonjour Sarah, quand je lis ta lettre je me retrouve un peu. J’ai eu mon 1er à 30 ans. J’attendais une stabilité dans mon travail. Ceci est lié à mon histoire personnelle. La peur de manquer et donc que cela se reproduise pour mes enfants. Quand j’ai vu que le temps passait et que la stabilité n’était pas là. Je me suis dit, j’arrête la pilule et on verra bien ce qui se passe. J’étais en CDD quand je suis tombée enceinte. Avec le recul, je me dis que j’aurai dû me lancer dans l’aventure plus tôt. Qua la stabilité n’existe pas, même si l’on est salariée en CDI. En effet, mon entreprise va se restructurer et dans cette histoire je ne suis pas sûr d’avoir encore un job intéressant ou tout simplement un job. Si vous êtes prêts tous les deux, je dirais juste une chose, foncez!!! C’est une belle aventure!

  34. Je dirais comme beaucoup d’autres commentaires: il n’y a pas de moment idéal pour faire un enfant. Si vous avez l’envie tous les deux, lancez-vous! Certes vous êtes en free-lance mais vous vous aimez et votre situation financière a l’air plutot bonne pour le moment. Et puis on arrive toujours à se débrouiller. La femme de mon frère est tombée enceinte par accident alors qu’ils n’étaient ensemble que depuis 3 mois, elle étudiante à Paris et lui à l’étranger. Ils ont décidé de le garder et ont super bien géré parce qu’ils s’aimaient et qu’ils sont les rois de la débrouille. Cet enfant ne leur a apporté que du positif, si bien qu’ils en ont eu un deuxième il y a 18 mois. S’ils avaient écouté l’entourage, ils seraient dans une situation bien différente et certainement pas aussi heureux. Tout ça pour dire que la situation financière et professionnelle n’est vraiment pas ce qui compte le plus. Bien sur qu’il faut être responsable et penser à l’avenir, mais à trop cogiter sur ce qui pourrait arriver on ne se lance jamais. J’ai beaucoup hésité aussi (peur de ne pas être une bonne mère, de ne plus avoir ma liberté, que mon couple en prenne un coup) et j’ai mis 2 ans à tomber enceinte avec un passage par la case PMA (ce que je ne souhaite à personne). Pendant ces 2 ans, je me suis dit que je n’aurais peut-être pas du autant me prendre la tête et j’ai failli renoncer face aux multiples déceptions, pensant que je n’arriverai certainement jamais a tomber enceinte et que donc avoir un enfant n’était pas fait pour nous. Maintenant que ma fille est là, je ne me pose plus autant de questions (pas le temps!) et je pense être une mère ni mieux ni pire que les autres. Et surtout, moi qui avait peur de regretter, ce n’est pas du tout le cas.

  35. Bonjour Sarah, bonjour Elisa !

    C’est la première fois, depuis une année que je suis le blog d’Elisa (quand j’ai appris ma grossesse) que je laisse un commentaire …
    C’est que je pense pouvoir aussi apporter une réponse … Nous avons une petite fille de 4 mois qui nous comble d’un bonheur immense et qui me fait aimer son père un peu plus encore chaque jours quand je le vois s’occuper tendrement de notre puce … Cette grossesse n’était absolument pas prévue ! J’ai 23 ans et mon compagnons 22 et nous sommes tous deux… etudiants !!! oui oui oui ! Mon ami étudie à distance et a un boulot pour nous faire vivre, de mon côté je m’occupe de ma petite puce jusqu’en septembre où je retournerai à la fac pour passer mon Capes ! Nous sommes loin d’être riches mais ça va! La solution : faire ses repas maison, aller au marché et prendre la viande selon les promos ! Pour la culture, un abonnement médiathèque comble notre curiosité et notre soif !
    Ce que je veux dire, c’est que la stabilité, qui la connaît encore aujourd’hui ?

    Ecoutez-vous !

  36. Bonjour Sarah, félicitations d’abord pour avoir trouver le papa idéal, ton rocher pour t’appuyer et fonder une famille. C’est une base importante pour avoir un enfant, et à mon humble avis, la seule qui compte vraiment.
    Je sens que sous tes questionnements financiers c’est surtout la culpabilité et le contexte social qui te pèse. Sache qu’il y a aura toujours quelqu’un pour critiquer, même dans tes proches, alors sois forte et vis ta vie, ne remets pas tes-vos choix en question. Si vous avez un désir d’enfant, du temps à lui consacrer et des valeurs à lui transmettre, alors écoute toi et deviens une maman heureuse et épanouie!
    Les critères « petit couple rodé, CDI, bébé, scenic » ne s’appliquent pas à tout le monde. Vive la différence 😉

  37. Bonjour Sarah,
    J’ai eu ma fille ainée à 35 ans, mon fils à 38 ! Avant, j’ai été occupée avec mon boulot et des études supérieures en même temps, il me fallait absolument les finir avant. Pourtant je rêvais d’avoir des enfants mais pensais que cela pouvait attendre, attendre que ce soit le bon moment. Mais ce que je ne savais pas, c’est que je postposais quelque chose dont je ne connaissais pas le bonheur que cela pouvait apporter. Et puis, j’ai quitté mon pays pour suivre mon mari. Je n’ai pas trouvé de travail tout de suite, mon mari a été malade et était sur la mutuelle, mais nous avons décidé quand même d’avoir un enfant. J’ai eu mon premier boulot sous contrat d’intérim en étant enceinte de ma fille. « La Polygraphe » l’a dit  » plus nombreux on sera plus fort !. Quand ma fille est née, j’étais sans travail. Oui, cela a été dur, oui ma fille n’a pas eu de poussette de marque, oui son lit était de seconde main. Mais tout cela n’a aucune importance, tout cela se rattrape, ce qui ne se rattrape pas et qui est aujourd’hui mon grand regret ce sont les années que j’ai perdu avant d’avoir mes enfants. Ma grande hantise c’est de ne pas voir mes petits enfants. Il n’y a pas longtemps, ma fille qui a 11 ans était en train de calculer quel âge j’aurais quand elle aura 30 ans. Je l’ai entendu pousser un soupir de soulagement  » ouf, tu n’auras que 65 ans maman? »
    Je vous souhaite à vous deux tout plein de bonheur déjà
    Lina

  38. Bonjour,
    Je n’ai lu que la réponse d’Elisa, je ne sais donc les autres réponses, j’espère ne pas répéter.

    J’ai jamais voulu d’enfants. Jamais.
    Puis j’ai rencontré mon doux.
    Et faire des enfants avec lui s’est profilé. Une amie m’a ensuite dit que c’est une expérience de vie hallucinante, et ça, je voulais le vivre avec lui.

    J’ai perdu ma vie d’avant (mais je la retrouverai quand ils seront plus grands), j’ai perdu mon insouciance (ça je crois que c’est mort, c’est à jamais perdu). C’est ce qui me manque le plus. Surtout avec les événements récents.

    J’ai conçu mes enfants dans les mauvais moments de ma vie pro (boulot stable, mais les deux fois en pleine évolution). La première fois, ça s’est relativement bien passé. La deuxième fois, maintenant, ça se passe très mal et je vais devoir mettre fin à mon boulot stable. Et me retrouver au chômage. (ha les femmes qui font des enfants alors qu’elles ont un travail! – Mais ça c’est un autre problème qui, manifestement ne t’arrivera pas).

    Et puis nous avons conçu nos enfants alors qu’on étaient pas prêts. Mais jamais nous n’aurions été prêts (c’est français, ça?)
    On s’est juste dit qu’on le tentait. Ça marche, ça marche. Ça marche pas tant pis.

    Ça a marché. Deux fois.

    Et bordel que ma vie est plus riche! L’amour, inconditionnel. Le partage. Voir ces petits êtres grandir, découvrir, acquérir. Quand ils te sourient.
    Ils ont fait de moi une personne qui se soucie du monde entier (alors oui, faut que je trouve des limites), une personne qui doit être bonne. Je ne peux plus être autrement. Je suis en plus de tout le reste, une maman, maintenant.

    Vas y, fonce, quand vous en avez envie.
    Le reste, on s’en fout.

    Ils s’en foutront aussi, hein, du reste.

    (quand j’étais enfant, j’ai manqué d’argent. Ça n’a pas été traumatisant. Le plus important était le foyer, ce qu’il s’y passe, ce qu’il s’y dit, tout l’amour dedans. Le reste, on s’en fout quand on est petit).

  39. En lisant tous ces commentaires, je me dis que c’est certain qu’il n’y a pas de bon moment pour avoir un enfant.

    Mariés depuis mai dernier, nous avions depuis un bon moment un fort désir d’enfant. Je pensais avoir quelques difficultés pour tomber enceinte et j’angoissais à l’idée d’avoir à choisir le » bon » moment pour arrêter ma contraception (et éventuellement essuyer un échec à ce moment là, surtout si nous nous mettions la pression pour que ça arrive). Du coup nous avons décidé que j’arrêterais tout moyen de contraception et que nous laisserions la nature faire… à peine 2 mois après j’étais enceinte !
    Je venais de commencer un nouveau CDD après plus de 4 mois de chômage et mon mari, libéral pour un patron, a débuté il y a un an une activité libérale à son compte qui l’occupe à temps partiel. Alors c’est sûr que je me suis interrogée… Mais finalement, aujourd’hui enceinte de presque 8 mois, je me dis que je n’ai jamais été aussi prête à accueillir cet enfant. Je sais aussi qu’un tout petit ne coût pas tant que ça à ses parents (sauf équipement de base, mais pour ça, la famille est là pour nous aider !). Et je sais que la richesse viendra de cet enfant, de ce qu’il va nous apporter. Et j’ai hâte de réinventer notre couple avec la présence de ce petit être.

    Chère Sarah, je ne peux que vous conseiller d’écouter votre envie et de vous faire confiance. Et de vous dire que c’est une grande chance d’avoir trouvé la personne avec qui vous souhaitez vous lancer dans cette belle aventure !

  40. Bonjour Sarah.

    Je pense qu’à 55 ans, enfin au top de votre carriere, au compte en banque, mathématiquement, bien plus fourni qu’aujourd’hui, votre crédit immobilier enfin remboursé, votre entourage mort et enterré (finis les avis à l’emporte pièce et les critiques des uns et des autres!) et les craintes pour votre avenir envolées , quand vous aurez atteint la maturité et la sagesse nécessaire, que vous aurez bien pesé le pour et le contre et fait des bilans sur tableaux excel, que vous aurez même peut être fait un tour chez le psychanaliste pour vous préparer au mieux à la parentalité, vous serez effectivement bien plus responsables, sérieux… Et donc prêts.

    Cette petite note d’humour pour te dire… Vas-y, fonce!
    Dans la vie il faut laisser la place à l’inconscient, à l’irrationnel… Ne pas vouloir TOUT contrôler (même s’il fait évidemment un peu de sens des responsabilités et de la lucidité)
    Et je devine bien qu’il s’exprime fort chez toi, ton envie d’enfant transpire entre chacune des lignes de ton message.

    C’est cette pulsion de vie, cet optimisme, cet instinct du don, de la transmission, qui est magnifique… On n’est pas plus forts que la vie, on n’est pas grand-chose, on se donne trop d’importance en fait: la vie est plus forte que nous, et je trouve cette réalité apaisante. Je vais rejoindre tous les commentaires plus haut: il n’y a pas plus belle aventure. Pour moi c’est ce qui donne un sens à la vie… Et sur de multiples aspeçts (angoisses, questions existentielles, prises de chou matérielles/matérialistes? ;-), la maternité a eu sur moi un effet quasi thérapeutique!

    Jeter ta pilule sera peut être salutaire 😉

  41. Bonsoir,

    Je comprends votre ressenti… Je me suis posée des questions avant d’avoir mon 1er enfant… J’avais repris des études après quelques années de boulot et je travaillais en intérim en même temps… Et j’ai choisi ce moment là pour avoir un enfant. Bizarrement, je n’avais plus de doute, plus de questions… J’ai sauté le pas. J’ai eu mon 1er enfant et je m’en suis occupé durant 16 mois. Ensuite j’ai trouvé du boulot… J’ai eu mon 2ème enfant alors que mon mari et moi avions un CDI. Tout était parfait.. Idéal…Et il y a un an, mon mari a perdu son boulot…. ETtmaintenant, il se lance en tant qu’indépendant..
    Je vous raconte tout ça pour vous dire que rien n’est prévisible dans la vie, rien est écrit… Quand on le sent, il faut sauter! On n’apprend toujours à rebondir!
    Mes enfants n’ont jamais manqué de rien, ils ont toujours été heureux.
    Quand on est parents, on a de super pouvoirs 😉 (Mais…Chuuuut 🙂 )
    Faites-vous confiance

  42. J’ai tellement d’affection pour cette Mum to be ! Comme tu le Dis Elisa il n’y a jamais de bon moment. On attend toujours un nouveau boulot, une augmentation, un appartement plus grand, que les planètes soient alignées… Mais au final un enfant vient toujours chambouler notre quotidien et en même temps le recentre sur l’essentiel. Je suis tombée enceinte de ma première par -bonne- surprise. J’étais autoentrepreneur dans le spectacle, on vivant dans un 2 pièces, Ca n’était pas du tout prévu et Ca a ete top. J’attends mon deuxième. Nous avons décidé de « lancer » la grossesse alors que j’avais décidé d’arrêter l’intermittence du spectacle pour changer de secteur. J’étais donc intermittente en fin de droits mais je me suis dis que si j attendais de trouver un cdi, de terminer ma Période d’essai, ce bébé n’arriverai pas avant 2 ans 🙂 résultat : je suis tombée enceinte 3 semaines après avoir commencé mon nouveau boulot, en pleine période d’essai. Et tout s’est bien passé. Si vous avez su trouver votre équilibre pro à travers l’indépendance alors vous saurez inventer votre manière d’être mère et de le concilier avec votre activité. Je vous envoie toute mon affection, de la force et un souffle de sérénité.

    Marine

  43. Bonjour Sarah, bonjour Elisa et bonjour à celles qui liront mon commentaire,
    Je n’ai jamais ressenti le besoin viscéral dont parlent certaines femmes d’enfanter. Jamais. J’ai toujours bien aimé les bébés mais fille unique sans trop de cousins, je n’ai pas été entourée par cet univers de l’enfance une fois passée la mienne. Et puis, j’ai trouvé un homme en or, on s’est aimé, on s’est marié et au bout d’un an, on s’est dit « pourquoi pas un bébé ? ». On l’a fabriqué, il est venu vite on a eu de la chance. Mais du coup, je ne me suis pas non plus beaucoup interrogée à ce moment-là sur mon désir d’enfant. Ferdinand a fêté ses 2 ans hier. Parfois, c’est fatigant, pas toujours facile pour le couple mais c’est aussi une source d’amour et de force incroyables et c’est une grande fierté d’avoir fondé une famille avec mon partenaire. Mon fils a moins matériellement que certains de ses cousins, pourtant il est merveilleux et très heureux. Nos rires, nos câlins, nos danses endiablées sur du Philippe Katrine sont des cadeaux de la vie. Et grâce à lui, à mon mari, à la force qu’ils m’apportent, je me sens un peu meilleure. Et je commence à avoir envie, vraiment fort en plus, d’avoir un autre bébé !
    Elsa

  44. Bonjour à toutes, comme les nombreux commentaires précédents, je te dirai qu’il n’y a pas de bons moments. L’essentiel c’est d’être heureux, amoureux et alors un bébé sera le cerise sur le gâteau, comme on dit!
    C’est tout à fais normal d’avoir peur et de se poser des questions, cela démontre ta maturité.
    Lorsque je suis tombée enceinte de ma fille (quelques mois avant mon mariage) cette nouvelle n’a pas été bien reçue par tout le monde; mais peu importe, nous la voulions, même avec quelques mois d’avance! Elle est le soleil de notre vie, jamais je ne regretterai qu’elle soit arrivée un peu en avance. Et puis je viens d’apprendre qu’un deuxième est en route, je l’ai appris le jour ou mon mari a su que la société ou il travaille déclenche un plan social… On ne sait pas ou on sera dans 6 mois, 1 an, peu importe après tout car on sera ensembles! La vie est pleine de surprises qu’il faut savoir apprécier au moment propice!
    L’aspect financier est forcément un facteur de stress mais les plus belles choses de la vie n’ont pas de prix: l’amour, les petits bonheurs quotidiens, le sourire de ton enfant… Si un mini-vous vous fait envie, lancez-vous!

Submit a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *